Janelle Salaün ne pourra pas assister à la Draft NBA de son frère Tidjane : refus de la FFBB…

Le 22 avr. 2024 à 15:19 par Nicolas Vrignaud

Tidjane Janelle Salaün FFBB Équipe de France
Source image : Melvyn Augas, Cholet Basket

Dans la famille Salaün, l’été s’annonce copieux. Draft attendue de Tidjane le 26 juin, puis enchaînement avec les Jeux Olympiques de Janelle qui joue en Équipe de France. Dans un entretien avec Le Quotidien du Sport, l’intérieure de Villeneuve d’Ascq a expliqué que la Fédération Française de Basketball ne l’autorisera pas à se rendre à Brooklyn pour voir son frère entrer en NBA. La préparation des Bleues étant au même moment. 

Un an après le cas Marine Johannès, qui avait été menacée d’exclusion de l’Équipe de France en cas de déplacement à New York – au début de la préparation des Bleues pour l’Euro – pour signer son contrat WNBA, c’est au tour de Janelle Salaün de publiquement évoquer un refus de libération temporaire de l’Équipe de France. Cela ne concerne pas une affaire contractuelle, mais un déplacement à New York pour assister à la Draft 2024. Son frère, Tidjane Salaün, est attendu au premier tour et devrait très logiquement faire son entrée en NBA le 26 juin prochain.

Le souci ? La préparation de l’Équipe de France, qui commence le 6 juin à Paris puis à Anglet (côte basque), et le premier match – face à la Finlande – se déroulera le 29 juin à La Roche-sur-Yon (Vendée). Un timing extrêmement serré pour Janelle, qui sera de l’épopée aux Jeux de Paris après sa très grosse saison à l’ESBVA.

La Draft étant un moment complètement unique, souvenir impérissable dans la vie d’un joueur et surtout pour la sélection d’un de ses proches, le fait de subir un refus de la part de la FFBB est très décevant pour la joueuse.

“J’ai déjà demandé, malheureusement on m’a déjà dit non. On m’a dit que je ne pourrai pas y être. Je suis très déçue. C’est un événement qui n’arrive qu’une fois dans sa vie. On est très fusionnel avec mon frère et c’était pour moi une évidence que je sois là-bas. Vu ce qui s’est passé l’année dernière [cas Marine Johannès], ça a l’air d’être compliqué de me dire oui. Peut-être qu’ils m’autoriseront à la dernière minute. Le problème, c’est que j’ai déjà demandé de faire l’aller-retour et on m’a dit non. Je ne peux pas non plus le demander à chaque fois.” – Janelle Salaün.

À l’heure où ces lignes sont écrites, la FFBB n’a pas encore communiqué officiellement concernant cette déclaration. Le timing (en pleine préparation, surtout à 3 jours du premier match des Bleues) est évidemment très mauvais. Le cas Marine Johannès fait sans doute jurisprudence aujourd’hui, étant donné l’importance de la joueuse pour le groupe et la fermeté de la Fédération dans sa décision.

En attendant un éventuel retour de la fédération, on ne peut que comprendre la frustration dans la famille Salaün…

Source : Le Quotidien du Sport.