La fin de match WTF du Jazz : Collin Sexton avait le shoot de la gagne… mais Will Hardy avait pris temps mort
Le 02 déc. 2024 à 05:02 par Thibault Mairesse
Le Jazz est passé à deux doigts du hold-up face aux Lakers. Sauf qu’un léger souci de communication entre Collin Sexton et son coach, Will Hardy, a condamné le Jazz à une nouvelle défaite.
A priori, cette rencontre entre le Jazz et les Lakers ne devait réserver aucune surprise.
Et pourtant.
Malgré les grosses performances du duo Anthony Davis / LeBron James – 60 points à eux deux – Utah s’accroche derrière une belle performance collective où tous les membres du cinq majeur ont dépasse la barre des 10 puntos.
Les Mormons s’accrochent tellement qu’ils ont même la balle de match.
Collin Sexton s’active pour remonter le parquet à toute vitesse alors qu’il ne reste qu’une poignée de secondes à jouer et il parvient à se frayer un chemin dans la défense des Lakers pour inscrire le panier de la gagne. La salle du Jazz exulte sauf qu’il y a un hic.
Alors que le meneur d’Utah pénétrait la défense des Lakers, Will Hardy a trouvé qu’il était préférable d’éteindre ce petit grain de folie en prenant un temps mort. Un choix qui s’avère fatal pour lui et ses joueurs.
Collin Sexton avait le shoot de la gagne… mais Will Hardy avait pris temps mort et c’est le Jazz qui passe un nouveau cap dans l’univers du tanking pic.twitter.com/vgouDuXnT7
— Tibo 🕸🦋 (@MNThibault_) December 2, 2024
Une décision au timing désastreux effaçant toute possibilité de comptabiliser ce potentiel game winner. La possession en sortie de temps mort est une catastrophe et le Jazz ne parvient pas à se créer une occasion pour arracher la victoire.
Les Lakers se sortent de ce bourbier, non sans trembler du menton, et le Jazz enchaîne une nouvelle défaite. Ce revers est fait avec la manière et montre qu’en matière de tanking, il va être difficile d’aller chercher la franchise de Salt Lake City, cette saison.
Utah continue de s’enfoncer dans les profondeurs de l’Ouest avec une dernière place méritée et seuls les Pelicans arrivent à suivre leur rythme démentiel de défaites, mais pour combien de temps ?