Mémoire sélective : les Pelicans lèvent leur option sur Anthony Davis, mais oublient Austin Rivers
Le 26 oct. 2014 à 16:24 par Clément Hénot
Lors de la Draft 2012, les New Orleans Pelicans, qui étaient encore les Hornets à l’époque, disposaient du 1er choix de Draft, et du 10ème également. Ils ont donc choisi respectivement un jeune et frêle pivot mono-sourcilleux et un “fils de” entouré d’une très grande hype avant son arrivée dans la ligue.
Depuis, Anthony Davis a connu une ascension fulgurante au point de déjà s’imposer comme l’un des tous meilleurs intérieurs de la ligue, et même postulant au titre de MVP pour les plus présomptueux. Par contre, Austin Rivers, quant à lui, n’a cessé de décevoir et a vu son temps de jeu fondre comme neige au soleil au vu de ses prestations insuffisantes compte tenu de son statut. Du coup, c’est le plus logiquement du monde qu’ils ont levé leur option sur Davis, qui est en train de devenir une superstar, et qu’ils ne l’ont pas fait pour Rivers, qui est un peu moins en train de devenir une superstar…
“Les Pelicans aiment bien le joueur qu’est Rivers, mais ils préfèrent décliner leur option pour des raisons financières.” – affirme Jimmy Smith du New Orleans Times Picayune
La non-prolongation d’Austin Rivers arriverait à point nommé pour offrir un contrat maximum au monosourcil, lorsqu’il arrivera au terme de son contrat rookie. Il faut dire qu’il le mériterait bien après avoir signé 20.8 points à 51.9% aux tirs, 10 rebonds, 1.6 passe et 2.8 contres par match l’an dernier. De plus, il a déjà été champion olympique et champion du monde avec Team USA. On vous a dit qu’il irait loin ce bonhomme ? Pendant ce temps, Austin Rivers tourne à 7 points, 1.8 rebond et 2.2 passes en carrière, et doit toujours détruire LeBron James sur le parquet.
Pour l’heure, les Pelicans vont devoir se concentrer sur leur objectif : les PlayOffs, car sans les pépins physiques de Jrue Holiday, Eric Gordon et Ryan Anderso,, cette team peut embêter pas mal de monde, même à l’Ouest. Anthony Davis va devoir porter tout ce beau monde sur son sourcil, et Austin Rivers va devoir profiter de sa dernière saison en Louisiane.
source image : Fan Sided
source texte : NOLA.com