Second apron

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Le second apron, ou deuxième tablier, est le seuil maximal de masse salariale autorisée en NBA avant de tomber dans une zone ultra-restrictive. Il se situe au-dessus du first apron et de la luxury tax, et son franchissement entraîne une série de pénalités sévères qui limitent drastiquement la flexibilité d’une franchise.
Objectif de la NBA : empêcher les grosses franchises de dominer éternellement en empilant les contrats max.
Les chiffres de référence (saison 2025-26)
- Salary Cap : ~140M$
- Luxury Tax : ~170M$
- First Apron : ~179M$
- Second Apron : ~190M$
Dès qu’une équipe dépasse ce second apron (à n’importe quel moment de l’année, selon certaines actions), elle active un verrou réglementaire très contraignant.
Conséquences pour les équipes au-dessus du second apron
Franchir ce seuil, c’est accepter de sacrifier presque toute forme de flexibilité avec plusieurs interdictions immédiates :
- Plus de Mid-Level Exception du tout (même pas la version réduite)
- Interdiction d’agréger plusieurs contrats pour monter un deal (ex : tu peux pas envoyer deux joueurs à 10M pour récupérer un joueur à 20M)
- Interdiction de signer un joueur coupé s’il touchait plus que le minimum
- Interdiction de monter dans la draft via un trade
- Limite sur l’envoi d’argent dans les transferts
Mais c’est également s’exposer à d’autres sanctions à plus long terme. Si l’équipe reste plusieurs saisons au-dessus du second apron, un tour de draft futur est automatiquement rétrogradé (au 30e rang). Elle risque aussi de se retrouver bloqué sur plusieurs fenêtres de trades
Pourquoi le second apron est un tournant ?
Avec le second apron, la NBA dit clairement : “Tu peux payer tes stars, mais tu ne pourras plus renforcer ton banc, ni bricoler à la trade deadline. Sois prêt à vivre avec ton effectif actuel. Jusqu’au bout.” C’est un outil qui pousse les équipes à :
- Réfléchir à long terme, pas juste empiler du talent
- Valoriser le développement interne
- Assumer financièrement ET sportivement leurs choix
Petit exemple au soleil
En 2024-25, les Phoenix Suns (Booker, KD, Beal,…) étaient largement au-dessus du second apron. Résultat : aucune flexibilité pour recruter, impossibilité de signer des buyouts utiles, et un banc rempli de vétérans au salaire minimum. Résultat ? Un effectif figé, essoufflé… et une sortie prématurée en Playoffs.
| Seuil | Approx. Montant (2025) | Restrictions majeures |
|---|---|---|
| Luxury Tax | ~170M$ | Malus financier |
| First Apron | ~179M$ | Restrictions sur MLE, trades |
| Second Apron | ~190M$ | Blocage complet, draft gelée, etc. |
