Fayot : Carlos Boozer a compris comment assurer son temps de jeu

Le 09 oct. 2014 à 18:54 par Ludovic

Récupéré par les Lakers durant l’été, Carlos Boozer s’habitue petit à petit à ses nouveaux coéquipiers. Son rôle pourrait être assez important, étant donné qu’il figure dans le 5 de départ imaginé par son coach, Byron Scott.

Lundi, il faisait d’ailleurs son premier match avec la franchise de Los Angeles. Auteur de 6 points et 4 rebonds en 21 minutes, il a pu participer à la victoire des Lakers sur les Nuggets de Denver, sur le score de 98-95. Ce qu’il a retenu du match ?

Steve est incroyable. Il est vraiment bon. J’aime jouer avec Steve. Il rend le jeu tellement facile – belle vision, de bonnes prises de décisions.

Un tantinet fayot, le Booz ? Peut être, peut être pas. Alors qu’il avait galéré avec les blessures la saison dernière, offrant des faibles statistiques (6,8 points et 5,7 passes décisives) par rapport à ses standards en carrière, le Canadien semble reprendre possession de ses moyens physiques. Tous ? Non, faut pas déconner, il aura toujours des petits soucis par ci, par là, mais Steve Nash semble prêt à revenir d’une meilleure façon que l’an dernier. Lors du match face aux Nuggets, il a sorti 11 points et 5 assists en 20 minutes : encourageant.

Il va créer un shoot pour vous, donc tout ce que vous avez à faire, c’est le prendre. Il fait tout le boulot pour vous.

Bon, ça commence à se voir, Boozer est en train de clamer son amour à son meneur, et espère sans doute se goinfrer de ses caviars. Mais ce n’est pas le seul qu’il porte aux nues. Kobe a lui aussi droit à son polissage :

Il semble en bonne forme. Il peut scorer, mais il fait aussi du bon boulot pour attirer la défense afin que nous puissions prendre des shoots.

Stop, n’en jetez plus. Le 5 de départ des Lakers devrait être composé de Boozer, Jordan Hill, Wesley Johnson, Kobe et Steve Nash. Et Boozer s’imagine déjà en trio avec les deux derniers, façon le bon, la brute et le truand :

On a une bonne cohésion (chemistry, en vo). Le QI de notre équipe est très haut, surtout nous trois.

Carlos Boozer semble bien intégré à son nouveau groupe. Il aura tout intérêt à confirmer ces bonnes dispositions, parce qu’un certain Julius Randle ne laissera pas passer sa chance, s’il l’obtient. L’ancien Bull a, en tout cas, compris comment mettre les patrons de l’équipe dans sa poche.

Source article : LA Times

Source image : Bleacher report