Hall of Fame NBA : qui seront les prochains entrants ?

À peine l’édition 2024 terminée, qu’il est déjà temps de se pencher sur les prochains prétendants au Hall of Fame. Alors qui seront les joueurs à suivre les pas de Vince Carter pour rejoindre le panthéon du basketball ?

Parmi la liste des légendes NBA à être nouvellement éligibles pour le Hall of Fame en 2025, on retrouve uniquement Marc Gasol. L’Espagnol, véritable icône de Memphis et de la Roja, a de solides arguments avec sa carrière aboutie autant en NBA sur la scène FIBA. Il faudra néanmoins que le Hall of Fame valide définitivement son éligibilité, lui qui a fini seulement récemment sa carrière en Espagne.

Le site basketball-reference semble moins catégorique. Il a dressé la liste des candidats potentiels pour intégrer le panthéon de la balle orange la saison prochaine et Marc Gasol figure seulement à la 36^ème position.

En tête de ce classement, on retrouve Shawn Marion. Membre de la mythique équipe du “Seven Seconds or less” de Phoenix, au milieu des années 2000, The Matrix pourrait rejoindre son compère Steve Nash, la saison prochaine. Amar’e Stoudemire espère également se faire une place au panthéon.

Le Hall of Fame post-2025

Si la cuvée de la prochaine édition ne sera pas la plus chargée, pour les années post-2025, cela devient plus intéressant et ce, dès 2026 avec l’éligibilité d’un certain Carmelo Anthony.

Melo a une place déjà tout prête pour le Hall of Fame. L’ex-numéro 7 des Knicks est le seul joueur retraité, sélectionné parmi les 75 meilleurs joueurs de l’Histoire de la NBA, à ne pas avoir été intronisé à ce jour.

Pour la cuvée 2027, on se projette un peu, mais il y a deux profils intéressants et qui vont faire débat : Blake Griffin et Andre Iguodala.

Le premier est un joueur qui a marqué les esprits en NBA. Dunkeur iconique, figure de Lob City au début de la dernière décennie et orné de multiples sélections au All-Star Game, BG a des arguments pour avoir sa place au Hall of Fame. Seul ombre au tableau pour le rouquin : une longévité bien plus faible que tous ses copains à cause notamment des blessures.

Second profil : Andre Iguodala. Iggy peut bénéficier d’un traitement à la Michael Cooper, c’est-à-dire un lieutenant de renom et qui se fait une place parmi les étoiles du basket. D’autant plus que le palmarès de ce bon vieux Andre parle pour lui avec un titre de MVP des Finales, acquis en 2015 au nez et au bouc de Stephen Curry, mais aussi 4 bagues de champion. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

Andre Iguodala bénéficie également d’un titre assez particulier à savoir être le joueur choisi pour mettre un tir ouvert si le sort de l’univers était entre ses mains. Et rien que pour ça, il mérite d’être intronisé au Hall of Fame.

Quid des oubliés ?

Tous les ans, c’est la même chanson “ah X n’est toujours pas au Hall of Fame ? Y n’est pas intronisé, mais Z y est, c’est un scandale”, cette année ne fait pas exception avec des joueurs qui n’ont pas encore été intronisés au panthéon.

On commence par Horace Grant. Son absence est une énigme. Troisième meilleur joueur des Bulls du premier three-peat, parti en direction du Magic pour devenir All-Star, a éliminé Michael Jordan en Playoffs pour refaire une finale NBA, perdue contre les Rockets en 1995. Merci Nick Anderson. Le tout saupoudré par quatre All-Defensive Teams. Il y a des joueurs avec un palmarès bien moins important qui ont rejoint le Hall of Fame. À quand le tour de Horace Grant et de ses lunettes ?

Robert Horry et ses 7 bagues de champion avec les Lakers, les Rockets et les Spurs, a aussi un vrai dossier, même si ses stats sont moins clinquantes que d’autres candidats. L’absence de l’ancien intérieur shooteur à Springfield fait parler depuis un bon moment.

Finissons par Marques Johnson. L’ailier a réussi la prouesse d’avoir été trois fois finalistes sans jamais voir les portes du panthéon se refermer derrière lui. Pourtant, Johnson a un palmarès bien fourni avec 5 sélections au All-Star Game, son numéro 8 retiré aux Bucks tout comme son numéro 54 à UCLA, fac où il a ramené un titre en 1975. Bref, un CV qui parle pour lui et qui devrait lui permettre d’accéder au Hall of Fame en 2025, au sein d’une cuvée où il y a la place pour s’y glisser.