NBA : l’abécédaire de la saison 2024-25

Le 22 oct. 2024 à 08:58 par Giovanni Marriette

Victor Wembanyama, San Antonio Spurs, 1er mars 2024
Source image : NBA League Pass

On prend les mêmes et on recommence. A vrai dire quelques uns sont partis et d’autres sont arrivés, mais à quelque chose prêt la recette sera la même cette saison en NBA. Des nuits blanches, de la passion, des Français qui performent, des légendes toujours présentes, bref un marathon de 8 mois, avec 82 matchs à jouer pour les franchises du bas et entre 16 et 28 de plus pour les futurs boss de fin. Ça commence demain soir, et voici, en gros, ce qu’il ne faudra pas rater !

A comme Anthony Edwards

Il est the best next thing en NBA. Précision utile, il est the next american best thing en NBA. En effet, à l’heure des freaks internationaux, des MVP venus de prairies serbes, de Grèce ou du Cameroun et des n°1 de Draft venus de France, les États-Unis ont besoin d’une nouvelle tête d’affiche et Anthony Edwards a tout du candidat parfait. Belle gueule, scoreur, spectaculaire, polyvalent, trashtalking et style dans la besace également, on est donc sur un sacré alignement des planètes avec Ant, qui va devoir assurer avec les Wolves là où les Jayson Tatum ou Ja Morant ont – pour l’instant – échoué : devenir le chouchou des Américains ET de la planète basket.

Anthony Edwards Wolves 1 juin 2024

B comme Boston Celtics

Ils sont les champions en titre, ils ont une cible dans le dos, ils sont favoris à leur propre succession. Ils ont une cible dans le dos, ils ont trois champions olympiques 2024 (Jayson Tatum, Jrue Holiday et Derrick White) et un autre qui aurait bien mérité (Jaylen Brown), et ils ont une cible dans le dos. Avec une équipe monstrueuse sur le papier, toute autre issue que le back-to-back sera considérée comme une déception. Le plus dur n’est pas d’accéder au sommet (facile à dire ça) mais bien d’y rester, alors au boulot messieurs.

C comme Curry Stephen

15 saisons de folie, 4 bagues en 6 finales, 2 trophées de MVP, 10 All-Star Games, un titre de champion olympique au cœur de la nuit nuit parisienne, et accessoirement le statut de meilleur shooteur de l’histoire de la NBA. Ça en jette. Ça en jette mais comme toute bonne chose la carrière de Stephen Curry va connaitre une fin et cette fin approche. Deux, trois, quatre saisons dans les pattes, nous verrons et, autre info importante, la première de ces “dernières saisons” se jouera sans son acolyte de toujours Klay Thompson, parti pour Dallas. Dix ou douze shoots à 3-points tentés par match, parfois huit ou neuf qui rentrent, Steph Curry est celui qui a inspiré toute une génération de basketteurs et tous ces petits ballers on vous parle : profitez de Steph, il n’est pas éternel.

stephen curry finale jo paris 2024

D comme Doncic Luka

Si vous aimez les chiffres, les forts caractères, le génie et la désinvolture… il sera votre homme. Pour sa septième saison NBA, Luka Doncic est à point pour un trophée de MVP qui lui semble destiné. Ses principaux concurrents pourraient s’appeler cette année Nikola Jokic, Shai Gilgeous-Alexander, Jayson Tatum, Giannis Antetokounmpo, Anthony Edwards voire Joel Embiid s’il joue suffisamment, mais selon pas mal d’observateurs c’est bien Lulu qui jouit à l’aube de ce début de saison de la meilleure cote. 34 points, 9 rebonds et 10 passes de moyenne la saison passée c’est monstrueux, et avec ce genre de stats et quelques victoires de plus en 2025 on a du mal à voir comment la statuette pourrait lui échapper. Cool, ça lui fera au moins une occasion de ne pas râler.

E comme Équipe de France

Rien à voir avec la NBA me direz-vous, mais il fallait qu’on en parle et cela pour deux raisons :

  1. durant cette nouvelle saison NBA on suivra évidemment les premiers pas de Freddy Fauthoux et de la “nouvelle” Équipe de France à l’occasion de deux fenêtres internationales en novembre et en février puis de l’Euro 2025 en septembre prochain.
  2. Le 6 novembre sort en magasin le dernier ouvrage de la Team TrashTalk, L’Équipe de France de basketball (selon TrashTalk), d’ailleurs déjà disponible en pré-commande, et on ne saurait que trop vous conseiller d’en faire l’acquisition, pour y découvrir toutes sortes de belles histoires…

🇫🇷 L’ÉQUIPE DE FRANCE DE BASKETBALL (SELON TRASHTALK) !! 🇫🇷

LE NOUVEAU LIVRE XXL MAISON !!
100% TRASHTALK
100% TRICOLORE ! 🥹❤️🤩

🏀 + DE 100 ANS D’ANECDOTES !
🏀 + DE 200 PHOTOS INÉDITES !
🏀 + DE 300 HISTOIRES !
🏀 + DE 2 ANS DE TAF !

➡️ DISPO ICI : https://t.co/LiulLkhO3v pic.twitter.com/tBpptp95PO

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 9, 2024


F comme Français

Ils seront 14 cette saison. Comme l’année dernière, mais possible qu’en 2024-25 les Tricolores de NBA fassent un peu plus de bruit que leurs prédécesseurs. Victor Wembanyama, Rudy Gobert, Nicolas Batum, Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr, Bilal Coulibaly, Guerschon Yabusele, Tidjane Salaün, Rayan Rupert, Ousmane Dieng, Sidy Cissoko, Pacôme Dadiet, Armel Traoré et Moussa Diabaté, ça en fait une belle équipe tout ça, et tous ces artistes tenteront donc de faire briller la France après un combo Draft / été olympique phénoménal, lui même successif à une saison 2023/24 sacrément bleu-blanc-rouge (ROY pour Wemby et DPOY pour Rudy). On peut le dire de manière très officielle : nos régions ont du talent.

G comme Gilgeous-Alexander, Shai

Ses deux dernières saisons sont exceptionnelles. Individuellement et collectivement. Shai Gilgeous-Alexander est un Top 3 MVP et il ambitionne cette saison un doublé exceptionnel : MVP de la Ligue et champion NBA. La dernière fois qu’un joueur a réalise pareille double dinguerie ? Stephen Curry en 2015. Paré d’une équipe de jeunes sauvages, SGA veut mettre le Thunder sur la carte, là où le trio KD / Westbrook / Harden a échoué il y a plus de dix ans. Entouré de deux potentiels All-Stars (Chet Holmgren et Jalen Williams) et de role players parmi les plus solides de toute la NBA (Dort, Caruso, Hartenstein), le meneur canadien allie talent et élégance, attaque et défense, sang-froid et relâchement. Le meneur de jeu ultime, et toute une Ligue qui flippe de son arrivée sur le trône.

Shai Gilgeous-Alexander 19 février 2024

H comme Harden, James

Il est toujours là ce filou. Paul George et Russell Westbrook sont partis, Kawhi Leonard est – déjà – blessé, et voilà donc que James Harden, le vieux James Harden (35 ans), se retrouve seul à bord du Voilier. Sans vouloir manquer de respect à Norman Powell évidemment, où Ivica Zubac enfin bref, Ramesse est le seul joueur référencé All-Star du groupe de Tyronn Lue et ce sera, jusqu’au retour de Kawhi, à double tranchant. D’un côté la Barbe à l’ancienne, qui joue pour lui et qui fait le show et des stats incroyables, mais de l’autre un jeu peut-être des plus stéréotypés, à la James Harden mais avec dix ans d’aigreur dans les pattes. Bon courage à Nico Batum pour épauler El Barbudo, ou pour le supporter, ou les deux.

I comme Irving, Kyrie

Le garant d’une vie pleine de spectacle. Parfois on ne comprend rien à ce type, mais la plupart du temps c’est un lien de vendeur à acheteur qui nous lie. De vendeur de rêve. Parce que Kyrie avec un ballon c’est du rêve par kilos. Ses dribbles représentent ce qu’il se fait de plus beau sur la planète basket, et il fait partie de ces mecs dont on aime mater les highlights accompagnés d’un air de Mozart et d’un verre de vin millésimé. Parce que Kyrie Irving c’est plus que du basket, parce que Kyrie Irving c’est de l’art.

J comme Joel Embiid

L’un des joueurs les plus clivants de NBA. On adore son côté “grand gamin”, trashtalkeur dans l’âme, et ajouté à son talent et ses aptitudes athlétiques exceptionnelles impossible de passer à côté du phénomène, limite MVP incontestable lorsqu’il est sur ses deux jambes. Mais dans la colonne des moins, une réputation de loser s’est apposée, et l’épisode du mariage raté avec l’Équipe de France a fait grincer quelques dents dans l’Hexagone. Rejoint par Paul George (et Guerschon Yabusele) à Philadephie, Joel Embiid possède en 2024, en plus de son bagage à lui, l’équipe pour aller au bout, peut-être la meilleure équipe qu’il n’ait jamais eu à disposition. En cas de nouvel échec ça comemncera à faire beaucoup, attention, Joel est jeune mais le temps passe vite.

Joel Embiid 9 août 2024

K comme Kevin Durant

On en parlait plus haut pour Stephen Curry (spoiler le paragraphe qui va venir après est solide aussi), mais Kevin Durant fait lui aussi partie des légendes dont on vit les derniers exploits en direct. Comme Steph, KD en a encore pour quelques années, selon ses envies et comment son corps (fragile) tiendra, mais tant qu’il est là… profitons-en, nom de dieu. Top 15 joueur all-time et plus si affinités, se disputant avec Jordan et Kobe le statut de meilleur attaquant de l’histoire, Kéké n’est pas fini loin de là, et au sortir d’une quatrième médaille d’or olympique il a encore les cannes et le poignet pour en coller 28 tous les soirs et aller chercher, qui sait, une troisième bague de champion.

L comme LeBron James

On y est. Le Roi est toujours là, et si Steph et KD n’ont pas encore de date de péremption, celle de LeBron est de plus en plus visible au dos de l’emballage : fin de la saison 2025-26. LBJ aura 42 ans, rendez-vous compte, et le boug a déjà tapé tellement de records qu’il n’y en a plus tant que ça de disponibles. Après être devenu le meilleur scoreur all-time et le premier à passer la barre des 40 000 pions, LeBron a débloqué un nouveau level en 2024 : ramener son fils aux Lakers. Phrase de grand maboulos, y’a vraiment que LeBron qui pouvait faire ce genre de truc. A voir si Bronny réussira à percer autre chose que ses boutons d’acné, on en doute mais on aime les belles histoires, mais LeBron James, lui, n’aura besoin de personne.

lebron james starting 5 netflix

M comme Morant, Ja

La combinaison la plus terrifiante de NBA entre basket et qualités athlétiques. A seulement 25 ans Ja Morant a déjà eu plusieurs vies, et dans celle que l’on préfère il escalade littéralement tous les défenseurs qui se présentent devant lui. Capable d’aller chercher des ballons en haut de la planche, tout en haut, vraiment, Ja Morant a le coffre et le talent pour driver une équipe qui vise les sommets tout en étant n°1 du Top 10 trois par semaine. Est-ce qu’on est en train de définir le joueur parfait ? Oui, sauf que Ja a eu la fâcheuse tendance depuis deux ans de 1) se blesser et 2) utiliser de manière pas vraiment adaptée Instagram, c’est du moins ce qu’il ressort de la partie émergée de l’iceberg tant les casseroles de Jaja se sont comptées un tant avec les doigts de deux mains. Revenu au basket et avec une équipe de Memphis enfin au complet, Ja peut-il (re) gravir toutes les montagnes de NBA chaque soir jusqu’en avril… voire plus ?

N comme Nikola Jokic

Kareem Abdul-Jabbar, six trophées, intouchable en attendant Wemby. Michael Jordan et Bill Russell, cinq trophées, c’est du très lourd. Wilt Chamberlain et LeBron James, quatre fois MVP, ça pèse aussi. Moses Malone, Magic Johnson, Larry Bird et… Nikola Jokic : trois statuettes. C’est bien simple, le pivot serbe des Nuggets et MVP en titre a l’occasion de rentrer encore un peu plus dans la légende de la Grande Ligue en intégrant un historique Top 7. Au vu des chiffres proposés chaque soir par la bestiole depuis une demi-douzaine d’années ce serait presque logique, et plus encore que cet objectif cette saison 2024-25 sera une occasion de plus de voir ce pataud de luxe nous régaler de ses inspirations géniales. Le vrai basket.

Nikola Jokic Calendrier TT

O comme On essaierait pas de gagner ?

Sûrs que les principaux concernés se sont reconnus. On parle ici des franchises qui peinent à décoller depuis quelques années, sous couvert d’un sombre projet de reconstruction, naming un peu glorieux pour dire que personne n’arrive à rien. Messieurs les dirigeants des Hornets, des Wizards, des Pistons ou des Blazers il est l’heure de se mettre un coup de pied au cul, messieurs Rockets ou Spurs également même si on est un chouïa plus optimiste pour les deux franchises texanes. Ras-le-bol de prendre des branlées, et si les Bulls sont bien partis pour rejoindre la Team tanking à court-terme, il est l’heure, dans le Michigan notamment, de quitter le fond de la mare. Essayez juste, vous allez voir, c’est agréable.

P comme Paolo Banchero

L’une des stars les plus sous-cotées de la Ligue. All-Star dès sa deuxième saison NBA, l’Italo-américain du Magic a également emmené son équipe d’Orlando en Playoffs pour la première fois depuis cinq ans. Déjà le patron en ville alors qu’il n’a même pas 22 ans, Papa Ban sera le leader d’une jeune équipe qui veut entrer dans la cour des grands. La Conférence Est est ouverte comme le col d’une femme enceinte de neuf mois et quelques jours, c’est très classe, et une place dans le Top 4 n’est pas chose utopique si d’aventure l’attaque de l’équipe de Jahmal Mosley se déridait un peu. Tout comme le fait d’écrire un paragraphe sur Orlando sans parler une seule fois de Mickey, et merde, encore raté.

Q comme Quentin de Montargis St-Quentin

Si vous avez la ref du titre vous êtes des rois, sinon foncez regarder Tais-toi. A quelques milliers de kilomètres de la côte Est stazunienne évoluera cette saison un crack nommé Nolan Traoré. Un frère en two-way contract avec les Lakers, la mif est bien en place, mais no disrespect pour Armel en disant que très vite le prénom Nolan va devenir très à la mode en NBA. Si le jeune crackito Cooper Flagg semble intouchable pour le first pick 2024, bénéficiant en plus de la visibilité de Duke, Nolan Traoré a pour sa part un an pour convaincre ceux qui ne le seraient pas encore, en France et en Coupe d’Europe. Soyez sûrs – pour faire encore un peu plus de bruit – que TrashTalk tentera tout au long de la saison de surveiller attentivement les progrès de Nono le gossebo.

Nolan Traoré 2 octobre 2024

R comme Rudy Gobert

Son jeune et grand compatriote des Spurs est tellement immense qu’on en oublierait presque que Rudy Gobert fait 2m17 et qu’il pèse quatre trophées de meilleur défenseur de la NBA. C’est bien simple, personne n’a jamais fait mieux dans toute l’histoire de la Grande Ligue, la Gobe accompagnant les seuls Dikembe Mutombo et Ben Wallace tout en haut de ce palmarès. Aux côtés d’Anthony Edwards mais orphelin de Karl-Anthony Towns, Ruyd tentera cette saison, comme lors de la dernière, d’allier l’utile à l’agréable en tentant de décrocher un his-to-rique cinquième DPOY tout en continuant de participer à rendre les Wolves un peu plus respectables, le mot est lâché. Et peu importe les dingueries du zinzin de San Antonio, Rudy c’est, au moins, immense aussi. Et c’est Français.

S comme Sengun, Alperen

Il figure en tête de liste de ces joueurs qui pourraient (devraient ?) devenir All-Star cette saison. 21 points, 9 rebonds et 5 passes de moyenne la saison passée, les Rockets à deux doigts d’accrocher le play-in, c’était déjà pas mal. Une équipe pleine de jeunes morts de faim, un coach solide et un leader génial qui progresse à vitesse grand V ? Aucune raison de ne pas voir Alperen Sengun tout exploser cette saison. En bon fan des Spurs j’essaie encore d’oublier que SA a drafté Josh Primo à sa place, mais je me dis aussi qu’avec Sengun les Spurs n’auraient sans doute pas eu Wemby, bref, revenons-en à nos moutons ou plutôt à nos Alpagas, avec un joueur qu’on vous conseille fortement de suivre cette saison, dans les Top 10 ou ailleurs. Car s’il n’est pas le plus rapide des Rockets, il pourrait bien en être la Fusée qui va le plus haut.

T comme Tidjane Salaün

Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr ont saigné la Draft 2024, mais n’oubliez jamais que Tidjane Salaün n’était pas bien loin. Débarqué à Charlotte, pas mal, le T a lâché une bête de pré-saison et semble affûté pour ses grands débuts. En sortie de banc des Hornets on attend un grand gaillard qui shoot et qui ramène du hustle bien français bien choletais, lui qui a déjà tapé dans l’œil de pas mal de fans de la ruche. Tidjane Salaün est une merveilleuse raison de regarder les Charlotte Hornets jouer au basket et, ça, ça mérite presque un trophée de ROY rien que pour la perf.

Tidjane Salaün 18 octobre 2024

U comme Ulm

Si en France c’est à St-Quentin que l’on militera pour l’explosion de Nolan Traoré et un mandat de maire pour Rudy Gobert, en Allemagne c’est à Ulm que nos yeux vont se poser parfois. Ulm, ville de 130 000 habitants dans le sud de l’Allemagne, rive gauche du Danube, et depuis un bail terre de jeunes basketteurs français prometteurs. Killian Hayes y est passé, Pacôme Dadiet également, et cette année c’est le très grand et très kiffant Noa Essengue qui sera dans notre viseur. Le jeune ailier (17 ans) est engagé en Eurocup et va pouvoir faire monter sa cote, pour, why not, envoyer un superbe deux pour un à la Draft 2025. Potentiel freaking indéniable, décidément nos jeunes pépites françaises poussent comme des petits pains.

Noa Essengue NBA

V comme Victor Wembanyama

L’incontournable, dans tous les sens du terme. Immense sous la toise, immense sur le terrain, déjà gigantesque dans les faits. Un peu comme pour LeBron James plus haut, quelques lignes ne suffiraient pas pour décrire la première saison de Wemby en NBA. Rookie de l’année, deuxième au classement du DPOY derrière Rudy Gobert, un triple-double avec les passes, un autre avec les contres, un five by five… et une médaille d’argent aux Jeux de Paris 2024 pour parachever le tout. Elle était comment ton année 2023-24 Vic ? Ah ? C’était simplement du rodage ?

W comme Wembanyama, Victor

Et donc, 2024-25 ça dit quoi ? Boarf, on vise le play-in, pourquoi pas les Playoffs. Puis un trophée de DPOY, et même celui de MIP tiens, ce serait marrant. Avec une pluie de highlights de type scène de fin dans Space Jam. Puis des triples-doubles aussi, plein de triples-doubles, au moins, allez, quinze. Et mettez-moi un quadruple-double aussi, même pas peur. La marge de progression de Victor Wembanyama n’est pas inconnue, on peut l’imaginer, mais elle fait très peur… pour les adversaires. Et si Wemby a prévenu la concu de l’Équipe de France, tout ça marche aussi pour les Spurs en NBA.

Victor Wembanyama France JO 2024 30 juillet 2024

X comme Twitter

Team Twitter ici, on n’appellera jamais ça X même sous la menace de Helon Musc, on l’écrit comme ça pour passer à travers les mailles de l’IA. Surveillez Twitter les gars les filles, car comme chaque année ce réseau du diable sera l’épicentre de toutes sortes de débats et autres shitstorms, mais aussi de belles rencontres et de discussions aventureuses mais intéressantes !

Y comme YouTube

Tant qu’on est dans les rézo, gardez un œil sur la chaine YouTube de TrashTalk, parait qu’elle a dépassé les 200 000 abonnés et parait que la qualité des contenus y est plus pour quelque chose que le dégradé d’Alex. Le lundi reste le meilleur jour de la semaine, et à chaque acrtu chaude vous retrouverez évidemment les reacts du duo le plus iconique de la NBA en France.

Toutes vos vidéos préférées sont à retrouver juste ici !

Z comme Zaccharie Risacher

On termine par du très lourd, même si le début de cette phrase n’a rien à voir avec l’IMC de Zaccharie, proche de la perfection. On l’a suivi de très près toute la saison dernière, et malgré un océan venu nous séparer physiquement on ne lâchera pas Zacch d’une semelle pour sa saison rookie. Dans une équipe des Hawks au minimum intéressante et au mieux ambitieuse, le n°1 de la Draft 2024 va apprendre très vite aux côtés de vaillants filous comme Trae Young, Clint Capela et Bogdan Bogdanovic, tout en représentant déjà le futur de la franchise. A l’aise en pré-saison, Zacch a toutes les cartes en main pour cartonner cette année 1 alors vive la France, vive la JL Bourg et vive la vie. Et bonne saison à tous, on vous aime.

Zaccharie Risacher Français Draft NBA 27 Juin 2024


Voir toutes les News