Jason Kidd manque terriblement à Byron Scott : donnez leur une chambre !

Le 05 févr. 2015 à 21:29 par Ludovic

Mercredi avaient lieu les retrouvailles entre deux hommes qui ont cohabité pendant plus de trois saisons dans le New Jersey. Et vu les mots gentils qu’ont eu l’un sur l’autre, nul doute que leur relation n’était pas platonique. Non ? 

Malgré deux saisons terminées en finales NBA, de drôles de rumeurs ont accompagné le licenciement de Byron Scott en janvier 2004. A l’époque, Jason Kidd est au sommet de son art et a réussi à emmener une équipe moyenne au sommet de la conférence Est. Le meneur est intouchable et son emprise sur la franchise est telle qu’il se murmure dans le milieu qu’il a quelque peu influencé le départ de son coach pour “manque de soutien”. C’était il y a peut être 10 ans, mais s’il y en a bien un qui n’a rien oublié, c’est Byron Scott.

Aujourd’hui sur le banc des Lakers, il rendait visite à son ancien joueur mercredi, ce dernier étant aujourd’hui coach des Bucks. Et le bonhomme en avait des choses à raconter. Lorsqu’un journaliste tente de lui remémorer le caractère particulier de la star, ni une ni deux, la punchline est lâchée :

“Il était connu pour être un trou du c*l.”

Et leur relation alors ?

“Cordiale. Et ça n’ira pas en s’améliorant.”

Et les rumeurs sur la possible conspiration de Jason Kidd concernant son départ ?

“C’est ce que j’ai entendu. Après, est-ce qu’il est allé parler à Rod Thorn et ces gars ? Je ne sais pas.”

C’est un départ moyen (22-20 à l’époque) après deux finales consécutives qui ont valu à Byron Scott de se faire virer. Suffisant, ou peut on penser qu’un coup de pouce était nécessaire ? Il faut dire que la réputation de Jason Kidd n’est plus à faire ces derniers temps. Entre le licenciement de Lawrence Frank et son départ des Nets à l’intersaison (surtout le licenciement de Larry Drew qui a précédé son arrivée), les agissements du bonhomme ont fait couler de l’encre et accréditeraient la thèse expliquant que l’un des meilleurs meneurs de tous les temps soit un peu… un trou du c*l. Pour casser cette image, Jason Kidd a tenté d’éteindre le feu avant la rencontre :

“Quels que soient les commentaires, c’est son opinion (…). A présent, je suis plus intéressé par le match et pas par les commentaires de qui que ce soit.

Je lui ai dit bonjour et lui ai souhaité bonne chance. Vous (les journalistes) en fait un peu trop… vous devez vous ennuyer.

Nous avons eu un beau parcours à Jersey. Il a eu une grande importance ; c’était notre coach. Nous ne faisions qu’exécuter son plan de jeu, qui a permis à une équipe au fond du trou d’aller en finales.

Tout le monde a été important. C’était un grand moment à Jersey. Malheureusement, je n’étais qu’un joueur. Je n’avais pas l’autorité pour virer ou engager. Seul le management le peut.”

Interrogé une nouvelle fois par les journalistes, Byron Scott a eu le mérite de ne pas modifier ses propos :

“Je dirai bonjour. Je ne vais pas passer à côté de lui en disant que je ne l’aime pas. Je suis toujours cordial, et lui aussi.

Il aurai du avoir le titre de MVP la première année où nous sommes allés en finales. Je pense qu’il était le meilleur joueur de la ligue. Il a transformé l’organisation non seulement en un PlayOffs contender mais en une équipe capable d’être championne.”

De beaux compliments sur le joueur qui tranchent cependant nettement avec l’idée qu’il semble se faire de l’homme. Quoi qu’il arrive, les deux hommes ont vécu de belles saisons ensemble, et ça, on ne pourra pas leur enlever.

Alors maintenant, on a presque envie de leur demander de choisir : faîtes vous un bisou, ou crachez vous à la gueule. Mais au bout d’un moment, les relations alambiquées, on préfère laisser ça à One Tree Hill. Merci. 

Sources articles : Pro Basketball Talk & Milwaukee Wisconsin Journal Sentinel

Source image : NY Post


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