“Cette année, c’est la mienne” : Austin Rivers annonce sa saison, aussi beau parleur que Papa !

Le 06 sept. 2014 à 01:16 par Bastien Fontanieu

Après deux années particulièrement décevantes depuis sa Draft en 2013, le jeune Austin espère enfin confirmer la hype énorme qui existait autour de lui par le passé pour lancer sa carrière professionnelle et fermer de nombreuses bouches.

Quelques 7 points de moyenne à 39% au tir et 60% aux lancers : voici les statistiques que le fils du fameux Doc Rivers a proposé chez les pros en deux petites campagnes, donnant énormément de crédibilité à la  théorie selon laquelle les chiens peuvent aussi faire des chats. Si le talent existe bien chez Austin et que sa capacité à parler tout haut tout fort a été efficacement transmise par le paternel, ses débuts en NBA restent chaotiques pour le moment et ça heureusement il l’a bien compris. Du coup, en ayant pris conscience des déceptions qu’il a créé et surtout du transfert initialement réalisé autour de lui afin d’attirer Omer Asik, le phénomène formé à Duke s’est fixé pour objectif de bosser comme un dingue cet été et de revenir avec une mentalité toute neuve : finies les actions après 15 secondes de dribbles et un floater qui fait airball pour impressionner la foule, désormais on rentre dans l’arène et on se mesure vraiment face aux autres arrières de la Ligue.

J’ai travaillé de façon consistante, pendant tout l’été. J’ai gagné près de 5 kilos de muscles et j’ai vraiment développé la partie supérieure de mon corps : cette année, c’est la mienne. J’ai compris que je ne pouvais pas tout contrôler, les gens qui bossent dans les bureaux vont prendre leurs décisions, donc je dois me concentrer uniquement sur ce que je suis censé faire : jouer.”

Les Pelicans se frottent donc les mains en voyant leur pépite enfin prendre son boulot au sérieux, lui qui aura un temps de jeu bien plus important dans la rotation de Monty Williams avec le départ de Brian Roberts vers Charlotte cet été. Ce dernier occupait de façon régulière le job de remplaçant officiel pour Jrue Holiday, offrant une production plus que correcte pour un meneur en sortie de banc. Maintenant à la bataille avec Russ Smith drafté il y a quelques semaines, Austin Rivers n’a plus d’excuses et devra montrer que ses progrès sont aussi bien visibles dans un gymnase vide que devant 20.000 personnes : ça tombe bien, si les Pelicans veulent aller en PlayOffs il faudra ce genre de progression venant de lui. On sait que le garçon a davantage un profil d’arrière-scoreur que celui de meneur-créateur, mais s’il a été sélectionné par New Orleans il y a quelques mois c’était bien pour mettre la balle dans l’arceau. Après deux saisons sans vraiment y arriver, c’est l’heure de payer.

Il a tout ce qu’il faut pour devenir une belle surprise sur cette campagne, que ce soit du temps de jeu ou un ailier-fort affolant à ses côtés. Plus le droit à l’erreur, cette année sera pour Rivers !

Source : NOLA.com

Source image : PelicanDebrief