Nicolas Batum : “La prépa, en 15 ans, je n’en ai rien tiré de fiable”

Le 22 juil. 2024 à 10:32 par Nicolas Vrignaud

Nicolas Batum France 8 juillet 2024
Source image : La Chaîne l'Équipe

Dans des propos recueillis par l’Équipe après la défaite face à l’Australie hier (4e revers de suite en préparation pour l’Équipe de France masculine), Nicolas Batum s’est exprimé à l’heure du bilan des matchs pré-Jeux Olympiques de Paris 2024. Pour le capitaine des Bleus, ce genre d’exercice n’est jamais révélateur. 

Pourrait-on voir une petite pointe de frustration dans les propos tenus par Nicolas Batum ? Oui, si l’on considère qu’il est compliqué de redescendre tout de suite après un match perdu sur une erreur défensive basique à la dernière seconde. 4 défaites en 5 matchs (6, si l’on compte la victoire face au Canada à huis-clos), la France n’a pas réussi sa préparation pour les Jeux Olympiques. Pour Batman, pas de quoi s’inquiéter, puisque les dernières préparations aux grandes échéances internationales n’ont pas été révélatrices des performances qui ont suivi.

“Le plus important est d’en avoir fini avec la préparation. Les choses sérieuses vont commencer. Et c’est parfois là ou on est les meilleurs. La prépa, en 15 ans, je n’en ai jamais rien tiré de fiable. L’an passé, tout roulait et on a vu ce que ça a donné. Il y a trois ans à Tokyo, on perdait tout avant les Jeux, et on est finalistes. Désormais, tout dépendra de comment on va aborder ces cinq prochains jours. Je sais qu’on n’a pas rassuré le grand public, mais je me fiche des projections. Les JO, c’est si particulier. A nous de rester soudés, dans notre bulle.” – Nicolas Batum, via l’Équipe

Victor Wembanyama l’a aussi expliqué : le choix d’avoir des adversaires de premier rang a mis les Bleus en difficulté. On espérait pourtant voir plus de jeu collectif, plus de construction dans les actions. Il n’y a d’ailleurs pas photo : quand cette équipe joue ensemble, elle devient immédiatement dangereuse. Souci ? Elle ne l’a fait que par séquence. Il faut trouver un rythme et surtout des rotations cohérentes pour parvenir à une exécution qui soit constante au maximum. Il reste cinq jours pour tout boucler, le défi est relevé mais loin d’être impossible à réaliser.

Source : l’Équipe


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