Derek Fisher ne pense pas à la Draft 2015 : il a déjà trop de talents à disposition
Le 21 janv. 2015 à 20:27 par Ludovic
Cette saison, on ne va pas y aller par quatre chemins, les Knicks sont à chier. Effectif bancal, franchise player blessé, manque de talent, les fans de la franchise de New York souffrent en silence. La seule lumière visible à l’horizon semble d’ailleurs être la prochaine Draft.
On en parlait d’ailleurs ce matin : cette nuit, Monsieur Caca rencontrera Monsieur Vomi dans ce qui s’avère être la vraie finale pour avoir le plus de chance de remporter le first pick. Adieu les Lakers ou encore le Jazz : les seuls capables de s’immiscer dans le duel semblent être les Timberwolves. Et tandis que du côté de Philadelphie, on a pris l’habitude de réfléchir toute la saison pour savoir quel jeune universitaire choisir (coucou, Sam Hinkie), du côté de New York, on ne sait pas vraiment faire. Derek Fisher, coach rookie intronisé par Phil Jackson, ne se pose d’ailleurs même pas la question de savoir quel choix serait le meilleur pour son équipe. C’est beau, la fougue de la jeunesse :
“Il n’y a aucun intérêt à penser à quel pick on pourrait avoir quand on jouera Philadelphie étant donné que ce sont les boules qui décideront. Dans mon esprit, il n’y a aucune corrélation. Mais peut être que d’autres personnes voient les choses d’une manière différente.
C’est la NBA. Vous aurez toujours l’opportunité d’avoir de bons joueurs. Mais quand vous avez des fondations, un système et une manière de jouer, ça permet aux bons joueurs que vous avez ou que vous aurez dans le futur de pouvoir avoir du succès.” Derek Fisher
Et cette approche qu’on pourrait qualifier de politiquement correcte, si elle était suivie par tous, constituerait un rempart au tanking ainsi qu’à la refonte du système sensé équilibrer les forces au sein de la ligue. Mais cette tendance n’est pas vraiment adoptée : quand on voit les logiques des Celtics, qui ont mis la quasi totalité de leur effectif sur le marché, et les 76ers qui ne font même plus mine de chercher à gagner des rencontres (on parle bien sûr en haut lieu, et non les coaches ou les membres de l’équipe), on se dit que les Knicks pourraient imiter un modèle qui portera peut être un jour ses fruits. Et puis soyons honnêtes : ce n’est pas avec Travis Wear et Langston Galloway qu’on gagne un titre.
Ainsi, s’il faut reconnaître que les propos de Derek Fisher sont très sensés et font plaisir à entendre, on doute que Phil Jackson ou James Dolan n’acceptent pas d’échanger quelques victoires contre une probabilité plus forte de récupérer, disons, Jahlil Okafor. Perdus pour perdus…
Source article : Pro Basketball Talk
Source image : NY Post