JO Paris 2024 : on était (aussi) en tribunes pour voir France – Japon et le SHOOT de Matthew Strazel

Le 31 juil. 2024 à 16:23 par Clément Hénot

JO Paris 2024 Matthew Strazel
Source image : FIBA

Pendant ces Jeux Olympiques, TrashTalk est au plus près du terrain pour vous faire vivre l’expérience la plus immersive possible. Hier soir, on était devant nos écrans pour le France – Japon mais aussi dans les tribunes du Stade Pierre Mauroy, qui était tout simplement électrique.

Sous 34°C, tout le monde arrive tranquillement vers le stade qui s’apprête à accueillir le second match de l’Equipe de France pour ces Jeux Olympiques. Les supporters français et japonais, et même d’ailleurs, sont fin prêts (et bien hydratés) pour suivre cet affrontement qui sera au final bien plus serré que prévu.

En entrant dans le stade, la clim (la vraie, pas celle qu’a failli nous mettre Yuki Kawamura à plusieurs reprises) fait son effet et rafraîchit le public, en tout cas au sens propre du terme. Car au sens figuré, le match n’a pas encore commencé que les spectateurs sont déjà chauds bouillants. Certains sont impatients de voir Victor Wembanyama, mais aussi tout le reste des Bleus, tandis que pour d’autres, le cœur penche plutôt pour Rui Hachimura et sa bande.

Les noms des joueurs scandés par 27 000 personnes, la Marseillaise reprise en chœur, les traditionnelles “ola” dans le Stade PM, les dizaines de drapeaux et accessoires tricolores présents en tribune, les encouragements sur chaque possession… Pas de doute, l’Equipe de France est bien à domicile face à un Japon accrocheur qui prend même les commandes du match à un moment donné.

Ok, les premiers frissons sur l’introduction des joueurs et les noms scandés par le public

— Benoît TrashTalk (@We_Want_Tacos) July 30, 2024

La Marseillaise à Pierre Mauroy pic.twitter.com/OJS0TmdbTK

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Toutefois, l’un des tournants du match est sans nul doute l’exclusion de Rui Hachimura pour deux fautes antisportives, ce qui ravit le public de la Décathlon Arena, qui voit l’arme principale des Nippons contrainte de regagner les vestiaires en avance. Quelques sifflets au revisionnage des actions, puis une clameur et quelques mains agités pour dire au revoir lorsque le joueur des Lakers, auteur de 24 points sur ce match, quitte le parquet.

Deuxième antisportive pour Rui Hachimura qui est obligé de quitter la salle. Le tournant du match ! pic.twitter.com/uOUpLxCdeC

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Malgré ça, le Japon ne lâche rien et passe même devant dans le sillage d’un Yuki Kawamura absolument infernal du haut de son mètre 72. Tout Villeneuve d’Ascq respire avec une paille, surtout lorsqu’il reste 16 secondes à jouer, que la France est menée de 4 points, et que l’espoir semble grandement se dissiper.

La compagne de ce rédacteur fait partie des plus téméraires qui y croient encore et lâche même un “Tu verras, il va y avoir un panier à 3 points avec la faute et on va égaliser !” plein d’assurance. Le reste de l’audimat, bien loin de se douter que cette phrase allait devenir prémonitoire, n’est pas loin de tâcher son slip en voyant la tronche de la dernière action du temps réglementaire. Lorsque Matthew Strazel feinte et dégaine son tir en déséquilibre, on peut même entendre quelqu’un crier “MAIS QU’EST-CE QU’IL FAIT ???” quelques rangs plus loin. Mais le shoot est bien parti et il faudra faire avec monsieur.

Un coup de sifflet retentit dans le même temps, pour une faute du meneur japonais, et là, le temps semble figé.

Les secondes durant lesquelles le ballon flotte dans les airs paraissent être une éternité, et au moment où la gonfle transperce le filet, c’est l’explosion ! Toute la salle exulte et les décibels montent considérablement, en sachant qu’ils étaient déjà bien hauts pendant toute la partie. Quant à Matthew Strazel, il peut bomber le torse : il vient d’inscrire l’un des plus gros shoots de l’histoire du basket français, mais doit encore marquer son lancer-franc bonus pour égaliser et permettre aux Bleus d’arracher une prolongation pas forcément prévue dans le script initial. Le joueur de l’AS Monaco ne tremble pas et donne cinq minutes de rab à un public qui a encore de la voix à donner.

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En prolongations, Victor Wembanyama va finir le match pour les Bleus, accompagné de chants “Wemby ! Wemby !” dès qu’il se retrouve sur la ligne des lancers. Le sixième homme hier soir, c’était clairement le Stade Pierre Mauroy !


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