Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : John Wall (#26) !
Le 06 août 2014 à 15:50 par Bastien Fontanieu
Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Cinquième étape rapide aujourd’hui, puisque c’est John Wall qui va accélérer le rythme !
On devrait limite se dire que John Wall est un rescapé de la vie, lui qui a réalisé sa formation en partie aux côtés de… DeMarcus Cousins, à Kentucky. Quelques restes de cette entente sont encore visibles au quotidien, le meneur des Wizards montrant une exubérance et une confiance en lui époustouflante. C’est notamment parce qu’il écrivait le mot ‘PlayOffs’ sur ses godasses avant chaque rencontre de la saison passée que la fusée a qualifié la capitale aux batailles du mois de Mai. C’est aussi parce que John Wall est capable de clasher Barack Obama sur son tir, en lui disant qu’il ressemble au sien lorsqu’il revient d’une blessure, que le gamin progresse aussi rapidement. Au point de devenir un All Star la saison passée, un statut qui devrait se répéter dans les années à venir quand on voit le paysage de la Conférence Est.
“John Wall ? C’est la plus grande gueule que je connaisse. Clairement. Il parle toujours, que ce soit de la rivalité entre Kentucky et Florida ou quoi que ce soit d’autre.” Chandler Parsons
Peu importe la taille, la réputation, le niveau ou le physique qu’il affronte, John assure son quota de blabla. Sur une action ultra rapide dont lui seul à le secret, il se tapera les pectoraux devant vous car il sait qu’il est inarrêtable. Le moindre tir important rentré, et on a droit à une petite danse ou une série de gestes en direction du public. Ses adversaires y ont tous droit, qu’ils fassent plus de 2m20, soient encore au lycée, ou possèdent une carrière légendaire. Il n’y a rien qui puisse intimider le meneur de Washington, et c’est bien là la qualité principale d’un vrai trashtalker. Quand certains comme Kevin Garnett feront les marioles devant les petits mais feindront devant les grands, Wall n’en a tout simplement rien à foutre et adore aboyer dans la gueule de son vis-à-vis. Il lui manque simplement un petit tir extérieur régulier pour devenir injouable, que ce soit sur le terrain comme dans ce classement.
Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa belle progression, sa capacité à parler devant n’importe quel adversaire, son parcours à Kentucky et sa formation avec Sam Cassell. Crédibilité : 25%.
Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.
#30 : Mario Chalmers (ici)
#29 : Draymond Green (ici)
#28 : Brandon Jennings (ici)
#27 : Tyson Chandler (ici)
Source image : BlogSoHard