Entre continuité et certitudes, Boston avance confiant pour le back-to-back
Le 21 oct. 2024 à 14:07 par Clément Hénot
Champions du monde NBA en titre, les Celtics repartent au combat avec les mêmes armes cette saison. Les principaux joueurs ont été prolongés, et voilà que cet effectif repart au combat, ensemble. La continuité de ce groupe qui marche sera-t-elle suffisante pour que le titre reste à Boston en 2025 ?
En tout cas, ils sont donnés comme étant les favoris à leur propre succession par les bookmakers américains. En effet, il n’y a personne dans la Conférence Est qui semble, sur le papier, de taille pour inquiéter les C’s sur sept matchs. Et si à l’Ouest, la donne semble bien différente, le chemin vers les Finales NBA semble au moins aussi bien tracé que celui de la saison passée, tant la dictature qu’ils ont instauré à l’Est semble impossible à renverser en l’état. L’effectif est tellement fourni que ne pas y parvenir serait une déception.
D’ailleurs, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Parce qu’à Beantown, on a reconduit exactement le même noyau dur pour la saison à venir. Jayson Tatum, Jaylen Brown, Kristaps Porzingis, Jrue Holiday, Derrick White, Payton Pritchard et Sam Hauser sont tous sous contrat au moins jusqu’en 2026. Certes, le tarif n’est pas donné, mais c’est aussi le prix à payer en NBA pour pouvoir maximiser ses chances de back-to-back en s’entourant desx meilleurs joueurs. Al Horford a également un an de contrat restant à Boston et sa présence ne sera pas de trop pour tenter de conserver le trophée Larry O’Brien.
Repartir avec les mêmes armes est un signe de continuité et de stabilité non négligeable, et les Celtics ont décidé de s’appuyer sur cet adage. Ce faisant, les joueurs peuvent directement se concentrer sur le jeu, sans forcément avoir besoin de trouver des automatismes pour bien jouer ensemble. L’alchimie dans le vestiaire est déjà bien en place et les rôles de chacun sont déjà connus. De plus, ce core n’est pas très âgé à part Horford (38 ans) et Holiday (34 ans), deux joueurs qui ont encore beaucoup à donner dans cette équipe. Mais même sans les prendre en compte, il est toujours possible de monter une véritable dynastie à Boston à l’avenir avec les joueurs présents, et en remplaçant comme il se doit les joueurs vieillissants.
Jayson Tatum et Jaylen Brown, les deux principales têtes d’affiche de cette équipe, arrivent à peine dans leur prime et les années à venir pourraient bien être encore plus terrifiantes de la part des “Jay Brothers”. En prolongeant tout ce beau monde, les dirigeants des Verts se sont assurés un avenir sans trop de migraines, et avec leurs meilleurs joueurs pouvant rester de longues années encore, et au pire des cas, vouloir quitter le navire en cours de route moyennant une contrepartie bien lourde. Avec Brad Stevens aux commandes, nul doute que l’équipe est entre de bonnes mains, et qu’il y a peu de chances de voir un move foireux contrecarrer les envies de victoire des Celtics.
Les Celtics 2024 sont l’un des rares Champions NBA à ne pas avoir connu de grosse galère lors du marché des agents-libres, dont les principales stars ne sont pas trop âgées, et dont les joueurs semblent beaucoup apprécier jouer ensemble les uns pour les autres. Les joueurs de rotation, qui ne sont pas forcément que des noms ronflants, connaissent leurs rôles et leurs points forts, et ne font pas de dépassement de fonction. Ainsi, les Sam Hauser, Payton Pritchard ou encore Xavier Tillman sont ultra précieux en sortie de banc, chacun dans leur registre, et leurs coéquipiers titulaires peuvent leur faire confiance pour prendre le relais lorsqu’ils vont choper un petit Gatorade.
L’effectif des Celtics est ultra fourni et interchangeable à souhait. Alors oui, le plus dur reste à venir pour Boston, qui, après avoir atteint le sommet de la NBA, doit désormais y rester. Mais avec un tel groupe de joueurs complémentaires, compétiteurs et talentueux, coachés par Joe Mazzulla, entraîneur non moins talentueux qui a su tirer parti de chaque élément dont il disposait et s’adapter aux blessures et aux aléas, la franchise a tout ce qu’il faut en magasin pour parvenir à ses fins. Brad Stevens a réussi à assembler une véritable machine de guerre, prête à retourner au combat très bientôt. Rendez-vous en juin prochain pour savoir si cette stratégie était la bonne pour conserver le trophée.