Les 10 bonnes raisons de suivre le Oklahoma City Thunder sur la saison NBA 2024-2025

Le 16 oct. 2024 à 12:18 par Thibault Mairesse

Shai Gilgeous-Alexander Oklahoma City Thunder 4 septembre 2024
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Toutes les équipes ont des raisons d’être suivies cette année et particulièrement le Thunder. Alors entre course au MVP et aboiements en interviews d’après-match, voici les 10 raisons de suivre le Oklahoma City Thunder en 2024-25 !

#1 La quête du MVP pour Shai Gilgeous-Alexander, 18 ans après Steve Nash

Shai Gilgeous-Alexander est passé si près, mais aussi si loin du MVP la saison passée. Il aurait pu le prendre, mais les votants en ont décidé autrement. Le problème, c’est que le bonhomme est trop régulier. Ok, la course au MVP est un marathon et pas un sprint, mais le marathon de Shai est monotone au possible. Jamais une petite accélération. Non, c’est toujours le même rythme, alors certes un beau rythme, mais qui reste identique. Une cadence à 30 points, 5 rebonds, 6 passes, mais jamais un sprint à 45 ou 50 points pour choquer la concurrence. C’est clairement ce qui lui a manqué l’année dernière. Si SGA devient un joueur avec des performances plus remarquables, alors il soulèvera certainement le trophée un jour.

#2 Les outfits de SGA et le durag de Chet

Shai Gilgeous-Alexander joue la course au MVP on et off the court. Si sur le parquet c’est l’un des meilleurs, c’est également le cas lorsqu’il s’agit de s’habiller. Il s’applique à se faire remarquer chaque soir en arborant sa plus belle tenue. Chaque rencontre est une occasion de se mettre sur son 31 pour le Canadien. D’ailleurs, si le style du joueur de Thunder vous inspire, voici une galerie Pinterest qui regroupe plus de 150 de ses outfits.

À l’inverse, Chet Holmgren a bien moins de succès lorsqu’il s’agit de s’habiller à l’image de ce durag qu’il nous a sorti en milieu de saison dernière. Le prochain fashion faux-pas de l’intérieur sera aussi à surveiller de très près.

Durag Chet pic.twitter.com/pnGgrAEPJu

— Thunder Film Room (@ThunderFilmRoom) December 9, 2023

#3 Les affrontements entre Chet Holmgren et Victor Wembanyama

Heureusement que Chet est meilleur quand il s’agit de mettre le ballon dans le cercle qu’il ne l’est lorsqu’il doit choisir ses tenues. Il y a d’ailleurs un duel qui est toujours particulièrement attendu, c’est celui face à Victor Wembanyama. 3 nouveaux matchs nous attendent entre les deux meilleurs rookies de la saison passée. Le premier aura lieu le 30 octobre, la veille d’Halloween, l’occasion pour le Big Dawg et l’Alien de terroriser l’équipe adverse. Ensuite Thunder et Spurs vont se recroiser le 19 novembre et le 2 mars prochain.

Si sur le plan individuel, Wemby a été meilleur l’an passé, collectivement c’est Chet qui a eu le dessus avec 3 victoires pour 1 défaite. Cette saison sera l’occasion de nouveaux épisodes de l’un des duels les plus alléchants de la Ligue.

#4 Les money-time de Jalen Williams

Jalen Williams s’est imposé en véritable boss du money-time. Plus le match est serré, plus il devient fort. La saison dernière, il tournait à 57% au tir dans les 4ème quart-temps. Un pourcentage qui monte à 68% dans les dernières minutes d’un match serré. Si vers 5h du matin, vous pensez à aller dormir, mais qu’il y a un match couperet du Thunder en cours, branchez-vous dessus et laissez-vous emporter par le Jalen Williams show.

#5 Le duel des frangins entre Jalen Williams et Cody Williams

Rendez-vous les 4 décembre, 23 janvier, 22 février et 12 avril prochains pour voir le nouveau duel fraternel de NBA entre Jalen et Cody Williams. Si l’aîné fait le plaisir du Thunder depuis son arrivée à coups  de grosse def et de bombes dans le money time, le cadet a été pris en numéro 10 par le Jazz à la Draft. Nul doute que le grand frère va avoir à cœur d’accueillir son petit frère en grande pompe. En bons défenseurs, chacun va certainement chercher à verrouiller l’autre comme il le peut, histoire de rajouter un peu de piment à ce duel.

#6 Les intégrations d’Isaiah Hartenstein et d’Alex Caruso

Ce sont les deux grosses recrues de l’intersaison d’OKC : Alex Caruso et Isaiah Hartenstein. Le Thunder s’est payé le luxe de récupérer le meilleur pivot remplaçant de toute la NBA parce qu’après tout la vie est une fête, mais aussi l’un des meilleurs défenseurs extérieurs de la Ligue.

Une association Alex Caruso – Lugentz Dort a de quoi filer des sueurs froides à toutes les attaques de la Ligue. Ce n’est pas tout, le chauve au bandeau peut aussi tirer à 3-points, exercice où il tournait à 38% la saison passée. Ce qui n’était pas le cas de Josh Giddey à moins qu’il ne porte le maillot de la sélection australienne. Rien qui ne faisait les affaires du Thunder donc. Les débuts d’Alex Caruso et d’Isaiah Hartenstein seront donc à suivre de très près.

#7 Ousmane Dieng qui pointe le bout de son nez ?

Et si c’était enfin l’heure pour Ousmane Dieng de briller en NBA ? Deux ans qu’il traîne en G League où il a pu être champion et MVP des finales cette année. À un moment donné, il est peut-être temps de se dire qu’il a fait le tour de la question. S’il n’a que très peu jouer en Playoffs la saison passée, Sam Presti est tout de même content de son évolution. La marge de progression du Français est intéressante et il devrait gratter davantage de minutes dès le début de la régulière.

#8 Ajay Mitchell qui fait rayonner la Belgique

C’est le nouveau Belge drafté en NBA, seulement le troisième d’ailleurs après DJ MBenga et Toumani Camara. Ajay Mitchell nous vient tout droit de Liège et a donc été l’un des rayons de soleil sportif de la Belgique cet été, à défaut de pouvoir compter sur son équipe nationale de football pour passer des bons moments. Le Liégeois sort d’une belle Summer League à 16 points, 3 rebonds et quasiment 5 passes de moyenne, il a signé un contrat two-way et vu le bouchon existant sur les lignes arrières du Thunder, il n’est pas certain de beaucoup voir le Belge fouler le parquet du Paycom Center. On y croit, une fois.

#9 Le trade de Sam Presti pour récupérer un pick à la deadline

Le 8 février 2025 c’est la trade deadline, une date incontournable du calendrier NBA ! Alors oui, certainement que les 76ers ou les Wolves vont aller chercher une pièce ou deux pour maximiser leurs chances de titre, mais ça on s’en fiche. Nous, ce qu’on veut voir, c’est comment Sam Presti va se débrouiller pour récupérer un nouveau choix de Draft. Le Thunder peut potentiellement avoir 5 choix du premier tour lors de la prochaine cuvée. Si le GM d’OKC ne parvient pas à en récupérer un sixième, on le considérera alors comme un petit joueur.

#10 Les aboiements pendant les interviews d’après match

Wouf ! Wouf ! La saison dernière toute la NBA a appris à aboyer au rythme des victoires du Thunder. Les joueurs, les fans et même les journalistes bord terrain, tout le monde y est passé. Au final, c’est ce qui représente le mieux cette franchise de l’Oklahoma. Une belle bande de copains, là pour s’amuser et qui savent parfaitement être sérieux quand il faut. Parce que le Thunder, ce n’est pas le chihuahua du voisin qui ne cesse d’aboyer mais qui ne fait peur à personne. OKC c’est plus une meute de bergers allemands prête à mordre si tu t’approches trop près de leur panier. Si Sacramento lights the beam, le Thunder aboie en après-match et on ne va pas se mentir, il y en a un bien plus divertissant que l’autre.


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