Fallait s’y attendre : après seulement 8 matches, Kobe Bryant est déjà au bout du rouleau …

Le 13 nov. 2014 à 11:06 par Giovanni Marriette

Il a beau être meilleur le pointeur de la ligue, il a beau être sur le point de dépasser Michael sur le podium des plus grands scoreurs de l’histoire, Kobe Bryant est à 2 doigts de la dépression. Sa dernière consultation chez le psy n’a apparemment pas porté ses fruits et c’est chez nos amis et confrères américains que le Mamba s’est épanché sur son mal-être du moment …

Après une nouvelle défaite cette nuit face aux Pelicans, les Lakers sont désormais à créditer d’un bilan de 1 victoire et 7 défaites, le plus faible début de saison de la franchise depuis les années 50, soit la période ayant vu naître le “Mamba”, à quelques années près. Et malgré le fait d’être chaque soir sous le feu des projecteurs grâce au simple fait de s’appeler Kobe, ce dernier risque de passer une saison très compliquée, au milieu d’un effectif famélique, privé de surcroît de Steve Nash et Julius Randle… Un peu comme si un mec avait retapé 10 fois sa seconde, pour se retrouver entouré d’une bande de kikoolol, lui qui voudrait simplement que tout le monde bosse un peu…

C’est dans ce contexte que le meilleur marqueur de la ligue (27,5 points) s’est confié hier au latimes.com, confirmant ainsi son fragile état mental actuel… Morceaux choisis :

Sur les Spurs :

“Je ne sais pas si je peux exprimer à quel point je suis jaloux de Tim Duncan, Manu Ginobili, Tony Parker et Gregg Popovich. Le fait qu’ils soient restés ensemble tout au long de leurs carrières, je suis extrêmement jaloux de ça… C’est comme si Pau (Gasol), Lamar (Odom), Phil (Jackson) et moi étions toujours ici ensemble, après toutes ces années… C’est incroyable !”

Auteurs une nouvelle fois d’une prestation défensive digne d’un match de Nationale 3 finlandaise, les Lakers ont également, une nouvelle fois, été trop dépendant de Kobe, “l’obligeant” à shooter à 28 reprises (pour 10 réussites). Un schéma reproduit malheureusement à chaque sortie des Angelinos, et dont les adversaires se gargarisent depuis le début de saison… Kobe, lui, semble sans réponses au marasme, malgré une pointe d’humour que l’on considérera ici comme une façon de se voiler la face pour éviter de dire ce qui fâche : ces Lakers sont nuls et vont le rester…

“On est dans un trou et j’essaie petit à petit de nous en sortir. Je vais peut-être arrêter de prendre des shoots et passer davantage la balle … je vois très bien le genre de choses que l’on doit améliorer. On doit juste continuer à bosser encore et encore…”

Notons que le “on doit continuer à bosser” est déjà le 150ème du nom cette année dans la bouche de notre pauvre ami.

Pour résumer, Kobe est mélancolique, admirateur et faussement optimiste pour la suite de la saison. Tout bien réfléchi, ce n’est peut-être plus le Psy TrashTalk qu’il devra maintenant consulter, mais carrément un psychiatre… Nous en tout cas, on a mal pour lui.

Source : latimes.com

image de couverture : dribblepenetration.net


Tags : Kobe Bryant