Tous les titres de LeBron James en NBA, et encore bonaniv
Le 31 déc. 2024 à 12:57 par Clément Hénot
LeBron James a mis du temps avant de remporter le sacro-saint Trophée Larry O’Brien, mais il a finalement bien rempli son palmarès au fil des ans. Pour ses 40 ans, ça vaut bien un rappel de tous ses titres remportés non ?
2012 : le triomphe, enfin !
Deux ans après avoir rejoint le Heat, LeBron James obtient enfin le Graal. Après avoir essuyé son lot de critiques sur le fait d’avoir rejoint Miami pour former une superteam avec ses potes Dwyane Wade et Chris Bosh, d’avoir abandonné Cleveland contre rien du tout à l’époque, malgré sa promesse de leur ramener un titre, ou encore de s’être liquéfié un an plus tôt face à Dallas au même stade de la compétition. L’Elu est alors devenu un paria dans la NBA, et nombreux sont ceux qui veulent le voir chuter.
Mais face au Thunder de Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden, LeBron va se fâcher tout rouge et prend les choses en mains. Avec son équipe, il ne laisse aucune chance à ses adversaires, devient bien plus agressif et conduit le Heat au deuxième titre de son histoire en étant MVP des Finales. LeBron l’a décidé, ce trophée 2012 est le sien, et il le prouve, malgré des crampes (déjà) au Game 4, au cours duquel il est tout de même décisif.
LBJ peut savourer, il fait un beau pied de nez à ses détracteurs et commence officiellement sa moisson, 9 ans après son arrivée en NBA.
2013 : le doublé
Lors de ce titre, LeBron et le Heat reviennent tout simplement des enfers face aux Spurs. Miami était mené de 10 points à l’entame du dernier quart-temps du Game 6 et perdait encore de 5 points à moins de 30 secondes de la fin. Au cours de ce dernier quart-temps, L’Elu perd son bandeau, duquel il ne se séparait jamais à l’époque, sur un contact avec Tim Duncan, et décide de… ne pas le récupérer. Trop concentré sur son match, c’est également le moment où il va prendre le match à son compte après une partie “compliquée” au shoot.
LeBron James marque un panier primé pour faire recoller le Heat à 2 points, ensuite, Kawhi Leonard ne marque qu’un lancer-franc sur deux et laisse donc ses Spurs à portée de tir. LeBron James manque son tir primé, mais Chris Bosh prend le rebond et trouve Ray Allen dans le corner, qui dégaine. Ficelle ! On a presque envie de dire “évidemment”.
Le Heat l’emporte après prolongations et revient d’entre les morts pour forcer un Game 7, qu’ils remporteront haut la main, avec un LeBron bien clutch qui va envoyer 37 points et 12 rebonds, mais surtout scorer le dagger sur la tronche du malheureux Kawhi, pourtant presque irréprochable sur ces Finales. Il va à nouveau être MVP des Finales. Pour ceux qui pensent toujours qu’il n’est pas clutch, voici un nouvel élément de réponse.
2016 : la consécration
Trois ans plus tard, LeBron James est désormais revenu à Cleveland, dans son Ohio natal, pour enfin offrir un titre aux Cavaliers, qu’il avait quitté dans le chaos mais où il est revenu pour poursuivre sa destinée. Après avoir échoué en 2015 face aux Warriors, il veut vaincre la malédiction qui touche la ville et y ramener un trophée, ce qui n’est plus arrivé depuis 52 ans.
Sauf que les choses sont bien mal embarquée pour les Cavs, ils sont menés 3-1 à l’entame du Game 5, et même si Draymond Green est suspendu pour ce match côté Warriors, aucune équipe n’est alors parvenue à rattraper un tel déficit en Finales NBA. Challenge accepted pour LeBron qui va faire tout son possible, pour remporter les deux matchs suivants, lors desquels il marque 41 points. Tout le monde repart dans la Baie d’Oakland pour le Game 7, mais le momentum a clairement changé de camp.
Lors de ce match, les défenses sont étouffantes et les deux équipes se rendent coup pour coup. Le score reste longtemps bloqué à 89 partout dans les dernières minutes du match, et Andre Iguodala pense débloquer la situation sur une contre-attaque après avoir esquivé JR Smith dans les airs, sauf que le TGV LeBron James est arrivé en gare pour réaliser “The Block”, soit écraser la gonfle sur la planche et éviter à GS de prendre l’avantage.
La suite, Kyrie s’en charge en climatisant l’Oracle Arena sur un tir primé venu d’ailleurs, plus communément appelé “The Shot”. Les Cavs prennent l’avantage pour ne plus jamais le lâcher. LeBron tient sa promesse et ramène un titre à Cleveland, le premier de l’histoire des Cavaliers, qui deviennent par la même occasion la première franchise NBA à remonter un déficit de 3-1 en Finales NBA. LeBron ? MVP des Finales, évidemment.
2020 : dans sa bulle
LeBron James a encore changé d’équipe, il est désormais chez les Lakers et après une première saison compliquée dans la Cité des Anges, peut rêver plus grand suite à l’arrivée d’Anthony Davis en ville. Toutefois, la saison 2019-20 est émaillée par deux événements de (très) grande ampleur.
Le premier étant le décès tragique de Kobe Bryant dans un accident d’hélicoptère le 26 janvier 2020, qui plonge énormément de monde en émoi. Chez les pourpre et or, on se sent rapidement investi d’une mission pour la légende et tout est mis en œuvre pour y parvenir. Le deuxième est la pandémie de COVI-19 qui sévit dans le monde entier et qui force l’arrêt de la saison NBA. Après des mois de confinement et de réflexions au sein de la ligue, la saison peut reprendre, mais il est décidé qu’elle se terminera dans une “bulle sanitaire”, délocalisée à Disney World, à Orlando, d’où le surnom “la bulle d’Orlando”.
A Disney World, les Lakers vont franchir tous les obstacles qui se dressent devant eux, y compris le Heat, ancienne franchise de LeBron, en Finales NBA. LBJ va d’ailleurs réaliser un triple-double lors du sixième et dernier match.
Et non, il ne s’agit pas d’un titre “facile à obtenir”, mais bien d’un titre très particulier, dans un lieu inconnu, ce qui met chaque franchise sur un même pied d’égalité. Au final, ce sont les Lakers qui en sont sortis victorieux. LeBron James devient donc le premier joueur à être élu MVP des Finales dans trois franchises différentes.