Bilan de mi-saison, édition Pelicans : toujours pas de PlayOffs en vue pour Anthony Davis…

Le 16 janv. 2015 à 08:48 par Bastien Fontanieu

La barre des 41 matches joués est presque dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Direction New Orleans, et avec le sourire car sur place c’est pas la joie…

L’état des lieux

La saison avait commencé avec un mot précis en tête : PlayOffs. En faisant partie de la division la plus hardcore de la Ligue, on voulait voir si ces Pelicans pouvaient assurer une place dans le Top 8 à mi-parcours. Des victoires intéressantes, notamment face aux Rockets (2 fois) et aux Spurs (2 fois), mais aussi des gamelles inexplicables avec autant de talent dans l’effectif (à Indiana, à Charlotte et à Boston), ce qui nous a automatiquement permis de pointer Monty Williams du doigt. Certains soirs, cette équipe peut paraître comme un client solide au printemps, et le lendemain c’est le retour brutal à la réalité : le bilan représente d’ailleurs parfaitement cette mauvaise habitude, avec 19 victoires pour 19 défaites. On soulignera tout de même la belle saison offerte pour le moment par le backcourt Evans-Holiday (32 points, 9 rebonds, 12 passes et 3 interceptions de moyenne), sans oublier l’OVNI qui contrôle absolument tout aux quatre coins du terrain.

Il a assuré : Anthony Davis

Grosse surprise, n’est-ce pas ? Malheureusement coincé avec un coach aveugle et des coéquipiers parfois manchots, AD tente quand même tout ce qu’il peut au quotidien et rares sont ceux qui peuvent aujourd’hui rivaliser avec sa domination des deux côtés du parquet. Exceptionnellement rapide et intelligent en défense (3 contres et 1.5 interceptions en plus de rotations appliquées), il a surtout trouvé son rythme en attaque où certaines soirées deviennent des séances de torture pour la défense adverse. Seul James Harden a offert plus de rencontres au-delà des 30 points, et seul Stephen Curry peut rentrer des tirs sur sa tête. C’est triste à dire, mais c’est malheureusement la vie d’Anthony aujourd’hui : s’il était dans le Top 5 de sa conférence, la discussion pour le titre de MVP n’aurait pas lieu. Tout simplement trop fort, trop tôt, et avec tout ce qu’il faut en trop dans le crâne pour continuer à progresser.

Il a abusé : Eric Gordon

C’est un duel serré qu’Eric a remporté face à Monty Williams, mais son coach a au moins le mérite de se ramener au boulot et à l’heure tous les soirs. Les saisons passent, mais les habitudes ne changent pas pour Gordon qui continue à se blesser à un rythme que même Derrick Rose ne pourrait tenir. Déjà 20 rencontres loupées à cause d’une épaule qui grince, des statistiques en chute libre (10 points de moyenne cette année) et un salaire toujours aussi affolant : 15 millions la chaise roulante, ce qui représente tout simplement le plus gros salaire de la franchise ! On l’enverrait bien à Phoenix pour se refaire une santé, mais son contrat est indélogeable et ses performances sont désormais regardées d’un coin de l’oeil. Triste, car le garçon est bourré de talent et ne craint pas les moments chauds en fin de rencontre. Un cauchemar vivant.

L’action de la saison

Et la suite ?

Alors que le Thunder se payait des blessures à la pelle et que les Suns ne réalisaient pas une saison folle, les Pelicans n’en ont pas profité et abordent la deuxième partie de saison avec un bilan mitigé. Leur place actuelle (9ème) a de quoi donner de l’espoir, mais Phoenix n’est pas prêt de chuter et OKC prépare une remontée fantastique que peu de franchises pourront tenir. Du coup, l’armée de New Orleans semble condamnée à devoir offrir trois nouveaux mois de WTF régulier, avec des victoires impressionnantes suivies par des défaites stupides pour se caler avec Denver dans le coin des équipes moyennes. Dommage, car en possédant un cinq majeur jeune et intéressant, le potentiel est bien là. Mais avec un coach pareil et une défense trop juste (101 encaissés tous les soirs), la table des grands n’est pas prête à offrir une place aux oiseaux du Sud… Bilan projeté : 42 victoires pour 40 défaites.

Source image : Bleacher Report


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