NBA Awards : l’avis de la rédaction pour le trophée de Défenseur de l’année

Le 24 avr. 2024 à 14:16 par Giovanni Marriette

DPOY 22 avril 2024
Source image : NBAPR

Un trophée qui sent bon le pinard, le camembert et la baguette sortie du four communal. L’award du Meilleur défenseur de l’année à deux chances sur trois d’atterrir cette saison dans les immenses paluches d’un immense français, et quelque chose nous dit qu’on est au devant d’une sacrée hégémonie. Mais place à 2024, déjà, et à nos votes !

Giovanni

A deux doigts de mentionner Herb Jones, mais ces coquins ne l’ont même pas mis dans le Top 3, ô désespoir. A deux doigts également de mettre Bam Adebayo premier, mais le pivot du Heat s’est déjà tellement auto-proclamé que ça lui donne d’office un trophée, pas besoin de lui filer le vrai. Victor Wembanyama est très sympa mais 1) il va gagner les 11 prochains et 2) jouer avec Zach Collins annule toute récompense de l’un de ses coéquipiers. Il me reste donc Rudy Gobert, qui a réussi l’exploit cette saison d’être encore plus fort défensivement qu’il ne le fut lors de ses trois précédents DPOY, et de rendre une équipe encore plus forte qu’il n’avait déjà su le faire, poussant le bouchon jusqu’à faire de ladite équipe un contender en Playoffs. N’en jetez plus la coupe est pleine, c’est qu’il me ferait presque aimer les Wolves ce bougre. Rudy Gobert

Nico M

Victor Wembanyama est sans doute déjà le meilleur défenseur NBA, mais le titre de Defensive Player of the Year doit revenir cette année à son mentor Rudy Gobert, qui va égaler le record de Ben Wallace et Dikembe Mutombo (4 DPOY). Le pivot des Wolves, qui a retrouvé son meilleur niveau (13 rebonds et 2 contres de moyenne) après une première année compliquée dans le Minnesota, a permis à son équipe de changer de dimension. C’est simple : Rudy est la pièce maîtresse de la meilleure défense NBA, défense qui a permis aux Wolves d’être dans le Top 3 de l’Ouest cette saison. A partir de ce constat, difficile de récompenser quelqu’un d’autre, même si on sait tous que Wemby va rafler le DPOY pendant environ les dix prochaines années. Rudy Gobert

Nico V

Le trophée de DPOY récompense “sur le papier” le meilleur défenseur de l’année. Et dans mon bouquin, cette personne est Victor Wembanyama. Un impact psychologique absolument terrifiant sur l’adversaire, des statistiques au contre remarquables et une différence de niveau défensif énorme des Spurs en fonction de sa présence ou non sur le parquet. Je n’enlève rien du tout à Rudy Gobert, qui devrait aller prendre un 4e trophée mérité pour sa saison royale en tant que patron défensif des Wolves, mais pour une fois, je me tiens à la stricte définition de l’intitulé qui favorise Wemby. Victor Wembanyama

Robin

Victor Wembanyama m’a bluffé comme tout le monde. Une faculté de déplacement hallucinante, un sens du contre inégalé et une panoplie complète de grand défenseur… mais je ne l’aurais même pas mis parmi mes trois. La défense collective et le classement de son équipe sont en cause bien sûr, mais aussi certaines absences, naïvetés, parfaitement normales pour un rookie et, encore, il en a bien moins que les autres. De plus, il a admis lui-même qu’il manquait encore un petit peu de moteur pour être à fond sur la fin de certaines possessions de ce côté du terrain. Ce n’est pas pour rien que Gregg Popovich ne l’a fait jouer “que” 29 minutes de moyenne par match. Mon vote va alors immanquablement à Rudy Gobert. Pilier de la meilleure défense de la Ligue, premièrement, mais aussi, selon moi, encore un défenseur plus constant, expérimenté et fiable sur toute la longueur d’un match que Wemby. Rudy Gobert

Céleste

Prenez-moi pour un cinglé mais je vote pour Bam sur celui-là. J’aimerais mentionner Anthony Davis que j’aurais mis deuxième sans sourciller avec Victor Wembanyama pour compléter le podium. Mention également à Alex Caruso qui m’a aussi bluffé de par sa polyvalence, encore plus que celui qui va remporter le trophée selon moi : Rudy Gobert, qui devrait faire de Victor Wembanyama son dauphin pour un podium qui parle français en majorité. Allez l’annoncer à l’été celle-là. Avant d’aller plus loin, je tiens à dire que je suis un immense fan de Gobzilla et qu’il mérite amplement le quatrième trophée de DPOY qu’il va obtenir dans les jours qui suivent. J’aime juste beaucoup les défenseurs complets, ce que Rudy est moins que les quatre noms que je viens de citer, même si son impact est sans aucun doute plus important sur une défense. On aimerait voter Vic, mais le bilan des Spurs nous en empêche. Surtout, Rudy Gobert a enfin tenu les promesses que lui imposent son lourd transfert, il a fait des Wolves la meilleure défense d’Amérique du Nord. Salué tous les soirs par ses confrères tant son placement est bon, son aura dissuasive, et sa polyvalence avérée. Bravo Rudy, te v’là le meilleur défenseur de l’histoire. Mais moi, je vote pour Bam Adebayo.

Julien

Les critères concernant le choix du défenseur de l’année sont relativement stables depuis plusieurs années, et ne vont pas dans le sens de Victor Wembanyama. Rien à dire sur le niveau défensif du bestiau, il est tout simplement monstrueux. De très loin meilleur contreur, dissuasif au possible et clutch de ce côté là du terrain comme il faut. Mais peu importent les statistiques avancées qui mesurent son impact – ahurissant, encore une fois – les Spurs ont la… 21è défense de la ligue. En face de lui, Rudy Gobert est la clef de voûte de la meilleure défense de la ligue, qui a permis aux Wolves de remporter 56 matchs cette saison. Certes, il est moins flashy, moins beau à regarder et fait peut-être moins en volume d’actions défensives brutes, mais le pivot de Minnesota a une très belle tête de DPOY. Mention spéciale à Herb Jones, impressionnant de maturité et de polyvalence avec les Pelicans. Mais cette année, mon vote revient à Rudy Gobert.

Alex T

Content de voir trois grands spécialistes récompenser sur le podium. Rudy Gobert part selon moi avec une petite marge d’avance. Les chiffres individuels sont plus que solides et il dirige la meilleure défense du pays. Domination individuelle et collective, le secret pour ramasser un paquet de trophées. Derrière lui, je pense qu’on retrouvera Bam Adebayo à la seconde place. On prend trop pour acquis l’énorme impact et la polyvalence de Bam Bam. Il est pour moi meilleur que Gobert individuellement parlant mais les résultats collectifs ont poussé Rudy en tête. Derrière eux, un Alien qui risque de choper cette récompense plus que n’importe qui tant il fait déjà flipper tous les scoreurs du pays. Patience Wemby, ton heure viendra.. très vite. Rudy Gobert.

Clément

Bam Adebayo a enfin eu la reconnaissance qu’il mérite en étant assuré de finir dans le top 3 des meilleurs défenseurs de la NBA. Malheureusement, il doit faire face à deux immenses intimidateurs qui solidifient une défense rien qu’à leur présence dans la peinture. Ces deux intimidateurs sont Français, puisqu’il s’agit de Rudy Gobert et Victor Wembanyama, ce qui garantit au pivot du Heat une belle médaille de bronze tout de même. Gobzilla est aux manettes de la meilleure défense de la ligue, et si le V a des statistiques (déjà) plus développées que le natif de Saint Quentin, cela ne se ressent pas encore collectivement. Alors mon vote va droit à Rudy Gobert, qui devient donc le meilleur défenseur de l’histoire. Désolé Wemby, ce sera évidemment pour l’année prochaine. Rudy Gobert.


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