Lance Stephenson : “Born Ready” mais avec du retard à l’allumage cette saison

Le 04 nov. 2014 à 18:14 par Alexandre Martin

C’est peu dire que d’affirmer que le début de saison de Lance Stephenson est décevant. L’arrière – arrivé cet été chez les Hornets – ne tourne qu’à 7,7 points de moyenne sur les 3 premiers matchs et à 29,6% au tir en plus ! Il n’y a pas encore de quoi vraiment s’inquiéter mais Sir lancelot doit redresser la barre rapidement.

Enfin surtout en terme de scoring puisqu’il en est à 8/27 au tir depuis le 29 octobre et cette victoire à l’arraché des Hornets face aux Bucks pour ouvrir leur saison. C’est trop peu de tirs pris et alors c’est tellement famélique au niveau des tirs rentrés qu’il vaut mieux ne pas trop en parler… D’ailleurs, samedi contre les Grizzlies, Steve Clifford a carrément laissé Stephenson sur le banc dans le quatrième quart (pour souffler ?) d’un match que Charlotte a fini par perdre de deux points dans un match au score d’Euroleague (71 – 69). Ce bon Lance a du mal à se lancer offensivement dans sa saison. Il en est conscient et sait parfaitement ce qu’il doit faire comme il l’a expliqué à Rick Bonnell du Charlotte Observer :

“J’ai essayé de de créer des choses. J’ai laissé le jeu venir à moi lors des derniers matchs et ça s’est fini par pas grand chose. Je dois être plus agressif, je dois être en mode ‘attaque’.”

Pour être honnête, Lance n’a pas non plus totalement perdu son jeu. Il prend du rebond (10 par match), il envoie du caviar (6,6 en moyenne) et il a semblé bien mieux contre les Knicks dimanche où il a effectué un gros 3ème quart (12 points) avant de se faire clouer sur le banc par son coach qui n’a pas apprécié les quelques pertes de balle de son swingman et qui lui a préféré Gary Neal pendant une bonne partie du money time. Difficile à avaler pour Stephenson que de se retrouver sur le banc en fin de match mais il aborde cette situation de manière très professionnelle :

“C’est dur mais ça fait partie de la vie d’un pro. Apprendre les systèmes, apprendre à connaître de nouveaux coéquipiers, ne pas être frustré, continuer de jouer malgré mes erreurs et essayer de faire jouer les autres. Je joue à l’instinct et quand mes coéquipiers commenceront à comprendre mes instincts, nous serons une bien meilleure équipe.”

Cette attitude de Lance Stephenson est plutôt de bon augure. Il doit s’adapter afin de ressembler réellement à ce joueur que beaucoup d’observateurs décrivaient comme le “steal” de l’été avec ses 3 ans à 27 millions. Il le sait mais les Hornets – notamment leur coach – doivent également comprendre quel genre de joueur est Stephenson. Il perd des ballons c’est vrai. Il est un peu foufou, c’est vrai. Mais il peut aussi faire basculer n’importe quelle rencontre par son activité des deux côtés du parquet, il peut défendre le meilleur extérieur adverse tout en crossant le meilleur défenseur à l’autre bout. Le principal problème de Charlotte est l’attaque qui ne repose quasiment que sur deux joueurs (Walker et Jefferson) et qui en devient beaucoup trop prévisible car trop peu variée. En forme et avec la confiance de tous, Lance peut changer radicalement ce visage morose présenté par les joueurs de Clifford en phase offensive.

Lance Stephenson doit se hisser au niveau de ce challenge qui s’offre à lui et le coach des Hornets doit tout faire pour que le trio Kemba – Lance – Big Al fonctionne. Il se peut que ça prenne un peu de temps mais ça va venir…

Source : ProBasketballTalk

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