Celtics – Mavericks (107-89) : Dallas enseveli sous l’avalanche de Boston dans le Game 1 des Finales NBA

Le 07 juin 2024 à 05:09 par Julien Vion

Kristaps Porzingis Boston Celtics 7 juin 2024
Source image : NBA League Pass

Après 6 jours d’attente (ressenti 8 mois), la NBA est enfin de retour. Et quel retour ! Les Boston Celtics ont déroulé leur basket dans le sillage d’un Kristaps Porzingis dans une forme olympique, round 1 pour les verts, Dallas n’a quasiment pas existé. 

Les stats maison de ce Game 1 des Finales NBA

2h39, Zach Zarba lance enfin l’entre-deux dans une ambiance assourdissante au TD Garden, et les fans de NBA sont aux anges. Quand Al Horford, titulaire surprise, envoie un énorme dunk au bout de 20 secondes, les décibels dépassent la limite autorisée. Après quelques minutes étouffantes, ce bon vieux Al enchaîne avec une bombinette du parking et un contre sur Kyrie Irving, mais le sorcier des Mavs lui répond avec deux shoots de zinzin. 13-12 Dallas, temps mort, on sort de l’apnée.

Dans ce premier quart-temps, l’enjeu n’empêche pas les deux équipes de scorer à foison. Luka Doncic et Derrick White se répondent bien, mais le chouchou du TD Garden s’appelle Kristaps Porzingis. Le Letton fait son entrée sous une ovation immense et… il est sensationnel. 8 points en 4 minutes, des mi-distance réglées comme du papier à musique et une défense dingue d’intensité pour dégoûter les Mavs. 10 points d’avance pour les Celtics, le pivot est sur sa planète et y entraîne ses coéquipiers. L’entrée est folle. Mais la suite ??

Porzingis balance à trois-points, envoie deux contres de L’ESPACE, et Boston mène de… 17 points ?!? Ni les Mavericks ni nous n’avons compris, c’est quoi ce BAZAR. Il n’était pas certain de jouer, son quart – et les 37 points des Cs – est historique.

WHAT. A. SEQUENCE. 😱

Porzingis deep 3.
Porzingis block.
Hauser 3.
Porzingis block.

Boston leads in Game 1 on ABC! pic.twitter.com/4KdBGriOSd

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Les temps-morts de Jason Kidd n’y font rien, le rouleau compresseur de Boston est parti. Mais à ce niveau-là, c’est plus un rouleau, c’est un building de 70 étages. L’attaque est ultra fluide, la défense cadenassée, et Jaylen Brown met un point d’exclamation sur cette première mi-temps avec un poster absolu. DAMN.

JAYLEN BROWN MON DIEU pic.twitter.com/Jnzqz051dO

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N’ayons pas peur des mots, la première mi-temps de Boston est l’une des plus maîtrisées de l’histoire des Finales NBA. Au-delà des 63 unités marquées – dont 11 tirs à trois-points – l’impression visuelle est bluffante. Tous les shoots rentrent, le mouvement de balle est somptueux (15 passes décisives à la pause) et Kristaps Porzingis se sublime. 18 points à 7/9 au tir, on hallucine sur le canapé quand les shoots continuent de rentrer. Il y a trop de highlights pour tous les mettre dans ce papier.

Côté Dallas, c’est la débandade totale. 3/13 de loin, mais surtout une animation offensive… pour les yeux. Où est le sérum physiologique ? Complètement incapables de stopper l’incendie, les hommes de Jason Kidd sont mangés tout cru. 21 points de retard à la pause, c’est presque gentil.

Les Dallas Mavericks reprennent un peu de poil de la bête, à l’orgueil, et profitent de la panne d’adresse des verts. Au physique, aux isolations de Luka Doncic, les Texans grappillent des points. Mais le Slovène (27 points en 28 minutes) commence sacrément à chauffer. Les sourcils de Joe Mazzulla prennent une position inhabituelle quand ses joueurs ne parviennent pas à sortir de leur marécage de la maladresse (2/10 au tir en sortie de vestiaires). Et puis d’un coup, nouvelle BOMBAZO de Luka Doncic. Il n’y a plus que… 8 points.

Tu sens… tu sens que celui-là il fait mal ! pic.twitter.com/141UT2Lq7I

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Sans perdre leur calme, les Celtics tentent de se remettre la tête à l’endroit méthodiquement. Mais ils profitent surtout de la grosse maladresse de Kyrie Irving (6/19 avant le quatrième) et d’un Dereck Lively douze mètres à côté de ses pompes. Après un double contre assez extraordinaire de Brown, Tatum dégaine un trois-points pour repasser à +16. L’ombre d’un choke all-time s’écarte.

Si la première mi-temps avait été celle d’un grand Letton, la deuxième est signée Jaylen Brown. Dans le sillage de sa défense exemplaire, Boston cale un 14-2 et s’envole.

ANOTHER.

He’s EVERYWHERE defensively right now 💪 https://t.co/rwkI5spp8o pic.twitter.com/mmFgpKOZmB

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Alors que Porzingis est toujours précieux, notamment au rebond, Jrue Holiday sort de sa boite pour apporter sa pierre à l’édifice. Comme d’habitude, ou presque, 6 joueurs de Boston dépassent les 10 points. Luka Doncic est parfaitement pris à deux et force les shoots, les fans de Dallas comprennent que le destin de ce Game 1 est scellé.

Exceptés la première moitié du troisième quart-temps, les Boston Celtics ont été irréprochables. Les violons des hommes à domicile étaient aussi accordés que ceux de la musique du générique des Finales avant la rencontre. Derrière Brown (22 points) et Porzingis (20 points), l’effort collectif a été parfait. Côté Mavs, l’attaque a été cauchemardesque, comme en témoignent les 7 petites passes décisives (1 seule pour Doncic !) avant le garbage time.

Round 2 dimanche soir, et Jason Kidd a intérêt à trouver un ingrédient secret pour remobiliser ses troupes. Les Celtics ont été grands, parfaitement à la hauteur de l’occasion. 


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