Pour l’amour du maillot : Tony Parker vise les 20 ans de carrière avec les Spurs

Le 29 nov. 2013 à 21:00 par Leo

A la manière d’un Kobe Bryant récemment, le héros de la nation bleue lors des derniers championnats d’Europe, Tony Parker, se verrait bien atteindre les 20 ans de carrière avec les San Antonio Spurs. Ainsi, au “top de son game” à l’âge mûr de 31 ans, triple champion NBA avec un titre de MVP des Finales en 2007, Parker paraît plus affûté que jamais et réfute l’idée d’être perçu comme un grabataire fatigué et lassé, sur le déclin.

“Et pourquoi pas ?”, rétorque le frenchie à la question de savoir s’il se voyait continuer encore longtemps à ce rythme de jeu sous les ordres de Coach Pop’. “Vu comment je joue, je crois que j’ai mes chances de jouer aussi longtemps. Quand je vois Steve Nash être un All-Star à 38 ans, je pense que je pratique le même genre de jeu. Aucun de nous deux ne saute vraiment. On est un peu comme les rois des double-pas et de grands adeptes du pick-and-roll, donc je me verrais bien à mon tour jouer aussi longtemps.”

Alors qu’il a juré envers son mentor que les Jeux Olympiques 2016 serait sa dernière compétition internationale, l’envie imprescriptible du Français pourrait bien se concrétiser dès lors que ce-dernier se focaliserait pleinement aux objectifs de San Antonio, jusqu’à ce que la mort les sépare.

“Tout dépendra de ce que Coach Pop’ et les Spurs vont décider de faire avec l’équipe. Je sens que je suis au sommet de mon art et que mon corps se sent bien lui aussi. J’en prends soin, et j’ai promis à Pop, qu’après 2016, je rendrai mon tablier en Équipe de France. Alors je crois que je peux jouer encore longtemps.”

Sous contrat jusqu’en 2015, Tony P compile actuellement 17,7 points, 2,5 rebonds et 6,2 passes décisives après un mois de compétition. Or, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, passé de peu à côté d’une quatrième bague de champion en juin dernier, la faute, on s’en souvient, à un Ray Allen héroïque. L’amour du jeu et de ce maillot gris/noir tant espéré demeurent, en un mot, aux yeux du meneur tricolore des parures inestimables que le confort superficiellement terne d’une retraite anticipée ne pourra jamais remplacer.

Source texte : San Antonio-Express / Source image : lexpress.fr


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