NBA Awards : l’avis de la rédaction pour le trophée de Coach de l’année

Le 24 avr. 2024 à 13:59 par Giovanni Marriette

COY 22 avril 2024
Source image : NBAPR

Le trophée de Coach de l’année récompensera cette saison, quoiqu’il arrive, un spécialiste que l’on n’attendait pas à pareille fête. Jamahl Mosley (Magic), Chris Finch (Wolves) et Mark Daigneault (Thunder), trois finalistes pour une seule statuette. Voici nos votes, et on attend les vôtres !

Giovanni

On a donc un coach du Magic qui est le sosie de celui des Cavs avec dix kilos de moins, et qui a également le même nom que le légendaire coach de la série Last Chance U. Ça c’est pour votre culture. Puis un coach des Wolves dont le style ne peut que vous pousser à dévaliser le rayon polaires de Décathlon et à vous faire des soirées chamallows mots fléchés au coin du feu. Pour finir ? Un mec qui ressemble un peu trop à Mr Bean et qui est… plus jeune que le rédacteur de ces lignes. Si on regarde un peu le bilan de chacun et ce qu’ils avaient à dispo pour réaliser ce bilan, je place le représentant de chez Décat troisième, puis le terrifiant motivateur de East LA College en deux, et pour finir le Rowan Atkinson de l’Oklahoma en 1. Meilleur bilan de l’Ouest avec des gosses qui portent encore des couches mais qui les échangent avec  des brouettes dans le money time, c’en est trop pour moi. Mark Daigneault.

Nico M

Premier de l’Ouest au terme de la saison régulière, le Thunder a beaucoup de représentants dans la course aux différents trophées individuels. Mais si le trophée de Rookie de l’Année va échapper à Chet Holmgren et que celui de MVP pourrait échapper à Shai Gilgeous-Alexander, l’entraîneur Mark Daigneault doit être élu Coach de l’Année. A l’image de son équipe, il est jeune (39 ans seulement), talentueux, et déjà un fin tacticien. Il est l’une des raisons principales qui expliquent pourquoi l’une des plus jeunes équipes de la NBA a réussi cette incroyable ascension vers les sommets de l’Ouest. Arrivé incognito sur le banc d’Oklahoma City en 2020, Mark Daigneault a fait progresser le projet reconstruction d’OKC année après année, jusqu’à se faire un nom et devenir l’un des meilleurs coachs de la NBA. Mark Daigneault.

Nico V

Monsieur Mark Daigneault. Un taf de fou ces dernières années, une saison monstrueuse qui vient de se terminer, et au terme de laquelle il termine premier de l’Ouest avec un groupe qui n’a en grande majorité pas encore le droit de boire de l’alcool aux États-Unis. Que dire de plus ? Mark Daigneault

Robin

Prendre 15 mecs de 17 ans de moyenne et les emmener à la tête d’une des Conférences Ouest les plus relevées de l’histoire, c’est exceptionnel. L’intégration de Chet Holmgren et Cason Wallace a été exceptionnelle, la manière avec laquelle il a fait comprendre à chacun son rôle aussi. C’est absolument indiscutable. Le tacticien a réussi à faire comprendre à tous qu’il fallait suivre Shai Gilgeous-Alexander tout en expliquant à ce dernier que souvent, pour le bien de l’équipe, Jalen Williams aurait les derniers ballons. Le management a été parfait, la tactique aussi… Ah oui pardon, tout ce temps je parlais bien sûr de Mark Daigneault, il faut récompenser Oklahoma City. Mark Daigneault.

Céleste

On rend ses hommages à Chris Finch avec qui j’ai beaucoup hésité pour la première place. Cela dit, je pense que Mark Daigneault va remporter ce trophée pendant que Jamahl Mosley devra se contenter de la seconde place. Rendez-vous compte, ces deux là ont emmené en Playoffs des équipes dont l’âge moyen est de 24 ans maximum. En fait, Mark Daigneault a carrément emmené l’équipe la plus jeune de la ligue, avec une moyenne d’âge de 23 ans, jusqu’en haut de la Conférence Ouest, à la première position de la Conférence la plus compétitive. Rendez. Vous. Compte ! 23 ans, c’est un âge où on est encore considéré comme un prospect, un joueur qui n’a pas révélé tout son potentiel. Juste, wow ! L’attaque du Thunder a été formidable à regarder, le développement des jeunes d’OKC fut magnifique, c’est un succès sur toute la ligne. On ne peut pas ne pas donner ce trophée à Mark Daigneault.

Julien

Cette année, trois beaux candidats pourraient être récompensés pour leur travail avec des équipes que peu de monde attendait. Le taf de Jamahl Mosley avec le Magic, celui de Chris Finch avec les loups, mais surtout, le Thunder de Mark Daigneault. L’équipe la plus jeune de la ligue a défié tous les pronostics pour s’installer… tout en haut de l’Ouest. Vu comme ça, c’est presque injouable. D’autant qu’OKC est, pour la deuxième année consécutive, l’une des meilleures équipes dans le troisième quart, après le pep talk coaching. Daigneault est aussi très haut dans la liste des coachs qui utilisent et remportent le plus souvent leurs challenges. Mais seul le niveau dingue de la Conférence Ouest devrait suffire à convaincre les plus réticents de lui donner leur vote. Le mien va donc fort logiquement à Mark Daigneault.

Alex T

Je vais suivre mon idée du MVP en récompensant aussi le Thunder et Mark Daigneault. Le coach au look de prof de techno fait un boulot remarquable avec sa bande de jeunes, les menant jusqu’à la première place de la Conférence Ouest. L’explosion de Jalen Williams, les gros débuts de Chet Holmgren, la capacité de chacun à rester dans son rôle derrière un Shai Gilgeous-Alexander MVPesque. Le développement est fou et on voit quand même souvent que les gros écarts au classement d’une année sur l’autre sont récompensés. Cela pourrait favoriser Jamahl Mosley mais je trouve que le boulot de Daigneault est plus impressionnant compte tenu de la concurrence à l’Ouest. Mark Daigneault

Clément

Trois gros candidats encore une fois difficiles à départager, Mark Daigneault a emmené le Thunder sur le toit de la Conférence Ouest bien plus rapidement que prévu, et ce avec un effectif de baby-boomers, Chris Finch a construit la défense la plus intimidante de la ligue en plus d’une attaque ultra imprévisible, et Jamahl Mosley n’était pas non plus censé tirer son Magic si haut si vite, mais a su imposer sa patte pour le faire. Je pourrais facilement faire le choix du cœur en votant pour Mosley, mais objectivement, ses deux concurrents ont fait un plus gros bond en avant et sont classés plus haut dans une conférence plus relevée. Pour l’ensemble de son œuvre (articulation du collectif, intégration des rookies, maximisation du potentiel de SGA), le coach de la plus jeune équipe de la ligue, à savoir Mark Daigneault, le mérite amplement. Et le pire, c’est que ce n’est encore que le début. Mark Daigneault.