Franchise player des Bulls suite à la blessure de Derrick Rose et au départ de Luol Deng, Joakim Noah est l’âme et le moteur des Bulls. Cette saison encore, il confirme son statut en étant All Star pour la seconde saison consécutive. Joueur atypique, il ne laisse personne indifférent. On l’aime ou on le déteste, mais impossible de dire qu’on est sans avis à son sujet. Je ne vais pas revenir sur les raisons qui font que je considère qu’il est actuellement le meilleur pivot de la ligue. Juste dire en quoi il est si rafraichissant dans cette ligue. Joakim Unchained.
Jooks, c’est de l’énergie à revendre. Un joueur qui ne lâche rien sur le terrain. Qui malgré des lacunes techniques ou un jeu peu orthodoxe, s’impose comme un joueur unique. Idem hors du terrain. Où il ne mâche pas ses mots. Dans une ligue de plus en plus policé, où les stars sont amies entre elles et avec un dress code imposé, Joakim Noah n’a pas son pareil. Il y a 20 ans, il aurait été comme un poisson dans l’eau au milieu des Charles Barkley, Charles Oakley, Reggie Miller ou autre Dennis Rodman. Aujourd’hui, les CP3, Durant ou Wade jouent les recruteurs de luxe pour leur franchise et se comportent hors des parquets comme des bisounours. Alors entendre Joakim Noah chier sur Cleveland
sur Kevin Garnett
ou même sur tout le cirque qui entoure les 3 Amigos à Miami (tout en reconnaissant leur mérite et le niveau du Heat)
ça fait du bien. Parce que non, tout le monde n’est pas forcément beau ou gentil. Et les exemples sont légions. Et lui ont posé de nombreux problèmes, comme lorsqu’il critique Ben Wallace qui se marre sur le banc des Bulls lors d’une défaite. Un rookie qui remet en place le pivot star de l’équipe, mais où va-t-on? Jooks est arrivé entier dans la ligue, avec sa grande gueule et sa dégaine de girafe en furie. Il lui aura fallu du temps pour comprendre les exigences d’une carrière NBA. Mais lors des playoffs 2008-09, lors d’une série d’anthologie face aux Celtics, Noah montre aux fans des Bulls quel joueur il est. Pas le plus doué, c’est sûr. Mais un energizer qui donne tout pour son équipe.
Et c’est pour ça que les fans du United Center l’adorent et que si l’homme n’est pas toujours apprécié, il est respecté pour son jeu et son apport. À une époque où les pivots de qualité sont en voie de disparition, il est un joueur d’exception. Les Bulls ne s’y trompent pas et en font une (la?) pièce centrale de leur effectif pour pouvoir de nouveau tutoyer les sommets.
On l’aime, on le déteste. Mais force est de constater que la NBA serait plus ennuyeuse sans lui. Joyeux anniversaire Jooks, ne change pas.
Mix by Fin7Niels – Sa chaine Youtube.
Source image couverture: Kim Klement-USA TODAY Sports