NBA Awards : l’avis de la rédaction pour le trophée de Sixième homme de l’année
Le 23 avr. 2024 à 12:21 par Giovanni Marriette
Place au trophée très convoité de Meilleur Sixième homme de la saison ! Malik Monk, Naz Reid et Bobby Portis, trois remplaçants de luxe qui ont fait de la saison de leur franchise une relative réussite. Qui sera élu ? rendez-vous demain soir pour le savoir mais avant cela, place à l’avis tant attendu de la rédaction.
Giovanni
Une chose est claire dans mon esprit, Bobby Portis ne gagnera pas le trophée car il est le moins valuable des trois, et je vous jure que je ne serais jamais capable de lui dire en face. Entre Malik Monk et Naz Reid mon coeur balance et deux arguments font pencher ma balance. 1) Malik Monk est un joueur frisson, de ceux qui m’ont fait devenir un rédacteur spécialisé NBA et 2) Naz Reid joue pour les Wolves, que je considère comme une franchise de vandales. On partira donc sur Malik Monk, capables d’en coller 30 en sortie de banc tout en étant n°1 du Top 10, tout en ratant le game winner car il a shooté huit secondes trop tôt, comme je l’aime. En plus, depuis le NBA Paris Game 2020 les joueurs du PSG et les influenceurs français pensent qu’il est le meilleur joueur de la Ligue, alors j’ai très hâte de voir les storys jeudi matin qui mentionneront des grands “fans since Day 1”. Plus sérieusement, Malik n’a débuté aucun match cette saison et il est pour moi la définition même du remplaçant parfait, alors que Naz Reid est presque un faux titulaire et mériterait sa place dans le cinq de Minnesota à la place de Karl-Anthony Towns. Malik Monk.
Nico M
Il a terminé la saison à l’infirmerie, et ce n’est probablement pas un hasard si les Kings ont raté les Playoffs sans lui. Véritable dynamiteur en sortie de banc, Malik Monk est une pièce essentielle pour Sacramento, lui qui reste sur sa meilleure saison statistique en carrière (plus de 15 points et 5 passes de moyenne en 26 minutes). L’arrière des Kings est la définition même du sixième homme : il apporte une production régulière en sortie de banc, il donne ce coup de boost précieux quand Sacramento en a besoin, et l’énergie nécessaire quand De’Aaron Fox est sur le banc ou a un coup de moins bien. Si Naz Reid et Bobby Portis possèdent également des arguments, le trophée doit revenir à Malik cette année. Malik Monk.
Nico V
Le joueur des Kings a beau s’être blessé sur la fin de saison, il n’en reste pas moins celui qui aura mon vote. Sans manquer aucun respect à Bobby Portis ni Naz Reid, qui ont aussi réalisé de superbes régulières. Ses entrées en jeu ont souvent changé pas mal de choses sur le terrain, et il est assurément – pour moi – la personne qui s’approche le plus de la définition de sixième homme. Quelqu’un capable d’avoir un impact direct et clair sur le jeu dès qu’il foule le parquet. Malik Monk.
Robin
Très heureux de la nomination de Bobby Portis. Il a de meilleures statistiques et selon moi une plus forte importance dans son équipe que Naz Reid, que beaucoup imaginent remporter le trophée. Il est dans une franchise moins compétitive et est légèrement moins bon défensivement que le joueur des Timberwolves, mais je ne comprends pas que les narratives entre les deux joueurs soient si différentes. C’est pour toutes ces raisons que personnellement je préfère me tourner vers Malik Monk. Sa blessure ne doit pas faire oublier la saison extraordinaire qu’il était en train de réaliser. Vraie étincelle, il est pour moi la définition du sixième homme. Lorsqu’il entre sur le terrain, le rythme change, le momentum aussi. Il a été le troisième meilleur joueur de Sacramento cette saison and it’s not even close. Julien Santini disait que, non Monk ne faisait pas du stand-up, il était trop occupé à casser la bouche de la NBA. Malik Monk.
Céleste
Je n’ai sincèrement aucune idée de qui va remporter ce trophée. Aucune. Je sais juste que ce ne sera pas Bobby Portis même si je l’aurais mis 2è car je l’aime beaucoup et que c’est un scoreur fou. Ce sera donc entre Malik Monk et Naz Reid. Mon vote ira pour Naz car on a fait la même fac et il est pour moi le meilleur joueur des deux, et de loin. Malik Monk a eu un impact formidable dans l’attaque des Kings, quel energizer formidable ! Presque 16 points en 26 minutes de moyenne, 71 matchs, 0 titularisation, ça c’est un bon sixième homme traditionnel. Ce qui me gêne ? Les Kings. Seulement neuvièmes à l’Ouest. Le superbe impact de Malik Monk a donc un peu été un coup d’épée dans l’eau. Naz Reid, lui, a aidé les Wolves à récupérer une 3è place à l’Ouest. A 24 ans, il peut se targuer d’être un joueur qui serait titulaire dans au moins la moitié des équipes de NBA. Une des faiblesses de son dossier : il n’est pas tant sixième homme que ça dans le texte. 14 rencontres sur 81 cette saison disputées en tant que titulaire. Mais Naz Reid est trop fort. Déjà, vous savez à quel point c’est chiant de vous ajuster en défense, en tant que coach, quand le pivot adverse qui n’a jamais inscrit un seul tir primé de sa vie laisse sa place à son remplaçant qui tourne à presque 42% de loin sur 5 tentatives ? Et il défend aussi le Naz ! Presque un contre et une interception par match pour aller avec ses 13,5 points et 5,2 rebonds. Énorme pour un joueur qui joue à peine la moitié des matchs. Ce titre ne doit revenir qu’à une seule personne. Naz Reid.
Julien
J’ai envie de récompenser un joueur dont les fans scandent le nom dans l’arène tous les soirs, tout en brandissant des serviettes à son effigie. Naz Reid. Dans une raquette déjà bien garnie, le pivot remplaçant apporte exactement ce qu’il faut à la second unit de Chris Finch. Reid produit du scoring (13,5 points par soir), du spacing (plus de 41% derrière l’arc avec 5 tentatives), et du rebond à hauteur de cinq unités en moyenne. On mentionne également la passe, le contre et l’interception, et la recette est complète pour le sixième homme de la quatrième équipe de toute la NBA, qui compte 56 victoires en saison régulière. Il est indispensable dans la rotation et a même connu six performances à plus de 25 points cette saison, et deux matchs avec sept 3-points inscrits! Au risque de se répéter, donc, bravo à Naz Reid. Naz Reid.
Alex T
J’avoue que j’ai été un peu surpris en voyant la liste des 3 finalistes. Autant j’avais Monk et Reid mais je pensais que Norman Powell arriverait avant Bobby Portis. Perso, je vois le titre se jouer entre Malik et Naz. C’est un choix pas facile car Reid a été époustouflant cette saison en termes de polyvalence, d’efficacité, dans sa capacité à boucher tous les trous selon les absences de KAT notamment. Néanmoins, j’ai bien envie de le donner à Malik Monk. Il est moins bien entouré, il doit souvent se débrouiller un peu en solo pour aller retourner des situations. Il a sauvé les Kings un nombre incalculable de fois avec ses coups de chaud. J’ai vraiment des flashs d’un Lou Williams version Clippers en voyant Monk sur le parquet. Je le vois remporter le trophée avant d’aller s’en mettre plein les poches à la Free Agency. Malik Monk
Clément
Toujours aussi prolifique en sortie de banc chez des Bucks (pas si) solides (que ça), Bobby Portis reste toutefois celui qui a le moins retenu mon attention dans ce trio. Par contre, la bataille fait rage entre Malik Monk et Naz Reid dans mon esprit. L’arrière des Kings a débuté TOUS ses matchs sur le banc et a envoyé du gros shoot pour les Kings, lui qui est l’une des principales armes offensives de l’équipe. Quant à Naz Reid, il relaie Rudy Gobert dans un tout autre registre, capable de canarder de loin mais aussi de bien défendre, il est loin d’être étranger à la sublime saison des Wolves, au point que des gens veulent désormais des serviettes frappées du nom de l’intérieur. Toutefois, si je ne devais garder qu’un nom, ce serait celui du pétard ambulant des Kings, monsieur Malik Monk.