Les 10 bonnes raisons de suivre les Atlanta Hawks sur la saison NBA 2024-25

Le 03 oct. 2024 à 12:47 par Clément Hénot

Zaccharie Risacher atlanta hawks
Source image : YouTube

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des Atlanta Hawks en 2024-25, il y en a déjà une très évidente.

#1 : la saison rookie d’un nouveau numéro 1 de Draft français

Encore un ! Pour la deuxième saison de suite, le n°1 de Draft est Français, et il évoluera à Atlanta. Ce numéro unop, c’est Zaccharie Risacher, fils de Stéphane, qui devrait très vite être adopté en Géorgie. Evidemment, la hype est beaucoup moins folle que pour les débuts de Victor Wembanyama chez les Spurs, mais nul doute que Zacchos va également vouloir placer encore un peu plus l’Hexagone sur la carte NBA. L’ancien de la JL Bourg aura forcément son temps de jeu et ses munitions à ATL et va amener un nouveau shot de talent à cette équipe. Au shoot comme en défense, il va apporter et on a hâte de voir jusqu’où le numéro 10 des Faucons va aller.

#2 : Trae Young en patron unique du back-court

C’est un peu un retour aux sources pour Trae Young, qui a partagé le back-court avec Dejounte Murray deux années durant mais qui a vu ce dernier être envoyé chez les Pelicans cet été. Ce move opéré par le front office des Hawks laisse à nouveau Ice Trae seul calife sur les postes arrières, et inutile de dire qu’un grand nombre de tickets shoots devraient lui revenir de droit. Avec un arrière peut-être moins gourmand en ballons et plus complémentaire en défense à ses côtés (Dyson Daniels), le numéro 11 pourrait bien avoir encore plus de liberté pour canarder à distance. Il faudra sortir les combinaisons ignifugées pour éviter ses coups de lance-flammes.

#3 : la confiance totale de Quin Snyder en Jalen Johnson

Il a fait un énorme bond en avant la saison dernière, au point de devenir l’une des principales armes de son équipe en attaque, et cela devrait bien continuer. Jalen Johnson va rester dans le cinq majeur et ses responsabilités offensives devraient augmenter chez les Hawks. Dans une saison au cours de laquelle on ne sait pas si ça tanke ou si ça joue les Playoffs, ce qui est sûr, c’est que l’on devrait encore avoir du gros highlight du double J en attaque, et qu’il fera le taf en défense. En relais de Trae Young, il fera partie – avec Zacch – de la jeune garde montante qui assurera les arrières de son meneur dégarni et bien plus encore. On a hâte d’en voir plus.

#4 : Dyson Daniels en complément parfait de Trae Young

Trae Young est un meneur qui score dans tous les sens et depuis tous les endroits, Dyson Daniels est un meneur bien plus posé et gestionnaire, qui en plus défend bien. Son arrivée en provenance des Pelicans fera forcément du bien en rotation d’Ice Trae, pour canaliser l’équipe lorsqu’elle en aura besoin (et surtout lorsque l’Australien ne sera pas blessé). Les deux seront même probablement associés par séquences, tant leurs profils semblent complémentaires. A voir comment Quin Snyder compte utiliser ses deux arrières mais les possibilités de briller, ensemble ou séparément, sont nombreuses.

#5 : les rappeurs qui se bousculent au premier rang

Parce qu’Atlanta est un véritable vivier du rap américain, nombreux sont les gros noms qui viennent s’entasser au premier rang de la State Farm Arena. Les Quavo, Future, Lil Baby, Gunna, 2 Chainz ou Playboi Carti vont forcément être reconnus par la jeunesse locale, tandis que les vieux loups de mer comme TI, Ludacris, Lil Jon ou encore Andre 3000 parleront plutôt aux plus anciens. Quoi qu’il en soit, c’est bien souvent un concentré de greatness du milieu qui vient exposer ses bijoux et ses chicots en or au bord du terrain pour voir Trae Young enchaîner les tirs de loin. Pas besoin d’allumer Spotify à ATL, les artistes sont déjà sous vos yeux.

#6 : la nouvelle saison mi-figue mi-raisin de De’Andre Hunter

Chaque année, on se dit que c’est la bonne, que ça va enfin le faire et que le palier va être franchi, et chaque année, on repart déçu et en ayant encore faim. Alors non, De’Andre Hunter n’est pas un peintre, loin de là, mais il n’est pas au niveau où on l’attendait à sa sortie de l’université. Le quatrième choix de Draft galère à justifier ce statut malgré ses 14,3 points de moyenne en carrière, tant l’impression visuelle laissée donne à croire qu’il en a encore sous la semelle mais que le plafond de verre est encore trop dur à crever. On lui souhaite de nous faire mentir, mais honnêtement, avec l’arrivée de Zaccharie Risacher et les progrès de Jalen Johnson, possible que les jours de DAH à Atlanta soient comptés.

#7 : les commentateurs qui n’arrivent pas à prononcer “Zaccharie Risacher”

Adam Silver y est parvenu, non sans mal, le soir de la Draft. Mais le commentateur d’Atlanta va avoir du pain sur la planche pour correctement prononcer le nom de celui qui pourrait être l’une des futures têtes d’affiche de la franchise. Certes, ce nom n’est pas évident à prononcer pour tous les non-francophones, mais il va bien falloir l’apprendre. Car l’ami Zacch a bien l’intention de surfer sur sa belle saison avec la JL Bourg et de faire encore mieux chez les Hawks. On sait qu’il y aura du progrès au fil de la saison, chez le joueur comme chez le commentateur.

#8 : Zaccharie Risacher qui n’arrive pas à prononcer un mot d’anglais

D’autant que pour l’instant, l’anglais de Zaccharie Risacher ne rend que trop bien la pareille aux commentateurs qui oseront écorcher son nom. En effet, le numéro 1 de la Draft – choisi par les Pioupious – est apparu en galère pour sa première interview en anglais. Peut-être qu’il a pris Allemand LV1, on ne sait pas après tout, mais de toute façon ce bon vieux Zacch va très vite être mis dans le bain pour perfectionner son anglais. Et puis de toute façon, pour ceux qui ont joué à Football Manager, vous savez que “le football est un langage universel”, ça tombe bien, le basket aussi.

#9 : la nouvelle saison de passage de témoin entre Clint Capela et Onyeka Okongwu

Cela semble être le cas depuis plusieurs saisons, mais même si Clint Capela est vieillissant, il rend toujours de fiers services sous les panneaux, et même si Onyeka Okongwu est jeune et doté d’un joli potentiel, sa fragilité physique n’aide pas. Résultat des courses : le Suisse ne peut guère transmettre pleinement le flambeau à son homologue Américano-Nigérian. Les deux pivots apportent à peu près la même chose et peuvent apprendre l’un de l’autre, mais la variété peut parfois manquer. Okongwu doit désormais briguer de plus en plus de temps de jeu, ainsi que la place de titulaire, à un Capela qui vieillit mine de rien. Cette saison c’est la bonne ?

#10 : la défaite annuelle au Play-in Tournament

Que serait une saison NBA sans la fameuse élimination contractuelle des Hawks lors du Play-in Tournament ? Pas grand-chose, on vous l’accorde, donc ça devrait encore arriver cette saison. Comme on dit, jamais 1 sans 2 c’est ça ? Ou ce sont d’autres chiffres…


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