Contre (Block)

Dans les statistiques défensives, je veux le contre. Pris en compte dans les boxscores en NBA depuis la saison 1973-74, le contre consiste à bloquer ou dévier le tir d’un adversaire pour l’empêcher d’atteindre le panier.

La prise en compte tardive de cette statistique par la NBA fausse forcément les records historiques. En effet, les monstres comme Wilt Chamberlain et Bill Russell – partis à la retraite avant que les blocs ne soient officiellement répertoriés – ont probablement écœuré leurs adversaires à plus d’une reprise. Le pivot des Celtics s’était d’ailleurs fait une spécialité de ne pas seulement dévier la balle, mais bien de la contrôler pour pouvoir garder la possession et permettre à son équipe de contre-attaquer. 

Quand on parle de contre, on a en tête le chase down block de LeBron James lors des Finales NBA de 2016, revenant comme une furie pour mettre en échec Andre Iguodala. On pense à Dikembe Mutombo agitant son index pour dire à sa victime non, pas chez moi. On n’oublie pas non plus Tayshaun Prince qui scotche reggie Miller sur la planche pour sellet la victoire des Pistons en 2004. On a une pensée émue pour le pauvre Charles Smith qui se voit contré à tour de rôle par Scottie Pippen et Horace Grant en 1993. Et on se marre en se rappelant de Nate Robinson (1m75) qui tient tête à Yao Ming (2m29). 

Si l’exploit du meneur de poche a marqué l’histoire à sa façon, on ne retrouve pas pour autant l’ami Nate dans la liste des meilleurs contreurs NBA. En carrière, c’est Hakeem Olajuwon qui détient le record du nombre de contres avec 3830 crêpes en saison régulière. Sur un seul exercice, la palme revient à Mark Eaton et ses 456 contres lors de la saison 1984-85. Et sur une seule rencontre, ils sont deux à se partager la première marche : Shaquille O’Neal et Manute Bol (deux fois) avec 15 tirs rejetés.

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Source image : Youtube / NBA