Plafond salarial (salary cap)

Le salary cap (ou plafond salarial) est une limite financière imposée chaque saison aux équipes NBA pour encadrer le montant total des salaires versés à leurs joueurs. Ce système vise à garantir une certaine compétitivité entre petites et grosses franchises, en empêchant (sur le papier) les plus riches de recruter à volonté.

Chaque année, le salary cap est ajusté selon les revenus globaux de la NBA, principalement issus des droits TV, du merchandising et de la billetterie. En 2025, il est fixé autour de 140 millions de dollars.

Salary cap, soft cap

Contrairement à d’autres ligues, la NBA applique un « soft cap », c’est-à-dire que ce plafond peut être dépassé dans certains cas grâce à des exceptions contractuelles : Bird Rights, Mid-Level Exception, etc. Une équipe peut donc signer ou prolonger des joueurs tout en étant au-dessus du cap, à condition de respecter certaines règles.

La Luxury Tax

Quand une équipe dépasse un second seuil fixé au-dessus du salary cap (aux alentours de 170 millions en 2025), elle entre dans la luxury tax. Chaque dollar excédentaire entraîne un malus financier exponentiel. Plus tu dépasses, plus tu payes, et depuis longtemps. Les propriétaires les plus ambitieux (ou les plus fous) acceptent de saigner leur portefeuille pour rester compétitifs (coucou les Warriors).

First Apron (1er seuil rigide)

Le first apron est un seuil fixé quelques millions au-dessus de la luxury tax. Si une équipe le dépasse, elle subit des restrictions sur les transferts : interdiction d’utiliser certaines exceptions (comme la full mid-level), interdiction de recevoir un joueur via sign-and-trade, et flexibilité réduite sur la construction d’effectif.

Second Apron (le mur de briques)

Le second apron est le niveau ultime de pénalité financière et sportive. Lorsqu’elles franchissent ce seuil (environ 190 millions en 2025), les franchises s’exposent à de lourdes restrictions : plus d’accès aux mid-levels, interdiction d’agréger des salaires dans un trade, impossibilité de signer des joueurs coupés ayant touché un gros contrat, gel de futurs tours de draft… C’est littéralement un mur anti-riches, conçu pour forcer les équipes à ne pas abuser de leur pouvoir financier.

Essentiel à la stratégie d’une franchise

Le salary cap n’est pas qu’un chiffre : c’est un véritable puzzle stratégique. Il dicte le rythme du marché des transferts, façonne les dynasties, et conditionne chaque signature. Un GM qui le maîtrise peut bâtir un contender sans superstar. Celui qui se loupe ? Il enterre son équipe pendant 5 ans.

Petit exemple pour se moquer un peu : en 2024, les Suns de Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal étaient au-dessus du second apron, ce qui a limité drastiquement leurs options de recrutement malgré trois stars maxées. Résultat ? Zéro profondeur et des bouts de contrat minimum pour compléter le roster.

Pour résumer, le salary cap, c’est comme ta limite de découvert. Tu peux la dépasser… mais tu vas raquer sévère.

Source image couv’ : rantsports.com