L’Avis du Psy – S02 Épisode 5 : Flip et Brett, esthètes de la fête faite de défaites
Le 05 déc. 2014 à 19:01 par Giovanni Marriette
Déjà la cinquième édition de cet Avis du Psy version 2014-15 et si un duo de joueurs se détachait en début de saison, c’est aujourd’hui toujours un duo, mais de coaches cette fois-ci, qui semble avoir le plus besoin du Psy TrashTalk. Si l’un coule petit à petit avec ses Louveteaux, l’autre vient de découvrir l’ivresse de la victoire, dans tous les sens du terme. Pour le reste, la dose habituelle de pathologies bizarres, de contrôles anti-dopage et de remises en questions… Avis du Psy Saison 2, Episode 5, let’s go.
Place | Joueur | Compte-rendu des visites |
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10° | Carmelo Anthony | Un très long entretien pour commencer cet Avis du Psy. Car c’est un Carmelo Anthony pensif, voire tourmenté, qui s’est présenté ce matin à la clinique. Les défaites s’accumulant au rythme des triangles carrés à New York, “Melo” se pose actuellement beaucoup de questions. Aurait t-il du partir pour l’Illinois ? “Ses” Knicks sont t-ils vraiment si mauvais ? Doit t-il continuer à jouer malgré un corps meurtri par beaucoup de sacrifices pourtant inutiles ? Une longue discussion donc entre les 2 hommes, conclue par le Psy par un conseil à suivre, ou non, par son patient malheureux : faire davantage confiance à ses partenaires (même si c’est Travis Wear, même s’ils sont nuls) et faire de la vie un bonheur, “like a JaVale McGee”. Les choix n’ont peut-être pas été les bons mais aujourd’hui Carmelo reste le roi de New York. Et ça, ça n’est pas donné à tout le monde mon petit gars. Alors profites, souris à la vie et à Quincy Acy. |
9° | Nikola Mirotic | Consultation obligatoire pour l’Espagnol. Ridiculisé par Kemba Walker mercredi soir, le grand et costaud barbu est la cible de toutes les moqueries depuis, et ce à travers les continents. Un peu hanté par cet évènement, le patient rookie a logiquement demandé au Psy quelques tranquillisants afin de réussir à dormir au lieu de ressasser sans arrêt ce ridicule souvenir… En bon trashtalker, le Psy a d’ailleurs invité Nikola à parler à Kemba du bilan de son équipe la prochaine fois qu’ils se rencontreront. Plusieurs phrases ont été retenues pour la prochaine rencontre mais seulement l’une d’elles a été retenue : “c’est bien l’ami, bosses tes cross, t’en auras besoin au mois de mai sur les playgrounds quand moi je jouerai les PlayOffs”. #FinDuGame |
8° | Monta Ellis | Au bout d’un moment, il fallait bien que quelqu’un se pose les bonnes questions. Et malgré les effets de style, toutes les réponses n’étaient pas ici. Trop de performances de glouton pour Monta Ellis pour qu’il échappe au désormais contrôle anti-dopage “made in le Psy”… Un match de mammouth |
7° | Stan Van Gundy | Quelle tristesse que ce bordel actuel à Detroit. Surtout pour un mec n’ayant jamais connu une saison à moins de 50% de victoires et ayant gagné 374 matches sur les 598 qu’il a coaché depuis plus de dix ans… Quelle tristesse pour lui de devoir composer avec Brandon Jennings, Josh Smith et Andre Drummond, 3 joueurs talentueux mais dont le QI cumulé n’arrive peut-être pas à celui d’un gosse de CM2… Pas étonnant dans ces cas-là de le retrouver grattant à la porte du cabinet, suppliant qu’on lui fasse un garrot et qu’en finisse dans le calme avec cette vie de merde… C’est donc un Psy un peu démuni qui a du rassurer le sosie de Mario Bros, en lui montrant notamment des highlights de “J-Smoove” époque Atlanta, histoire de lui rappeler que non, ses joueurs ne sont pas à chier, ils n’ont juste pas envie. Par contre, le Psy a sorti la carte de fidélité car pour Stan, la saison risque d’être longue comme un jour sans pain… |
6° | Arron Afflalo | Ouah ouah ouah. Rarement vu à la clinique un tel dispositif de sécurité pour accueillir un patient. Considéré comme très dangereux par la NBA, le FBI, la CIA, le FMI et même les PTT, l’ailier des Nuggets est donc arrivé en consultation pieds et poings liés, au moins jusqu’à la piqûre commandée par le chef de service. Faut dire que les faits sont là en même temps… De la vieille école, le Psy a un moment tenté de penser à ce qui se serait passé si Arron avait réalisé ce geste dans les 90’s. Mais il a rapidement du se remettre au boulot pour finalement prescrire au bad-boy d’un soir tout un lot de calmants sans oublier le traditionnel rappel à la loi au cas où la distribution de cravate venait à se reproduire. Méchant garçon. |
5° | Drake | Alerte orange dans le rap-game ! Toronto est en tête de la Conférence Est et semble tenir la route sur la durée, du moins pour le moment. Du coup, cette belle mascotte de Drake va probablement bientôt vouloir surfer sur la vague Dino pour balancer des sons bien dégueulasses et bien commerciaux, histoire de vanter, si possible, encore un peu plus sa franchise de cœur. Sauf qu’ici on a peur que la fanitude se traduise par un hymne du style “On est champions” de Johnny en 2002 ou encore “Le kanak” de Francis Lalanne en 98… Vous connaissez pas les jeunes ? Bah le Psy il connait lui. Et en aucun cas il ne veut revivre ce traumatisme de l’ouïe qui l’a hanté pendant des années… Alors s’il te plaît Aubrey Drake, fais de la musique ok, mais laisse les Raptors en dehors de tes délires car basket et rap ne font pas toujours bon ménage. Jurisprudence Toni Pi wesh. |
4° | Jeremy Lamb | Celui-là est là à la demande spéciale du Psy. Car il est pas fou le mec… Il a vu ce à quoi ressemblait Jeremy Lamb depuis quelques semaines/mois. Déjà connu pour être tout sauf allergique au shoot, un genre de Waiters sans les muscles, Lamb a donc profité de l’absence de Russ’ et Kev’ pour s’éclater tout seul. On connait tous le proverbe avec les chats, les souris qui dansent toussa toussa… Et bien Jeremy c’est exactement ça. Le gamin s’est gavé en mode Kobe du pauvre et risque de mal vivre sa mise au ban et au banc suite aux retours successifs des deux re-sta de la franchise. L’avis du Psy ? Aller faire un tour en ligue développement car là-bas, personne ne lui en voudra de prendre 30 tirs. Ça sert à ça d’ailleurs la D-League, régler son mode Balek’. parfait pour Jeremy. |
3° | LeBron James | On rentre dans le haut du panier niveau pathologie avec le retour à la clinique de LeBron James. Le problème cette semaine ? Et bien c’est justement qu’il n’y en a pas… Et ça “LiBronne” ne le supporte pas. Une semaine sans exploit de sa part ni critiques de ses détracteurs le rend fébrile car il aime évidemment cristalliser l’attention sur ses larges épaules. Et un Jimmy Butler élu joueur du mois à l’Est aura d’ailleurs fini de l’enfoncer plus bas que terre… Désireux d’être encensé chaque jour que sa vie fait, c’est tout gêné qu’il a donc demandé au Psy de le brosser un peu, dans le sens du poil si possible. Peu importe si ce n’est pas sincère, tout ce que LeBron veut entendre, ce sont quelques mots doux. Malheureusement pas dans les cordes ni dans les compétences du psy, ce qui a donc poussé ce dernier couper court à l’entretien en l’envoyant se faire mousser chez Nazr Mohamed. Oh c’est bon si on peut plus rigoler entre anesthésistes… |
2° | Brett Brown | Attention attention ! Le mec a pris la plus grosse cuite de sa vie au soir de la première victoire de la saison, et c’est bien évidemment mérité et humain. Par contre faut se remettre au boulot maintenant Brett. Parce que la rumeur court que ça parle déjà de PlayOffs dans les repas de famille et rien que pour ça, le Psy se devait de lui mettre un gros stop. Il semblerait que cette victoire espérée depuis si longtemps ait donc un peu trop mis en confiance l’ancien disciple de Pop, de quoi activer le plan rouge en attendant les prochains matches. Vu son état d’euphorie, le mec est quand même capable de décaler Nerlens Noel à la mène alors on va rester vigilant. En même temps, on le serait à moins… |
1° | Flip Saunders | On ne sait plus quoi faire pour Flip à la clinique et lui non-plus d’ailleurs… Perdre contre les Sixers… Pour vous donner une idée c’est comme se faire battre au rebond par Mimie Mathy ou jouer moins bien que les acteurs de Plus Belle la Vie. En gros c’est la honte quoi… 4 wins et 13 branlées pour le bilan, dont cette défaite de la te-hon face à une CFA 2, de quoi donc se poser de sérieuses questions quant à l’habilité de cet homme à coacher une équipe NBA, aussi limitée soit t-elle… C’est donc un patient défoncé au whisky que le Psy a découvert aujourd’hui devant la porte de son cabinet, preuve de l’appel au secours de celui qui devrait être le tremplin d’Andrew Wiggins plutôt que le poids qui coule une bande de tocards vers les bas-fonds. Le pire c’est que selon ses dires, contrairement à des coaches qui n’arrivent plus à se cacher, Flip ne le ferait même pas exprès et ferait même tout pour rendre ses joueurs compétitifs… Il y a des jours où le Psy est dépassé et n’a pas de solution, aujourd’hui en est un. |
C’est tout pour cette cinquième levée de la saison, entre une nouvelle fois coaches en sursis et patients à deux doigts de péter. On a décidé d’arrêter de vous communiquer le classement annuel pour de plus grandes surprises en fin de saison mais sachez juste que ça bouge sur le podium. On vous donne sans plus attendre rendez-vous vendredi prochain, pour voir si les JR Smith, JaVale McGee ou autres habitués de la clinique daignent bien sortir leurs frimousses. Et d’ailleurs on vous cache pas que ça ne nous déplairait pas… D’ici-là, ouvrez l’œil et n’hésitez pas à nous relater tout comportement suspect. Le Psy vous en sera bien reconnaissant…
image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk