Mikal Bridges a demandé à Tom Thibodeau de “penser aux remplaçants” des Knicks

Le 13 mars 2025 à 00:40 par Nicolas Vrignaud

Tom Thibodeau
Source image : YouTube

Tom Thibodeau, c’est une philosophie de basketball particulière. Depuis toujours, le coach laisse énormément de temps de jeu à ses titulaires, quitte à parfois oublier tout bonnement les remplaçants. Une stratégie qui entame les organismes, et qui a poussé Mikal Bridges a lui demander de mieux faire tourner l’effectif en match. 

Une déclaration à double enjeu, d’abord celui de la forme physique et mentale des joueurs majeurs des Knicks. Ces dernières saisons, Thibodeau a souvent compté sur des titulaires à plus de 42/43 minutes par match, qu’il s’agisse de saison régulière ou de Playoffs. Une philosophie qui s’est payée chère passé le printemps, avec des joueurs épuisés et d’autres complètement à l’ouest sur le plan de la confiance. Pourtant, le tacticien s’accroche très fortement à ses principes. De quoi forcer Mikal Bridges à évoquer avec lui le temps de jeu et l’équilibrage de la participation lors des matchs, selon le New York Post.

“Parfois, ce n’est pas cool pour le corps. J’ai parlé avec Tom Thibodeau pour lui rappeler que nous sommes une assez bonne équipe avec des joueurs qui peuvent sortir du banc, qui permettraient qu’on ne joue pas 48 minutes. On a beaucoup de joueurs qui peuvent avoir des minutes. Ce qui sert l’attaque et la défense, aide les organismes fatigués à se reposer.”

Merci, merci. Laissez donc les gars qui sont sur le banc faire quelques courses, quelques actions. Pour ne parler que de cette saison, le jusqu’au boutisme de Thibodeau sur le plan du temps de jeu des titulaires a parfois frôlé le ridicule. On pense au match entre Knicks et Cavaliers le 23 février dernier, où Karl-Anthony Towns avait joué le garbage time après avoir subi un coup dans le troisième quart-temps. Une folie, sur le papier.

Pour Bridges, le coach s’est montré réceptifs aux propos. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à des miracles non plus. Une sorte de fatalisme à peine caché ? Ça y ressemble à peu, vous ferez vos propres avis.

“Parfois, quand il est concentré, ilne pense à pas à ça. Il veut juste garder ses gars sur le terrain. Il faut parfois lui dire, que des gars comme Landry Shamet par exemple, laisse les sur le terrain, ils sont bons.”

Source : New York Post

 


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