Déjà cassé, Jeremy Lin ? Les jouets “made in Taiwan”, c’est plus ce que c’était…

Le 07 févr. 2015 à 14:19 par Ludovic

Elle est loin, la “Linsanity”. L’époque où le meneur Américain d’origine Taïwanaise tutoyait les sommets et faisait gagner les Knicks semble révolue. On pensait le voir reprendre des couleurs dans sa Californie natale mais ça non plus, ça ne semble pas le faire. 

Et c’est une version soft. Alors qu’on l’attendait dans la peau d’un titulaire malgré une défense qui ferait pâlir d’envie un James Harden de la belle époque ou plus récemment un DeMarcus Cousins très concerné face aux Warriors, Jeremy Lin semble plutôt être une belle carotte. L’été dernier, afin de libérer de la marge, Daryl Morey avait  accepté de s’en séparer en refilant en plus un tour de Draft aux pigeons Lakers.

Du coup, Mitch Kupchak a dû se dire que c’était une bonne affaire : un meneur pas dégueulasse, et un pick en 2015 pour amener de la jeunesse (ou l’échanger comme il aime le faire). Le soucis, c’est qu’on a l’impression que les Lakers ont récupéré une contrefaçon made in Taiwan, le genre qui se pète dès qu’on l’utilise un peu trop. Pas très bon depuis son arrivée, l’ancien d’Harvard culmine à 10,4 points, 4,7 passes décisives et 2,4 rebonds. Pas bien lourd, surtout quand on le compare à son salaire : si seuls 8 millions de dollars comptent sur le salary cap, les Lakers devront bien lui en donner 15, suite au contrat bizarre ayant permis à Daryl Morey de l’arracher à New York en 2012.

Damn, 15 millions pour ça ? Et oui. Il ne faut donc pas s’étonner de voir la franchise de Los Angeles galérer à trouver quelqu’un pour le récupérer. Car même donné, un jouet cassé ne fait pas forcément bien plaisir. S’il est pourvu d’un bon shoot et est un attaquant plus que correct, son manque d’impact défensif et ses nombreux turnovers auront fini de dissuader des potentiels acquéreurs. Même son coach Byron Scott semble l’avoir abandonné et met toute sa confiance en Jordan Clarkson, 46ème choix de la dernière Draft. C’est vous dire…

Malgré tout, il pourrait toujours faire un bon meneur remplaçant dans une bonne franchise disposée à tenter le coup pour améliorer temporairement son effectif. Si sa carrière a pu être boostée par la Linsanity, sur le long terme, les retombées n’ont pas été bonnes pour le joueur : on en attend sans doute trop de lui.

Mais bon, on ne va pas le plaindre : le joueur n’a quand même pas craché sur les beaux chiffres de son contrat. A voir quel sera son rôle l’an prochain, aux Lakers ou ailleurs…

Source article : Pro Basketball Talk

Source image : montage


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