Les 10 bonnes raisons de suivre les Cleveland Cavaliers sur la saison NBA 2024-25
Le 14 oct. 2024 à 12:15 par Robin Wolff
Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des Cleveland Cavaliers en 2024-25 (et vous n’avez même pas à vous rendre dans l’Ohio).
#1 : le nouveau travail de Kenny Atkinson
Le parcours de Kenny Atkinson est assez singulier et diablement intéressant. On l’a réellement découvert aux Brooklyn Nets, lorsqu’il est devenu l’architecte de la reconstruction de la franchise après les horribles transferts pour Paul Pierce et Kevin Garnett et depuis il a brillé en tant qu’assistant que ce soit aux Golden State Warriors ou au sein de l’Équipe de France. Désormais, un poste à plus grande responsabilité encore lui est confié. Le tacticien doit faire passer un cap à une équipe des Cleveland Cavaliers bourrée de talent, mais qui semble tout de même avoir un plafond de verre au-dessus de la tête. Comment faire briller Evan Mobley en attaque ? Comment le faire cohabiter avec Jarrett Allen ? Comment faire revivre Darius Garland après une saison très compliquée ? Les 12 travaux de Kenny démarrent, et malgré l’ampleur du chantier, il ne faudra pas se tuer à la tâche, on n’est pas à South Park !
#2 : le match à 70 points de Donovan Mitchell
Spida est un des pyromanes les plus sérieux de la NBA. Régulièrement dans la trentaine de puntos, il est capable certains soirs de complètement exploser et de laisser les défenses adverses à l’agonie. Rappelez-vous de ces pauvres taureaux de l’Illinois, plus lessivés qu’après une corrida lorsque l’arrière leur avait envoyé 71 points dans le museau en janvier 2023. Il y a de nombreux joueurs de talent dans l’effectif des Cavaliers, mais le franchise player, ça reste Donovan Mitchell. Attention aux nouvelles dingueries offensives de l’ancien du Utah Jazz.
#3 : la renaissance de Darius Garland… ou sa pente descendante
Si les notes sur NBA 2K voulaient dire quelque chose, ça se saurait, mais tout de même, Darius Garland commence cette nouvelle saison avec un 82 de général indigne de son immense talent. Cette affreuse moyenne, il la doit à une saison extrêmement compliquée au cours de laquelle une fracture de la mâchoire lui a fait perdre de son mordant. 18,0 points et 6,5 passes de moyenne, ce n’est pas honteux, mais le tout avec des pourcentages suspects, ça donne sa moins bonne saison statistique depuis son exercice rookie. Le All-Star était bien loin de décrocher une nouvelle étoile et pourtant c’est cette version de leur meneur dont ont besoin les Cleveland Cavaliers pour progresser. L’association avec Donovan Mitchell n’a jamais été complètement naturelle, mais elle a déjà fonctionné mieux qu’en 2023-24. Cette nouvelle saison doit marquer le retour de la progression du Darius préféré de l’Ohio.
#4 : les buzzers de Max Strus depuis sa propre raquette
Un des shoots les plus marquants de la saison dernière ! Alors qu’il était en train de monter en température depuis cinq minutes réduisant la défense des Dallas Mavericks à un tapis de sol, Max Strus a envoyé une bombinette depuis sa propre partie de terrain pour renvoyer les Texans voir à l’Ouest si la bague NBA y était. Alors bien sûr, il est peu probable que ce scénario se répète, surtout venant d’un mec qui a failli perdre contre Bastien Fontanieu dans un concours de shoots (on veut la revanche), mais ses coups de chaud seront toujours à surveiller. Max Strus a progressé chaque saison depuis son arrivée en NBA et voudra montrer, une fois encore qu’il peut être le liant idéal entre les stars du backcourt des Cavs et celles du frontcourt. Surveillez le corner, les shoots ouverts de Max, c’est comme les coups de tête de Zinedine, ça ne pardonne pas !
#5 : Les dinguerie à longue distance de Sam Merrill
Pendant qu’on parle de corner, de shoot et d’adresse, on se doit d’évoquer Sam Merrill. L’arrière n’est pas encore le plus connu du grand public, mais ça pourrait vite changer. Sam peut mettre n’importe quelle défense en péril lorsqu’il commence à dégainer de loin, la saison dernière, il tournait à plus de 40% de réussite derrière l’arc. Le banc des Cavaliers n’est peut-être pas la plus grande force de la franchise tout comme le spacing. Deux éléments qui font de Merrill un joueur extrêmement important lors de cette nouvelle saison. Hâte de le voir mettre 18 points à 6/8 à 3-points lors du premier match !
#6 : le mulet de Luke Travers
Ces dernières années, le rayon capillaire des Cleveland Cavaliers n’était pas spécialement rigolo ou original. Oui, la coupe Afro de Jarrett Allen se remarque, mais après quelques années on s’en lasse. Caris LeVert, Evan Mobley et Donovan Mitchell n’ont pas changé de coupe depuis leurs 14 ans tandis que Max Strus et Sam Merrill semblent encore se faire tailler les pointes par leurs parents. Luke Travers arrive pour apporter une nouvelle dimension à ce vestiaire. C’est bien simple, l’Australien a le plus beau mulet de toute la NBA, désolé Kenrich Williams, tu ne fais pas le poids. Le seul joueur de basket-ball qui joue dans la même cour, c’est Jules Rambaut, mais il préfère prendre des médailles olympiques que s’ennuyer dans l’Ohio. Luke Travers sur un parquet de la Grande Ligue, ça fait déjà rêver et on va peut-être même rapidement s’envoyer le maillot !
#7 : les 50 nuances de Tristan Thompson
Depuis des années, la télé-réalité autour des Kardashian ne choisit pas le bon protagoniste. Tristan Thompson est l’homme que tout producteur rêve d’avoir sous ses caméras pour construire un programme divertissant. Pas une saison ne passe sans qu’une histoire de tromperie avec une meilleure amie ne remonte à nos oreilles. Si les Cavaliers venaient à ne pas être très intéressants sur le terrain, on saura vers qui se tourner pour compenser. Il est l’un des rares joueurs dont la vie amoureuse est encore plus importante que sa carrière sportive et pourtant il a remporté un titre en NBA. Après les Chtis à Ibiza, NRJ 12 vous présente Tritri à l’Ibis. Envoyez les popcorns, le prince de l’adultère est de retour pour une nouvelle saison.
#8 : les systèmes offensifs construits autour d’Evan Mobley
Voilà bientôt deux ans que les observateurs n’attendent qu’une chose lorsqu’ils regardent les matchs des Cleveland Cavaliers : l’évolution offensive d’Evan Mobley. Sous J.B Bickerstaff, la frustration grandissait tant le diamant semblait ne pas être mis dans les meilleurs dispositions pour se polir. Rarement à l’initiative de l’attaque, souvent positionné dans le dunker spot en compagnie de Jarrett Allen et jamais ou presque bénéficiaire d’un système, sa moyenne de points plafonnait tout comme ses progrès de ce côté du parquet. Un nouvel entraîneur pourrait bien changer la donne et le faire devenir le franchise player qu’on l’imaginait être après une année rookie spectaculaire. Déjà un des meilleurs défenseurs de la Ligue, mais Cleveland attend encore mieux. Le facteur X de la saison des Cavaliers ?
#9 : les vacances de Joakim Noah
Oui cet extrait a bientôt 15 ans, mais il continue à résonner dans notre tête dès que l’Ohio est évoqué. Si Evan Fournier a avoué ne pas être un grand fan de la ville de Memphis, il ne l’a pas fait avec autant de verve que Jooks en 2010. Nous parlions de télé-réalité un petit peu plus haut, que ne donnerions nous pas pour voir l’ancien pivot des Bulls déambuler dans les rues de Cleveland en critiquant tout ce qu’il voit et en particulier les affiches rendant hommage à LeBron James. Oui, ça n’a rien à voir avec la saison des Cavaliers, mais on devait vous partager notre nouveau fantasme.
#10 : la série du premier tour de Playoffs que personne n’a envie de regarder
Lorsque nous avons appris que le Cavaliers – Magic serait diffusé au Grand Rex, le rire a été jaune. Une série de sept matchs qui n’a intéressé que les fans des franchises concernées (et encore). Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois que Cleveland est une des équipes disputant la série de Playoffs avec le moins de hype du premier tour. Un genre de nouvelle spécialité maison qui en dit beaucoup sur l’intérêt que générait l’équipe lorsqu’elle était entre les mains de J.B. Bickerstaff. C’est désormais un nouveau coaching staff… mais les joueurs et la Conférence restent les mêmes. Alors on se dit rendez-vous en avril pour un Cleveland – Atlanta au cinéma ?