Sans Franchise Fixe : Michael Beasley mis à l’essai par les Spurs

Le 17 sept. 2014 à 20:02 par Benoît Carlier

Gentiment prié d’aller voir ailleurs par le Heat cet été, Michael Beasley est à la recherche d’une nouvelle franchise susceptible de l’accueillir la saison prochaine. Courageux, les Spurs sont actuellement en train d’évaluer son degré de fiabilité avant de lui offrir une chance.

À 25 ans, le second pick de la Draft 2008 enchaîne les CDD sans laisser de souvenir impérissable dans les différentes villes qu’il a fréquenté. Souvent jugé instable et puéril, Michael Beasley est trop inconstant, trop peu concerné aussi, et ce malgré un talent indéniable. On vous parlait ici de ses problèmes à s’installer dans une franchise dans la durée, et rien n’a changé en l’espace d’un mois pour le natif du Maryland. En effet, après une nouvelle tentative ratée à Miami, il enchaîne les workouts sans véritable succès pour le moment. Mais surprise, une lueur d’espoir vient de surgir à l’horizon. Tout juste nommés champions après une victoire nette et sans bavure face à … Miami en Finales NBA, les Spurs ont décidé de tester le garçon cette semaine. On sait que Gregg Popovich est un magicien capable de transformer ses hommes en de véritables machines à gagner une fois bien intégrés au sein du collectif texan.

Or, depuis qu’Aron Baynes a souhaité aller voir ailleurs, les Spurs se retrouvent avec seulement 14 contrats garantis et disposent donc encore d’une place à pourvoir dans leur effectif en vue de réaliser le back-to-back en 2015. En bon opportuniste, Michael Beasley pourrait en profiter pour poser ses valises à l’AT&T Center. Car s’il n’a joué que 55 matches avec Miami la saison dernière, cet amoureux de Marie-Jeanne valait tout de même près de 8 points et 3 rebonds en 15 minutes de jeu. Un apport qui, s’il était régulier, pourrait offrir à Pop une belle alternative derrière Kawhi Leonard par exemple.

On se rappelle que Beasley avait des moyennes de 19 points par soir lors de son passage à Minnesota en 2010-2011. Et si l’environnement bosseur et rugueux de SA lui servait de déclic ? Il suffit d’y croire finalement !

Source : Yahoo! Sports | Image de couverture : Getty Images