LeBron James à… 50 ans, ça donnera quoi ?

Le 30 déc. 2024 à 15:04 par Thibault Mairesse

LeBron James
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Plongée au cœur d’une NBA hypothétique où LeBron James joue encore au basket dans les 10 prochaines années. Quel serait son destin ? Remporterait-il un nouveau titre NBA ? Plongerait-il dans dix années galères ? On explore toutes les options ici.

Bryce James rejoint papa James

Père James a pour envie de jouer avec tous ses bambins au sein de la même équipe. Après avoir forcé les Lakers à accueillir Bronny James, LeBron tient toujours en otage la franchise de Los Angeles puisqu’à la Draft 2026, les Angelinos sont presque contraints de prendre Bryce James, le second fils de LeBron.

Grâce à une bonne saison universitaire du côté d’UCLA, Bryce est devenu un bon pick de fin de 1er tour.

Pas un pied en NBA et le second fils James a déjà un meilleur avenir que Bronny.

Bronny d’ailleurs parlons-en rapidos. Après deux ans de carrière, ça dit quoi ?

Pour vous la faire courte, on va reprendre un célèbre meme :

“Get ready to learn Chinese, Buddy”

Comme prévu, Bronny n’est pas bon et il part en même temps que Scoot Henderson rejoindre la Chine.

LeBron Jr évacué du côté des Shangai Sharks, on peut se concentrer sur la saison 2026-2027 de père James et de son fils Bryce.

Les premières saisons du père et du fils

Bryce James débarque en NBA avec la réputation d’être un bon shooteur et mis sous l’aile de J.J. Redick autant vous dire qu’il ne faut pas trois ans pour que le second fils du King soit une des meilleures gâchettes de NBA. En réalité, il faut à peine 4 mois pour voir Bryce pointer parmi les premières positions aux tirs réussis derrière la ligne.

Rapidement, il gratte sa place de titulaire aux côtés de son papa et réussit là où Bronny a échoué, c’est-à-dire qu’il parvient à faire sa place dans la rotation des Lakers.

Cependant, l’arrivée de Bryce ne fait pas passer les Angelinos dans une nouvelle dimension et restent une équipe qui lutte pour le top 6 de l’Ouest, mais qui n’a pas des aspirations de titre.

Ce qui intrigue sur cette saison 2026-27, c’est le niveau du King. Après deux saisons compliquées en-dessous des 25 points par match, père James rayonne à nouveau avec une ligne de stats démentielle pour son âge : 26,3 points par match, 8,5 rebonds et 7,6 passes. LeBron est en pleine confiance et se permet des déclarations lunaires pour l’époque avec en tête de file, celle qu’il sort le soir de Noël après une victoire face aux Spurs et un verre un peu trop chargé certainement.

“Je me sens dans le même état qu’à mes 30 ans. J’espère bien continuer à jouer jusqu’à mes 50 ans.” LeBron James

Une déclaration qui défraie la chronique, mais que les Lakers vont prendre très au sérieux, mais avant ça, il faut finir cette saison 2026-27. Los Angeles finit 9ème de l’Ouest et manque les Playoffs après avoir perdu face aux Clippers.

Une saison décevante sur le plan collectif, mais réussie sur le plan individuel pour la famille James puisque Bryce sort une magnifique saison rookie à 12 points de moyenne à 44% à 3-points.

À l’été 2027, Bob Myers, le nouveau General Manger des Lakers signé un an plus tôt, est pris d’une idée. Si LeBron continue de jouer à ce niveau, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux miser sur la jeunesse pour reprendre un titre avant le 50ème anniversaire du King ?

Une idée lunaire quand on parle d’un joueur qui va sur ses 43 ans, mais pas si folle puisque LeBron ne cesse de repousser les limites humaines.

Tout ça pour dire que les Lakers font un coup à l’intersaison et montent un sign-and-trade pour envoyer un Anthony Davis vieillissant, mais performant à Memphis afin de récupérer Zach Edey qui a montré des excellents progrès au tir durant ses trois premières saisons NBA.

Le projet est clair : entourer LeBron avec des snipers pour le faire rayonner.

Une stratégie qui fonctionne lors de la saison 2027-28 puisque Bronbron reste sur ses standards absolument fous de 26 points et 8 passes de moyenne, il reçoit une nouvelle sélection au All-Star Game et les Lakers finissent avec un meilleur bilan collectif. 48 victoires pour boucler cette saison et une cinquième place de l’Ouest.

Malheureusement, les Lakers tombent au deuxième tour face à une équipe des Rockets qui filent tout droit vers un sacre NBA.

Le problème des Lakers réside sur un poste : le poste 1. Il manque cruellement d’un meneur gestionnaire à Los Angeles capable de construire le jeu sans que LeBron n’ait à toucher le ballon. La solution va venir de la Draft 2028.

Banana Boat 2.0

  • Le retour de Chris Paul

À la Draft 2028, il y a un meneur qui attire tous les regards, c’est Chris Paul II. Projeté dans le top 5 de la cuvée avant la saison 2027-28, une blessure l’a empêché de jouer et l’a contraint à faire une saison blanche.

Désormais projeté au milieu du second tour à cause des incertitudes liées à sa santé, il est ciblé par les Lakers qui montent un joli trade le soir de la Draft pour le récupérer en 14ème position.

Chris Paul II coche toutes les cases voulues par les Lakers LeBron James. C’est le fils du légendaire Chris Paul donc il va de soi que lorsqu’il s’agit d’organiser le jeu, le bonhomme ne se débrouille pas trop mal. Deuxième point, lors de sa première saison au lycée, Chris Paul deuxième du nom a été contraint de beaucoup jouer off-ball. Une situation un peu pénible lorsqu’il avait 15 ans, mais qui s’est avérée être un véritable tournant pour la suite de sa carrière puisque le nouveau rookie des Lakers a pu se développer un bon petit shoot fiable à 3-points.

En bref, on se retrouve avec un meneur qui sait poser le jeu, dégainer à 3-points et bien défendre. C’est quasiment le coup du siècle pour Los Angeles.

 

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Les Lakers poursuivent leurs emplettes de l’été avec les arrivées de Tidjane Salaün, Santi Aldama, Brandin Podziemski et Harrison Barnes toujours capable d’apporter un peu de shoots en sortie de banc malgré ses 36 ans bien entamés.

Un été plein pour les Lakers qui se confirment sur le terrain avec un 3ème place à l’Ouest et pendant longtemps, on pense que les Angelinos vont droit vers le titre à cause d’une nouvelle saison XXL de LeBron. Le King passe encore un cap dans une équipe entourée de snipers, tous les espaces à l’intérieur sont pour lui et malgré les années… quand Bronbron passe l’épaule, il est toujours inarrêtable.

Pour vous illustrer davantage cette saison XXL du King, outre ses 28 points et 10 rebonds de moyenne, il est élu MVP, le cinquième de sa carrière. Pour beaucoup, le débat du GOAT prend fin ici. LeBron est le numéro 1 all-time et personne ne pourra aller le déloger.

C’est sans compter sur la fin de saison.

En Playoffs, les Lakers déroulent 4-1 contre les Grizzlies d’Anthony Davis, 4-0 face aux Wolves d’Anthony Edwards pour arriver en finales de conf face aux Spurs de Victor Wembanyama et De’Aaron Fox. Un duel au sommet entre LeBron qui souhaite prendre une cinquième bague et Wemby qui court toujours après son premier titre.

Les Lakers prennent une avance de 3-1, mais ils ont Chris Paul II dans leur équipe. Le jeune meneur a fait une belle saison rookie, mais il manque d’expérience et s’effondre totalement sur cette série. Le fils du célèbre numéro 3 enchaîne erreur sur erreur et perte de balle sur perte de balle. Sans leur poste 1 de génie, les Lakers sombrent peu à peu avant de s’incliner 4-3.

Tout le monde tire sur LeBron qui voit encore un nouvel élément ternir son incroyable CV.

Pas de problème, des solutions vont être trouvées à l’été.

  • Les retrouvailles entre copains

Connaissez-vous le Banana Boat ? Cette bande de copains composée de Dwyane Wade, LeBron James, Carmelo Anthony et Chris Paul qui avait pour projet de jouer ensemble dans la même franchise.

Un projet qui n’a jamais pu aboutir, mais que LeBron n’a pas oublié.

Depuis quelques années, un certain Kiyan Anthony explose tout du côté des Nets. À l’image d’un Cam Thomas, c’est un fort scoreur et ça intéresse les Lakers qui sont en quête d’un energizer en sortie de banc.

Les Angelinos montent un petit trade pour le récupérer et le voici débarquer en Californie. Le Banana Boat est presque au complet, il ne manque qu’un membre de la famille Wade. Zaya Wade ne peut pas jouer avec les garçons, mais pas de souci, LeBron tire 2-3 ficelles pour lui trouver une petite place dans l’organigramme des Lakers.

Second point, les trois larrons Dwyane Wade, Chris Paul et Carmelo Anthony rejoignent tous les trois le staff des Lakers. La bande est au complet, les minots sont présents et LeBron semble immortel.

Tous les éléments sont réunis pour se tourner vers un nouveau titre NBA.

Les dernières couronnes du King

La saison 2029-30 démarre et les Lakers poursuivent dans la lignée de la saison précédente. LeBron est injouable et flirte avec les 30 points de moyenne, Chris Paul II passe un cap à la distribution avec 10 passes de moyenne, Bryce James plante 18 points à 52% à 3-points et Kiyan Anthony tourne à 23 points en sortie de banc. Le fils de Melo cartonne tellement sa saison qu’il est même élu sixième homme de l’année.

LeBron lui reste dans la course au MVP, est, comme d’habitude, All-Star, mais pourtant, encore une fois, les Lakers n’arrivent pas en Finales et chutent encore face aux Spurs de Victor Wembanyama, MVP en titre et en quête d’un back-to-back.

Toute cette histoire entre pères et fils (l’utilisation du pluriel est importante ici) prend tout son sens lors de la saison 2030-31.

Pour résumer cette incroyable saison, il ne faut qu’un mot : démonstration.

Les Lakers démontent la concurrence et n’ont perdu que 6 matchs lorsque le All-Star Game arrive. Un match des étoiles hébergé à la Crypto.com où les Lakers réussissent la prouesse d’envoyer quatre joueurs jouer ce match : LeBron & Bryce James, Chris Paul II et Kiyan Anthony.

Après cette parenthèse enchantée, les Lakers continuent de rouler sur la Ligue et finissent la saison avec un bilan de… 72 victoires pour 10 défaites. Encore une fois, LeBron marche sur les traces de Jordan et compte bien l’effacer des livres d’histoire.

En Playoffs, les Lakers roulent sur l’Ouest : 4-0 face au Jazz, 4-0 face aux Clippers, 4-1 face aux Spurs de Wemby pour croiser le rival de toujours en Finales, les Boston Celtics.

Celtics-Lakers en finales NBA, les audiences remontent enfin et Adam Silver se frotte les mains. Les finales sont légendaires. Les Jays Brothers sont toujours là et espèrent remporter une troisième bague ensemble, mais LeBron veut bien sa cinquième bague en carrière.

La série est à 2-2 avec un match 5 à Los Angeles. Le match 5 est souvent le match qui fait pivoter une série et LeBron le sait mieux que personne.

Vous vous rappelez des 63 points de Jordan en 1986 ? LeBron fait mieux puisqu’il en plante 67 sur les Celtics. Boston est K.O et ne se relève pas. Encore une fois, le King montre qu’il est le roi et remporte sa cinquième bague et un cinquième titre de MVP des Finales.

On passe rapidement sur les deux saisons suivantes où les Lakers ne retrouvent pas les finales de Conf’ pour arriver à la saison 2033-34.

Avant celle-ci, LeBron annonce deux choses :

  • Il arrêtera sa carrière après la saison 2034-35 quand il aura 50 ans.
  • Il veut battre les six bagues de Jordan.

Il reste donc deux ans au King pour prendre deux bagues. L’erreur n’est pas permise. Avec un noyau resté le même composé du Banana Boat, les Lakers roulent encore une fois sur l’Ouest avec un joli bilan de 60 victoires pour 22 défaites.

En Playoffs, le parcours fait en sorte que LeBron et sa bande vont venir briser les espoirs de toutes les jeunes franchises : 4-1 contre les Spades de Las Vegas, 4-2 contre les Seattle Supersonics et leur coach Kevin Durant pour renverser les Nuggets en finales de Conf, 4-0. Cette dernière série vise uniquement à venger l’affront de 2023 que le King n’a pas oublié 11 ans plus tard.

En finales se dresse le Magic de Paolo Banchero et Jared McCain réputé pour être l’un des meilleurs extérieurs de la Ligue. Sauf que LE meneur de la Ligue, c’est Chris Paul II. Le Laker prend l’avantage sur son homologue et propose une finale XXL à 24 points et 12 passes de moyenne. Excellente nouvelle puisque le King est dans le dur face au défi physique imposé par Paolo Banchero et sort une série plutôt moyenne à 18 points et 3 rebonds. Los Angeles s’impose 4-2 dans la douleur et Chris Paul II est élu MVP des finales.

La moitié de l’objectif est rempli, il ne reste plus qu’une marche à gravir pour battre Michael Jordan.

Le Farewell Tour de LeBron James

C’est officiel : le mardi 24 octobre 2034 débute la dernière saison NBA de LeBron James. Si toutes les salles rendent hommage à Bronbron, le King ne veut pas d’une ultime danse à la Kobe. Non, non, il veut continuer à déboîter la Ligue.

Malheureusement, l’âge commence (enfin) à faire effet sur le meilleur joueur de tous les temps. Il sort l’une de ses pires saisons en carrière avec 18 points au compteur, 4 rebonds et 2 passes, mais au fil des années, il a réussi à bâtir un effectif solide et un joueur sort de sa boîte alors que personne ne l’attendait : Tidjane Salaün.

À bientôt 30 ans, le Français sort sa meilleure saison en carrière à 25 points, 6 rebonds pour porter les Lakers sur son dos. Pas de méprise, l’ancien de Charlotte ne porte pas les Angelinos au sommet, mais c’est le clair meilleur joueur d’une équipe top 3 de l’Ouest et il fête sa première sélection au All-Star Game.

Pour les derniers Playoffs de LeBron, c’est l’Histoire qui rend hommage aux Kings puisque tous ses plus grands adversaires se liguent pour essayer de le faire tomber de son trône.

Pour commencer, c’est le Thunder qui se frotte au roi. Exécution en règle de la part du numéro 23 qui monte enfin en puissance et élimine OKC 4-1. Deuxième tour, ce sont les Spurs de Wembanyama qui ont enlevé au Chosen One quatre bagues (2007, 2014, 2029 et 2030) au cours de sa carrière. Là aussi, LeBron déboîte Wemby et sa bande. Au suivant.

Ici, il recroise les Nuggets et le King ne fait pas dans la dentelle. Nouveau sweep direction les Finales.

L’adversaire ? Les Cleveland Cavaliers d’un certain… Bronny James. On vous voit derrière votre écran. On vous vendait au début de l’article, un Bronny James claqué au sol alors que s’est-il passé en 10 ans ? C’est plutôt simple.

Après son séjour en Chine, Bronny a profité de son passage loin des regards pour se refaire une santé et on s’est rendu compte d’une chose : le fils James n’est pas nul, mais a eu trop de pression au début de sa carrière.

Sans blague.

Bronny a déboîté la Chine avant de faire son trou au Paris Basket en Euroleague où il a remporté la compétition et depuis trois saisons, il rayonne aux Cavs.

Désormais, il se dresse face à son père et son frère. L’histoire n’est que trop belle. LeBron James, 50 ans, accompagné de son deuxième fils est en quête d’un septième sacre pour dépasser Michael Jordan face à sa franchise de toujours emmenée par son premier fils.

Les Finales sont à la hauteur de l’affiche : légendaire.

Les héros de la série sont Bryce et Bronny James. Les deux fils du King se rendent coup sur coup et la série va en 7.

Sur cet ultime match à Cleveland, le score est 90-90. Bronny James a l’occasion de tuer le match sur un lay-up en contre-attaque, mais LeBron donne tout ce qu’il a pour asséner le dernier contre de sa carrière. Un ultime block pour renverser son fils, mais il reste un dernier panier à inscrire.

L’ambiance est électrique quand Bryce James décoche à 3-points, il rate. Rebond de Tidjane Salaün qui trouve son roi. LeBron pourrait dégainer de loin, mais est-ce que c’est son domaine ? Certainement pas. Il donne tout sur un ultime drive pour un dernier dunk. Il s’élance et écrase la balle sur cette pénétration. Le buzzer retentit quelques secondes après.

Score final : 92-90 Lakers.

LeBron James remporte un septième titre, un sixième MVP des finales (volé à Bryce, mais l’Histoire ne retiendra pas ça) et la qualification sans aucune contestation possible de meilleur joueur de tous les temps.

Vivement les 60.


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