Rudy Fernandez est officiellement à la retraite : bravo champion, et merci pour (presque tous) les travaux
Le 02 août 2024 à 20:15 par Giovanni Marriette
La défaite de l’Espagne cet après-midi face au Canada n’a pas eu que pour effet d’éliminer la Roja de ces Jeux olympiques, à Villeneuve D’Ascq, et “i hear cheh in my oreillette”. En effet, autre fait majeur, la légende Rudy Fernandez tire définitivement un trait sur la sélection, et même si on respecte le sportif, disons qu’il ne nous manquera pas plus que ça.
Rudy Fernandez a joué six fois les Jeux olympiques et c’est un record, partagé avec son homologue féminine Diana Taurasi. Rudy Fernandez a gagné trois médailles olympiques, l’argent en 2008 et 2012, le bronze en 2016. Rudy est deux fois champion du monde, en 2006 et en 2019. Rudy Fernandez est quadruple champion d’Europe, et il a également remporté une médaille d’argent et une de bronze.
Pour résumer les lignes précédentes, partez du principe que ce type est un crack, un monstre du basket FIBA, qui compte également des dizaines de trophées nationaux à son actif.
Mais Rudy Fernandez en France, c’est un peu l’homme que l’on aime détester. Depuis ses coups fourrés face à la France, ses coups tout courts, sur Tony Parker en 2012 par exemple, depuis son embrouille avec Mickael Gélabale et plus globalement depuis que Rudy Fernandez croise les France (et nous bat) : on a la haine contre Roudi. Une haine respectueuse, car l’homme est un champion, un vrai, mais une haine quand même, emprunte – également – d’un peu de jalousie, probablement.
Le basket et Rudy Fernandez, fin d’un parcours commun IMMENSE 🇪🇸 pic.twitter.com/vuEpN4hDDL
— Nicolas TrashTalk (@niclsvrg) August 2, 2024
Mais Françaises et Français rassurez-vous, vous ne croiserez donc plus jamais ce malotru des parquets à partir de ce soir, puisque le vénérable (de l’autre côté des Pyrénées) Rudy en a officiellement terminé avec sa carrière, en club comme en sélection. L’armoire est pleine, celle à souvenirs comme celle à trophée, mais notre seum de l’affronter et de perdre contre lui pèse fort également, alors partons du principe qu’on est doublement content. Parce que ça permet d’honorer son immense carrière, et parce qu’on ne le verra plus.
Allez va Rudy, t’as mérité tes vacances, mais ne les passe pas chez nous, par pitié.