Victor Wembanyama limité à 7 points face au Canada, mais ça fait du bien de sortir de la Wemby dépendance
Le 06 août 2024 à 21:22 par Giovanni Marriette
On attendait une grande Équipe de France face au Canada et on attendait un grand Victor Wembanyama. On a eu la moitié des deux, mais c’était la bonne moitié. la relative mauvaise nouvelle c’est que Victor Wembanyama n’a pas fait un grand match, et la super bonne c’est qu’on est enfin sorti de cette dérangeante Wemby dépendance.
7 points à 2/10 au tir dont 0/6 à 3-points et 3/6 aux lancers, 12 rebonds, 5 passes, 3 steals et 1 contre en 27 minutes. Des tirs forcés en attaque, une bonne présence au playmaking, de la dissuasion et un rôle majeur, mais donc cette maladresse, pas “inhabituelle” (Wemby shoote beaucoup) mais assez déconcertante à ce niveau-là, alors qu’on l’attendait pourtant très fort.
Pas nouveau en EDF, nos meneurs ont du mal à trouver Wembanyama sous le cercle. A deux reprises ils l’ont fait, et ce fut les deux seuls tirs rentrés par Vic. Pour le reste ? Des prises à deux qui l’ont mis en difficulté, et un Wemby qui fait bien ses 20 ans, manquant d’expérience à ce niveau-là pour trouver des solutions et c’est plutôt normal.
Le point positif maintenant ? C’est qu’au delà de cette difficulté à trouver des ouvertures, l’Équipe de France a surtout trouvé des solutions alternatives. Matthias Lessort et Guerschon Yabusele dessous, notamment, et un rôle différent pour Vic, un rôle de facilitateur qu’il devra parfois assurer, comme “n’importe quel autre joueur”, malgré son statut originel de boss du game.
On peut même rajouter que pour se rattraper, Victor Wembanyama décidera en demi-finale de passer ses nerfs sur les intérieurs allemands, une phrase que nos papys n’auraient pas renié. En attendant alleluia, la Wemby dépendance n’est plus, et c’est une bonne nouvelle aussi bien pour l’équipe que pour lui. Rendez-vous jeudi pour une dinguerie ? Pas forcément, on vient de vous dore que l’important c’est la win.