Lionel Hollins critique encore ses joueurs, il veut se faire virer avant David Blatt ?

Le 13 janv. 2015 à 23:20 par Benjamin

Alors que tout semblait aller mieux au début du mois, pour des Nets qui venaient d’enchainer six victoires en sept rencontres, voilà que l’ambiance est à nouveau au plus bas du coté de Brooklyn. Six défaites de rang (dont deux contre Boston et Philadelphie à la maison), avec un famélique 88,8 points marqués par match lors de cette série, et voilà les joueurs de Lionel Hollins de retour à la case départ.

Un Lionel Hollins qui ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour mettre (comme bien souvent depuis sa prise de fonction) ses joueurs au pilori et envoyer de la punchline en leur direction. Dernière en date hier soir, avant la barfight perdue contre Houston (113-99). Interrogé sur le niveau offensif risible de son équipe, l’ancien coach de Memphis a balancé du lourd sans retenue :

“Nous avons établi une identité (offensive), on ne rentre pas de tir. C’est une identité. Je ne sais pas ce que c’est. Peut-être que c’est à cause de moi. Mais ce n’est pas moi qui suis sur le terrain. Je suis sur que dans le vestiaire, quand ils n’ont pas de micro, certains joueurs disent que c’est à cause de moi si ils n’en rentrent pas une”.

Un coach Hollins qui continue donc de tirer à boulets rouges sur ses sujets, pas forcément la meilleure solution pour réaliser une deuxième moitié de saison acceptable. Toujours huitièmes à l’Est à l’heure qu’il est (16-22), les Nets n’ont pas de marge d’erreur et vont devoir se bouger si ils veulent s’éviter la honte de louper les PlayOffs dans une Conférence Est plus qu’abordable.

Il va falloir se serrer les coudes d’ici le All Star break, où un premier bilan sera forcément tiré pour déterminer la direction à prendre pour la fin de saison. Les cas Deron Williams (encore blessé…), Brook Lopez et Joe Johnson seront forcément sur la table, eux qui ont de bonnes chances d’être expédiés ailleurs d’ici la deadline, pour enfin créer une ambiance de travail saine du coté de Brooklyn et ne plus avoir à s’occuper des états d’âmes de stars surpayées.

Abandonné dans tout ça par un patron inexistant (Mikhaïl Prokhorov, qui cherche toujours à vendre aux dernières nouvelles), Lionel Hollins s’en donne à coeur joie et démonte ses joueurs à tout va dans les journaux. Attention à ne pas y aller trop fort, sous peine de perdre définitivement un vestiaire qui n’a déjà pas vraiment l’air de se soucier de lui. En témoigne l’exclusion de Garnett hier après quelques minutes de jeu…

Source : ESPN

Image : myfoxmemphis.com