TrashTalk Award – Semaine 19 : qui a eu la plus grande gueule de la NBA ?

Le 14 mars 2015 à 19:26 par Ludovic

La saison régulière est bientôt terminée ! Les esprits sont à fleur de peau, et il n’en faut parfois pas beaucoup pour faire exploser des querelles entre acteurs de la ligue. Cette semaine, on a eu droit au clash entre Doc “Glenn” Rivers et Draymond Green, mais aussi à Kevin Durant qui perd son sang froid en sortant le TrashTalk face à un joueur de street et Kevin Garnett qui voit son sens de la poésie respecté par Steven Adams, et un tête à tête entre Joel Freeland et Shawn Williams. 

Vainqueur de l’édition précédente : Larry Bird qui parle de l’attitude défensive de Do Wilkins

Larry Bird

Vous avez été très nombreux à apprécier de voir Larry Bird sortir de sa retraite pour relancer la boîte à TrashTalk avec Dominique Wilkins. Plus encore que ceux qui ont apprécié les punchlines d’Hassan Whiteside ou celles de Draymond Green. Bravo ! Retrouvez l’édition précédente ici.

Candidats n°1 et n°2 : l’embrouille entre Draymond Green et Doc Rivers… ou Glenn Rivers, on sait plus trop

Draymond Green & Doc Rivers

Draymond Green & Doc Rivers

On va faire un très rapide résumé pour ceux qui ont passé la semaine passée en vacances sur Mars. Dimanche dernier avait lieu un alléchant match entre les Warriors et les Clippers, match de haute volée qui a tenu en haleine un bon nombre de téléspectateurs. Après quelques gestes magiques, ce sont les joueurs de San Francisco qui se sont imposés.

Une fois le match terminé débute l’interview de Draymond Green, homme du match, qui se fait bousculer par Dahntay Jones. Désarçonné quelques secondes par le geste, le Warrior se fera plaisir en conférence de presse :

“Au début j’étais surpris, je me demandais si c’était intentionnel ou pas. Puis j’ai vu le ralenti où il me regarde clairement, se met à parler à ses coéquipiers puis me regarde à nouveau avant de me rentrer dedans… Je pense qu’il souhaitait obtenir une réaction de ma part, mais vu qu’il ne joue jamais… Lui suspendu ou moi suspendu, c’est pas la même chose. Il ne joue pas, mais c’est probablement son rôle dans son équipe. J’ai eu ce rôle par le passé, aujourd’hui je ne peux pas pénaliser mes coéquipiers. Alors que s’il se fait suspendre ? Personne ne le remarquera… J’attends donc que la NBA regarde ce ralenti et prenne une décision. D’ailleurs, c’est vraiment intelligent de faire ça pendant une interview sur ABC, sachant que c’est LE moment fort après le match. Mais au moins il a eu un peu de temps devant la caméra, c’est bien il devait en avoir besoin vu qu’ils n’ont pas pu trop célébrer quoi que ce soit sur ce match. On ne l’a pratiquement pas vu, j’attends donc tranquillement que ce ralenti soit revu.”

Ni une ni deux, Doc Rivers a donné à son tour son avis sur le fameux bump au Los Angeles Times, et Draymond Green a répondu à son tour  : 

«Honnêtement, je viens juste de le voir il y a une heure et wow, c’était vraiment une poussette violente. Je crois que pour ce mec costaud à Golden State, c’était vraiment trop violent pour lui. Clairement, vu comment il a réagi. Mon Dieu ! Je croyais qu’il était dur. Enfin bon, ce n’est que mon avis là-dessus.» Doc Rivers

“Cool story, Glenn.” Draymond Green

On pensait l’affaire enfin terminée. Et bien non ! Dernière et finale relance (?) du coach des Clippers, qui ne semble pas aimer se faire appeler par son prénom civil et préfère manifestement son nom de super héros :

« Franchement ils (les Warriors) pensent plus à nous qu’on ne le soupçonne. Je suis heureux si j’ai pu énerver quelqu’un. Ça m’a fait ma journée.

Lorsque ma mère était énervée après moi et lorsque Pat Riley était énervé après moi, ils m’appelaient Glenn. J’imagine que maintenant Draymond est dans la même catégorie qu’eux ». Doc Rivers

Cette histoire a beaucoup fait parler, et on vous donne la parole. Qui a globalement le mieux geré son TrashTalk dans cette histoire ? La fougue de la jeunesse et le je m’en foutisme ou la relance perpétuelle du vieux briscard ?

Candidat n°3 : Kevin Durant, sa relation compliquée avec Twitter et ses anciens potes de lycée

Kevin Durant

Il commence à en avoir, des nominations, le MVP en titre. Blessé, Kevin Durant a du temps à ne plus savoir qu’en faire et aime le passer sur les réseaux sociaux. Cette semaine, un gars du nom de Nate Flowers a commencé à se vanter d’avoir réussi à gérer défensivement, dans sa jeunesse, des mecs du calibre de Michael Beasley, Xavier Henry, Sam Young, Darnell Jackson et… KD. Bon, le mec n’avait pas excessivement confiance en lui, puisqu’il na pas cherché à apostropher ces joueurs avec le petit @ qui va bien.

Pas question de laisser passer pour Kevin Durant, qui a sorti l’artillerie lourde :

@waldorfsfinest that’s a damn lie

— Kevin Durant (@KDTrey5) 10 Mars 2015

“C’est un putain de mensonge.”

@waldorfsfinest U remember me comin to your side of town and humbling you. I got the footage

— Kevin Durant (@KDTrey5) 10 Mars 2015

“Tu te rappelles quand je suis venu dans ton quartier et que je t’ai rendu humble ? J’ai la vidéo.”

@waldorfsfinest I just remember U losing and Gettin cooked lol

— Kevin Durant (@KDTrey5) 10 Mars 2015

“Je me souviens juste que tu as perdu et que tu t’es fait manger lol.”

Un bon conseil : ne pas faire chier Kevin Durant. Surtout s’il a des dossiers sur vous. En attendant, on espère le revoir rapidement sur les terrains parce que s’il a autant la rage sur Twitter que sur les parquets, ça va faire un beau duo de psychopathes avec Russell Westbrook.

Candidat n°4 : Kevin Garnett, parce que quand un mec comme Steven Adams vous craint, c’est que vous devez balancer du sale sur le terrain

Kevin Garnett

Quand un mec de la carrure de Steven Adams, qui semble de surcroit l’un des joueurs les plus durs de la ligue, se met à parler d’un de ses pairs comme un gamin de 8 ans se met à parler de la sorcière de Blair Witch, on est obligés de vous proposer une nouvelle fois de voter pour la grande gueule en question. Et c’est donc Kevin Garnett qui hante les cauchemars du Néo-Zélandais :

“KG et Kendrick Perkins, ces deux là sont incroyables. Ils vous font vous questionner, genre, pourquoi vous jouez au basketball et ce genre de trucs. Et vous êtes là, “Pourquoi je fais ça ?”. C’est vraiment bizarre. Vous déprimez.

Merci, il ne me parle pas à moi. Mais il parlait à Serge une fois et j’étais là, ‘Woah, c’est quelque chose’. Je ne peux pas le répéter.”

Et quand il se parle tout seul ?

“Ouais, c’est genre trop bizarre. Il se parle tout seul mais il vous fait vous sentir mal parce qu’il vous mentionne. Et vous êtes là, ‘Quoi ? Mais il est malade ?’. Je m’éloigne pour ne pas entendre ça parce que sinon, je ne sais pas, je pense que ça me rendrait triste.”

Un exemple parfait que Kevin Garnett arrive à rentrer dans la tête de ses adversaires par le TrashTalk. Respect. Ou faut-il être triste ?

Candidat n°5 : Joel Freeland n’aime pas qu’on vienne toucher à ses potes

Joel Freeland & Shawne Williams

Petit dîner en tête à tête ?

Dans la rencontre d’hier soir entre les Trail Blazers et les Pistons, la rencontre a un peu dégénéré quand après une poussette malencontreuse de Meyers Leonard, Shawne Williams a voulu prouver qu’il en avait en mettant un coup de pression au pivot de Portland. C’était sans compter sur son pote anglais, qui a sans doute l’habitude des bastons dans les bars de Manchester.

Voilà, c’est fini pour cette semaine ! Parmi ces 5 candidats, lequel mérite le plus le trophée de cette semaine ? On vous laisse une semaine pour voter, et on dépouille les urnes le week-end prochain !

Source image : montage


Tags : TrashTalk
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