Russell Westbrook ne kiffe pas le nouveau contrat TV : “On se fait vraiment voler”

Le 09 oct. 2014 à 19:49 par Clément Hénot

La NBA est un business, tout le monde est au courant des règles du jeu, et encore plus lorsqu’il y a du pognon à la clé. Certains joueurs pensent que ce contrat ne leur profitera pas, et aujourd’hui c’est Russell Westbrook qui monte au créneau.

Après la signature du contrat faramineux de 24 milliards de dollars sur 9 ans entre la NBA et les chaines de télévision chargées de diffuser les matches sur l’antenne nationale. Certes, le salary-cap va augmenter, passant de 63 à 90 millions de dollars par équipe, et les contrats aussi (par exemple, le contrat maximum passera de 120 millions à 180 millions de dollars sur 5 ans), mais les revenus de la NBA et des propriétaires de franchises également. Et selon le Brook de l’Ouest, les joueurs y perdent au change.

Just off phone w/ Russell Westbrook, who joined chorus of guys reacting to TV deal: “We (players) definitely get robbed in certain ways.”

— Zach Lowe (@ZachLowe_NBA) 7 Octobre 2014

“Au téléphone avec Russell Westbrook, qui vient de réagir au nouveau contrat TV : “Nous (les joueurs) sommes vraiment volés d’une certaine manière…”

Il semble tout de même qu’il soit agréable de se faire voler à 80 millions de dollars sur 5 ans… Et ce même s’il est vrai que, comme son coéquipier et MVP en titre Kevin Durant l’expliquait, les superstars de la ligue sont sous-payées. Cette citation peut à juste titre paraitre absurde. Mais lorsque l’on voit les revenus pouvant être générés par lui même, LeBron James, Kobe Bryant ou encore Chris Paul et Blake Griffin, il est vrai que les joueurs rapportent plus d’argent à leur franchise que cette dernière ne leur en donne. Voilà pourquoi certains joueurs comme LeBron ou Lance Stephenson ont signé des contrats à court terme, afin d’être libre pour renégocier selon le nouveau salary-cap, et ainsi prétendre à plus d’argent.

Une nouvelle fois, un débat concernant la thune est soulevé en NBA, et n’a pas fini de faire jaser à l’heure ou les nouveaux contrats battent des records, en sachant que ce n’est que le début. Le nouvel accord collectif devra être renégocié en 2017, l’occasion pour la NBA de nous “offrir” un nouveau lock-out ?

source image : Daily Thunder
source texte : SLAM Online