Hypnotiseur : Doc Rivers recommence ses comparaisons flatteuses au sujet de DeAndre Jordan
Le 06 déc. 2014 à 19:02 par Benjamin
Auteur d’un début de saison particulièrement inquiétant (- 2 points et 2 rebonds par match par rapport à la saison dernière), pour un joueur en fin de contrat cet été, DeAndre Jordan n’a pas perdu l’admiration de son coach, Doc Rivers. Le Doc, qui avait déjà comparé son pivot à rien de moins que Bill Russell par le passé, a encore abusé légèrement pour le remettre en confiance.
Le coach des Clippers a cet fois-ci choisi un autre Hall of Famer pour résumer l’impact de DeAndre Jordan dans son équipe, Dennis Rodman :
“Il fait ces petites choses, à la Dennis Rodman. La façon dont il pose ses écrans, dont il roule vers le panier. Il roule tellement dur vers le panier que même quand il ne reçoit pas la balle, la défense doit quand même le respecter, ce qui donne des positions de tirs à JJ (Redick) ou Blake (Griffiin)”.
“Dennis (Rodman) ne scorait pas, mais il créait tellement d’opportunités pour les autres, je pense que DJ commence à faire la même chose”.
On voit bien que Doc Rivers essaye encore jouer la carte de la flatterie pour motiver un joueur important en mal de confiance, mais si à chaque fois qu’un intérieur aux mains carrées fait son travail en posant des bons écrans et en ouvrant derrière, il est comparé à un Hall of Famer de la trempe de Bill Russell ou Dennis Rodman, on est pas sortis de l’auberge. L’écran de fumée commence à être un peu gros de la part du coach des Clippers, et ce genre de ressort psychologique doit être utilisé avec parcimonie.
Ce n’est en tout cas pas la première fois que DeAndre Jordan est un peu sur-vendu du coté de Los Angeles, puisque ses coéquipiers avaient déjà tenté de le faire passer pour un candidat au titre de Defensive Player of the Year la saison passée. Difficile quand on encaisse 101 pts par match en tant qu’équipe comme lors de l’exercice passé. Même cette année, quand on voit ce qu’il a mangé pour l’instant contre Marc Gasol et DeMarcus Cousins, ça risque d’être compromis pour DJ.
Toujours est-il qu’aux Clippers, on a saisi l’importance capitale de Jordan dans le succès ou non de l’équipe cette saison. Il a marché sur les Warriors (privés de Bogut), lors des derniers PlayOffs, avant de disparaître au second round face à OKC, laissant ses coéquipiers sans dernier rempart. Si L.A. doit aller loin cette année, ce ne sera pas sans un DeAndre Jordan au sommet de ses capacités. Un sommet dont il est loin aujourd’hui, même si il y a du mieux ces derniers temps. Doc Rivers l’a bien senti, mais la psychologie de comptoir a ses limites.
Source : latimes.com
Image : celticfanchat.com