Bilan des Raptors : une saison historique et un très bel avenir à l’horizon !

La franchise des Toronto Raptors a connu cette année la plus belle saison de son histoire ! Entre un retour en PlayOffs et la naissance de l’identité “We The North“, la franchise canadienne a retrouvé le devant de la scène dans la Conférence Est. Bilan d’une épopée lourde en transitions !

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Dans la Preview de l’Atlantic Division faite en début de saison (ici), les ambitions étaient revues à la hausse pour Toronto. La franchise se présentait avec un nouveau General Manager, Masai Ujiri, tout juste débarqué du Colorado. L’effectif n’avait pas beaucoup changé par rapport à l’an passé. Mené par l’ancien All-Star Rudy Gay, il se composait de jeunes joueurs talentueux tels que Kyle Lowry, Jonas Valanciunas, T-Ross et Amir Johnson. DeMar DeRozan était au bord de franchir un pallier dans sa carrière et il l’a clairement fait ! L’arrière de 24 ans est devenu le grand leader de l’équipe jusqu’au bout des PlayOffs. Côté médiatique, l’enfant du pays et accessoirement rappeur Drake a intégré l’organisation. Engagé avec un soit-disant rôle de conseiller, il a surtout fait la promo des Raptors !

Ce qui s’est vraiment passé :

Le début de saison est laborieux pour les Toronto Raptors. Mais c’est à l’image de toute la Conférence Est ! Défaite sept fois lors de ses douze premiers matchs, la franchise canadienne est tout de même leader de sa division ! Après un léger retour à la normal, les prestations restent poussives et beaucoup de regards se portent sur Rudy Gay. L’ailier est au centre des reproches et la décision tombe début décembre : il est transféré aux Sacramento Kings contre Greivis Vasquez et Patrick Patterson. C’est un tournant dans la saison des Raptors ! Sans véritable star, un collectif en béton armé voit le jour et c’est à mettre au crédit de Dwane Casey. Suite au départ de Gay, Toronto remporte dix matchs sur quinze et commencent de plus en plus à rêver de la Postseason. Kyle Lowry et Terrence Ross réalisent des performances impressionnantes. DeMar DeRozan, lui, prend les commandes de l’équipe et devient un redoutable atout offensif et défensif. L’organisation franchit les 47 victoires en saison régulière et retrouve les PlayOffs pour la première fois depuis 2008. Elle bataillera jusqu’aux ultimes secondes du Game 7 face aux Brooklyn Nets avant de s’incliner au First Round.

L’image de la saison :

Le symbole de l’identité canadienne durant les PlayOffs. Un raz-de-marrée de supporters envahira le Maple Leaf Square de Toronto ! (Source Photo : Toronto Raptors)

On ne l’attendait pas, il a cartonné :

Terrence Ross. Comme mentionné plus tôt, DeMar DeRozan était attendu cette saison. On ne pensait pas qu’il allait exploser à ce point mais ce n’était pas totalement une surprise. T-Ross, lui, abordait seulement sa deuxième année ! Débutant avec un rôle de sixième homme, ses prouesses offensives (et le départ de Rudy Gay) lui ont offert une place de titulaire qu’il a su accaparer. À part défendre son titre acquis au Slam-Dunk Contest l’an passé, le jeune ailier a surtout travaillé sur sa défense et est devenu un assassin en transition ! Fin janvier, il pète un record personnel face aux Knicks avec la bagatelle de 51 points ! À l’occasion, il plante dix tirs à 3-points dans la rencontre. Sa vélocité et ses capacités lui valent plusieurs apparitions dans les Top-10, notamment lors d’un match face aux Nuggets et Kenneth Faried… Mais le joueur revient à la réalité dès la Postseason. Encore trop jeune pour les PlayOffs, Ross est totalement passé à côté de l’enjeu, incapable de trouver le cadre. Luttant pour chaque point face aux Nets, Dwane Casey n’a eu d’autre choix que de le laisser sur le banc.

On l’attendait au taquet, et il a abusé :

Landry Fields. Les saisons passent et les interrogations s’empilent pour le joueur de 25 ans ! Depuis son année de rookie prometteuse à New-York, le ciel s’est assombri et son rebond à Toronto est pour l’instant un échec. Blessé ou laissé de côté, Fields n’a participé qu’à 81 rencontres en deux ans. Cette saison, il n’est entré sur les parquets qu’à trente reprises pour pas grand chose : 10 minutes de jeu et une moyenne de 2,3 points par match. Il possède une pige supplémentaire garantie dans son contrat, à auteur de 8 millions de dollars. Il est possible que les Raptors cherchent à l’inclure dans un transfert cet été. À moins que Dwane Casey ne puisse de nouveau révéler son talent…

La vidéo de la saison :

Le Poster Dunk de Terrence Ross sur Kenneth Faried en janvier dernier restera assurément l’un des plus beaux de la saison !

Ce qui va bientôt se passer :

Les dirigeants l’ont annoncé cette semaine : l’objectif principal sera de resigner les cadres de l’équipe. Toronto va sûrement exercer son option sur Amir Johnson mais Kyle Lowry, auteur d’une superbe saison, sera libre lors de la free-agency. Enclins à le transférer en début d’année, les Raptors vont cette fois-ci tout faire pour le conserver ! Dans la même optique, Dwane Casey est maintenu en tant que coach, une décision tout à fait logique étant donné le travail qu’il a accompli. La franchise sera peut-être un peu plus active que l’an passé sur le marché des transferts mais seulement pour renforcer le banc. Terminant à la troisième place de la Conférence Est, les attentes seront au moins équivalentes pour l’exercice 2014/2015. Les festivités du All-Star Weekend débouleront également dans la ville en 2016. Bref, un avenir réjouissant pour les Raptors si tout se développe sans pépins. L’équipe redécouvre une place d’outsider qui peut parfaitement coller à ses espérances.

Source Photo : Getty Images