Cher Monsieur Tom Thibodeau,
Quand on vous voit jouer votre numéro,
L’envie vient de se prendre pour Rimbaud.
Car votre sens tactique respire le haut niveau,
Même Nate Robinson a compris votre M.O.
Vos costards sont dignes d’Al Pacino,
Votre voix digne d’un mafieux de Chicago,
Et vos systèmes défensifs de maniaco
Font de vous un spécialiste du braquo.
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Vous avez plus d’un tour à sortir de votre chapeau,
Quand il s’agit de coiffer l’adversaire au poteau.
Et même sans Rose, l’équipe reste en haut
Car vos joueurs n’ont pas peur de mouiller le maillot.
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Pourtant Kirk Hinrich a mal au dos,
Luol Deng n’a jamais droit au repos
Et Joakim Noah entretient ses bobos.
Avec vous, la NBA, ce n’est pas la colo.
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A force de toujours vouloir mettre le veto
A toute tentative d’approche de l’arceau,
Vos meilleurs éléments se brisent les os
Et c’est toute l’équipe qui paie les agios.
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Du coup, contre Brooklyn, vos rouges ont pris l’eau,
Car vos protégés ne sont pas des supers héros.
Juste de simples guerriers au bout du rouleau,
Prêts à tout pour vous sauver la peau.
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Mais n’avez-vous pas compris, Monsieur Thibodeau,
Que les blessures sont un vilain fléau,
Qui emmène les basketteurs, tout droit à l’hosto
Et malheureusement pas vers le gros lot.
Arriver au mois d’avril sans chevaux sous le capot
Est le plus court chemin vers le fiasco.
Alors merci cher Monsieur Tibodeau,
De mieux prendre soin des vos taureaux,
Sous peine de vous retrouver illico
Contraint de suivre les playoffs à la radio.
