Les 10 bonnes raisons de suivre les Charlotte Hornets sur la saison 2024-25

Le 24 sept. 2024 à 12:17 par Clément Hénot

Brandon Miller Hornets 14 février 2024
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des Charlotte Hornets en 2024-25 (même si c’était pas évident à trouver).

#1 : la deuxième saison de Brandon Miller

Deuxième choix décrié en 2023, tant pour avoir été choisi avant Scoot Henderson que pour ses déboires extra-sportifs de l’époque. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrière a fermé pas mal de bouches, en tout cas individuellement parlant. L’ancien d’Alabama a envoyé 17,3 points à 44% au tir dont 37,3% depuis Fleury-Mérogis, 4,3 rebonds et 2,4 passes décisives par match en 2023-24, et pourrait bien être amené à avoir encore plus de responsabilités dans le jeu des Frelons. Sa fluidité offensive et son efficacité au shoot font de lui l’un des piliers de la reconstruction des Hornets, et nul doute qu’avec un LaMelo Ball en pleine possession de ses moyens, le fan n°1 de Paul George aura pléthore de spots préférentiels.

#2 : le tout nouveau (et très jeune) front-office

Au revoir Mitch Kupchak, ex GM des Hornets du haut de ses 69 balais, faites désormais place à Jeff Peterson, qui a à peine la moitié de l’âge de son prédécesseur. Oui, à 35 ans, JP sera le plus jeune manager général de la NBA, et son adjoint Dotum Akinwale, n’aura que 33 ans. La jeunesse arrive au pouvoir à Charlotte, et il va falloir qu’elle se fasse respecter face à tous ces potentiels taulards en guise de joueurs. La reconstruction de la franchise est entre leurs mains et ce sera aussi à eux d’insuffler un vent nouveau en Caroline du Nord, on espère qu’il sera forcément moins frais que ceux habituellement constatés dans cet état Américain, sinon, il n’y a pas que les hivers qui vont être rugueux…

#3 : la patte de Charles Lee

Il a appris les rouages du métier chez les Bucks, puis chez les Celtics en tant qu’adjoint, respectivement de Mike Budenholzer et Joe Mazzulla, et il a même remporté deux titres ! Avec Milwaukee en 2021 puis avec Boston en 2024. Un CV déjà bien fourni pour quelqu’un qui s’apprête à se faire sa première expérience en tant que coach principal chez les Hornets. Fort de ces deux titres glanés, il tentera d’amener cette culture nouvelle à Charlotte, franchise toujours dépourvue de titre à l’heure actuelle et destinée à encore jouer les premiers choix de Draft l’été prochain. La principale mission de Charles Lee sera donc de faire progresser la franchise. La seconde ? Développer une véritable identité de jeu mais aussi ses jeunes prospects comme Brandon Miller, Mark Williams ou encore notre Tidjane Salaün national qui ne demandent qu’à éclore.

#4 : Eric Collins qui tente de prononcer correctement “Tidjane Salaün”

En parlant de Tidjane, on est forcément très curieux de savoir comment le commentateur local Eric Collins va réussir à prononcer son nom. Si les Français se sont vite familiarisés avec ce patronyme, ce n’est pas encore le cas outre-Atlantique, mais cela pourrait se faire très prochainement. Collins, habitué des vocalises lors des actions d’éclat à Charlotte (détrompez-vous, elles sont plus nombreuses que vous le pensez avec les passes de LaMelo Ball et les tomars de Voldemort), il pourrait bien en offrir quelques unes grâce à l’ancien Choletais. Tidjane peut poser son blase sur la carte NBA et son futur commentateur pourrait bien se péter les cordes vocales à cause de lui à l’avenir. On a hâte.

#5 : une saison complète de LaMelo Ball ?

Ses deux dernières saison ont été largement tronquées par les blessures. Avec seulement 36 et 22 matchs disputés sur les deux dernières exercices, LaMelo Ball est une star à mi-temps. Ses chevilles ne le laissent jamais tranquille, et il doit souvent laisser les Hornets se débrouiller sans lui. Sans lui, les Frelons sont privés de 23,3 points à 43,3% au tir dont 35,5% depuis la Pitié Salpêtrière, 5,1 rebonds et 8 passes laser par match. Le petit frère de Lonzo espère enfin disputer une saison entière, ses coéquipiers aussi, et vous savez quoi ? Nous aussi ! Son leadership, son jeu de passes, sa vista et son talent offensif manquent cruellement à la planète basket et son côté showman est la principale vitrine de cette franchise moribonde depuis beaucoup trop d’années.

#6 : une saison complète de Mark Williams ?

Il ne faut pas oublier le talentueux intérieur Mark Williams, que son corps n’épargne pas non plus depuis le début de sa carrière. 62 matchs disputés en deux saisons, c’est peu, très peu, trop peu pour se faire une place au soleil parmi les différents pivots qui pèsent dans le game. Il pourrait apporter beaucoup de liant en défense et représenter une cible de choix pour LaMelo Ball en attaque, encore faudrait-il que lui aussi reste en bonne santé. Mais avec les deux zouaves sur leurs deux jambes, nul doute qu’il y aura deux belles raisons de mater les Hornets. Prions désormais pour que ça arrive.

#7 : une révélation en sortie de banc (Nick Smith Jr., Tre Mann…) ?

Même si la saison risque d’être longue à Charlotte, nul doute que ce contexte un peu morose peut quand même être propice à l’explosion d’un joueur random cette saison. Tre Mann, notamment passé par l’école du Thunder, est arrivé pour garnir un peu plus ce noyau dur de jeunes joueurs et voudra apporter son sérieux et sa rigueur à une escouade qui en aurait bien besoin. Nick Smith Jr., majoritairement passé par la G League la saison passée, voudra également pointer le bout de son museau et prouver qu’il a bien sa place ici. Vasilije Micic, précieux avec la Serbie lors des derniers Jeux Olympiques, revient également en ayant fait le plein de confiance. Une chose est sûre, il faudra surveiller ces gars cette saison.

#8 : les beaux maillots à rayures

Les Hornets seront probablement encore nuls cette saison, mais ils auront du flow, ça on ne pourra pas leur enlever. Le retour aux maillots à rayures est peut-être le principal checkpoint de cette équipe sur ces dernières années, et c’est un régal pour les yeux. Tidjane Salaün n’aura pas forcément beaucoup de victoires cette saison, mais il aura probablement beaucoup de points de la part de Cristina Cordula pour chacune de ses apparitions avec ce maillot. Nicolas V de la rédaction a d’ailleurs eu le nez fin en prenant son maillot avant même le début de la saison. Dommage pour eux, on n’est pas dans une émission de relooking mais bien en NBA, et avoir du swag ne suffira probablement pas à nos yeux.

#9 : une place pour Moussa Diabaté dans la rotation ?

Moussa Diabaté va vouloir jouer des coudes pour se faire une place au soleil dans la rotation des Hornets, et nul doute que notre tricolore aura sa carte à jouer dans l’effectif de Charles Lee. Le poste de pivot pourrait bien être laissé vacant par une énième blessure de Mark Williams et le tanking qui attend l’équipe de Caroline du Nord pourrait bien lui permettre d’avoir ses minutes. Lui qui cravache depuis le début de sa carrière pour gagner le droit d’évoluer en NBA est probablement devant une belle opportunité. Allez Moussa !

#10 : qui sera le premier à finir en garde à vue ?

Les flingues de Brandon Miller, les feux rouges brûlés par LaMelo Ball ou encore les accusations bien plus graves de violences conjugales au sujet d’un certain M.B… Il y a pas mal de cas sociaux à Charlotte. Et encore, James Bouknight et sa conduite en état d’ivresse ou Kai Jones et sa santé mentale qui peut également défaillir ont quitté la franchise. Les Frelons ont des candidats potentiels pour Confessions Intimes, et on a hâte (c’est faux) du premier faux pas dans cet effectif. Sachant que M.B. a été prolongé pour 3 ans, on n’est pas au bout de nos surprises.


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