On ne change pas une équipe surcôtée : le mercato hivernal des Nets devrait finalement être calme

Le 04 févr. 2015 à 21:21 par Clément Hénot

Récemment, l’expression “rumeur de transfert” a souvent été précédée, ou succédée par la franchise des Nets de Brooklyn, il faut dire que les New Yorkais sont en galère et virtuellement éliminés des PlayOffs à l’heure actuelle, quelque chose doit donc changer du côté de Brooklyn.

Parfois, c’était Deron Williams et son alimentation très saine qui devaient mettre les voiles. Le lendemain, Brook Lopez et sa science du rebond étaient également invités à partir pour accueillir l’enfant du pays Lance Stephenson. Même Joe Johnson, l’homme qui a révolutionné le concours à 3 points en 2014 était annoncé sur le départ. Finalement, aucun mouvement n’a eu lieu chez les Nets et Billy King, le Manager Général pense que l’équipe ne bougera plus d’un pouce jusqu’à la fin du mercato hivernal.

“Je pense que l’on doit prendre du recul et laisser nos gars jouer leur jeu. On va bien voir comment on va tenir jusqu’au All-Star Break et on aura ensuite une semaine jusque la deadline, si une bonne affaire se présente, alors nous accepterons.”

“Cherche t-on à transférer nos joueurs à tout prix ? Non. A t-on beaucoup été mentionnés dans les rumeurs de transferts ? Oui, ça fait partie du job. On ne passe pas beaucoup de coups de fil pour des transferts, mais on en reçoit beaucoup et on les étudie. Cependant, à l’heure actuelle, je veux voir ce groupe là évoluer ensemble.”

Deux possibilités s’offrent à nous : soit Billy King est un serial-mytho et nous offre la bonne vieille technique du sous-marin pour réaliser ses transferts en douce en ayant préalablement fait monter les enchères. Soit il préfère largement voir ces multiples liasses de dollars continuer de décevoir sur les parquets, s’entêter et peut-être rater les PlayOffs malgré une luxury tax allègrement dépassée par le club. Ceci dit, ces deux options semblent loin de l’opération “Tout doit disparaitre” supposée par les médias.

Cela dit, pour l’heure, les pétro-dollars russes n’aident pas la franchise à être au niveau que le propriétaire Mikhail Prokhorov est en droit d’exiger au vu des moyens investis. Rien n’est perdu pour les Nets, cependant, il faudrait trouver un sacré pigeon pour pouvoir refourguer ces contrats empoisonnés contre des joueurs à réelle valeur ajoutée.

source image : NJ.com

source texte : Pro Basketball Talk


Tags : Nets