Tim Duncan : “Heureux d’avoir l’occasion de s’enlever ce mauvais goût de la bouche”
Le 01 juin 2014 à 15:05 par Alexandre Martin
Il y a un an les Spurs ont perdu les finales face au Heat avec toute la dramatique qu’a occasionné ce fameux match 6 et ce tir assassin de Ray Allen. A un rebond près, à un shoot près, le grand Timmy aurait pu se baguer un cinquième doigt… Et Duncan a beau être un sage, l’esprit de revanche est bien là. Il s’agit pour San Antonio d’aller au bout d’une superbe saison et, surtout, d’effacer enfin ce goût amer qui peuple les bouches texanes depuis juin 2013.
Les propos de Tim Duncan relayés dans ce tweet de Kevin Ding sont on ne peut plus clairs :
Tim Duncan : “Nous sommes heureux que ce soit le Heat encore… Nous avons toujours un mauvais goût dans la bouche”
Tout au long de la saison, ce “mauvais goût” s’est senti chez les Spurs qui, en gagnant 62 matchs, se sont assurés l’avantage du terrain du début à la fin des PlayOffs. Ce qui fait déjà une première grosse différence par rapport aux finales de 2013 où les Spurs avaient dû aller jouer le match 7 en Floride après ce match 6 horrible pour eux mentalement. Deuxième grosse différence : le banc ! Les remplaçants des Spurs – emmenés par un Manu Ginobili bien meilleur que l’an dernier et par un Boris Diaw superbe hier – ont été très productifs la nuit dernière :
Le banc des Spurs a marqué 51 points (hier) pendant que le banc du Thunder n’en marquait que 5. 46 points d’écart entre deux banc, c’est le plus grand différentiel tous matchs confondus cette saison.
Effectivement, si les Spurs protègent bien leur avantage du terrain et que leur banc leur amène de belles productions, la bague ne sera pas loin. Tim Duncan y croit dur comme fer comme rapporté dans ce tweet d’Adam Zagoria :
Tim Duncan : “Nous devons gagner encore 4 matchs. Nous allons le faire cette fois-ci.
Déterminé le grand Timmy ! En tous cas, les Spurs sont bel et bien au rendez-vous et même si, bien évidemment, le double champion en titre entend réussir le Three-Peat, les hommes de Gregg Popovich seront là, le ballon va circuler, les 3 points vont pleuvoir et Duncan va encore nous faire oublier qu’il a 38 ans…
Source : bleacherreport.com
Source image : smh.com