Hassan Whiteside prend sa retraite : la machine à contres appuie sur le bouton off après 13 saisons de basket

Après 13 saisons professionnelles, Hassan Whiteside prend sa retraite à 34 ans. L’un des meilleurs contreurs de la décennie se retire après avoir traumatisé nombre de raquettes adverses. Un parcours particulier pour un joueur souvent critiqué, mais doté d’immenses qualités. 

Hassan Whiteside a beaucoup voyagé grâce au basket-ball, en NBA, mais pas que. Le pivot natif de Caroline du Sud a terminé son aventure professionnelle à quelques centaines de kilomètres des terres de l’Oncle Sam, dans la ligue portoricaine avec l’équipe des Piratas de Quebradillas. C’est le compte Instagram El Vacilon del BSN, spécialiste de ce championnat, qui a d’ailleurs annoncé la retraite de l’un des meilleurs protecteurs d’arceau de ces dernières années.

Ce n’est pas la première fois que Hassan Whiteside s’éloignait des Etats-Unis pour pouvoir vivre de sa passion. Avant de s’imposer en NBA, le pivot n’a pas eu le parcours le plus classique et a du faire ses preuves plus que d’autres jeunes issus du championnat universitaire américain.

Après deux saisons presque insignifiantes avec les Sacramento Kings, franchise qui l’a drafté à la 33e place en 2010, notamment du fait d’une déchirure au tendon du genou gauche, Hassan blanc côté s’est éloigné de la NBA pendant deux ans. Vingt-quatre mois durant lesquels il a eu le temps de jouer pour huit équipes dans trois pays différents. L’intérieur a évolué, par ordre chronologique, aux Bighorns de Reno (G League), au Skyforce de Sioux Falls (G League), aux Vipers de Rio Grande Valley (G League), au Amchit Club (Liban), aux Sichuan Blue Whales (Chine), au Al Moutthaed Tripoli (Liban), au Jiangsu Tongxi (Chine), à l’Energy de l’Iowa (G League) avant un retour au Skyforce de Sioux Falls.

Un chemin rempli d’épreuves qui a tapé dans l’œil de Pat Riley. Le General Manager du Heat signe le pivot en novembre 2014 et comme souvent, le flair de l’ancien coach des Knicks ne le trahit pas. Whiteside montre immédiatement ses qualités dans la plus Grande Ligue du monde et réalise son premier double-double moins de six semaines après son arrivée en Floride.

Du haut de ses 2m11 et de ses 120 kilos, Hassan Whiteside s’impose rapidement comme l’une des plus grosses forces intérieurs de la Ligue. Contreur et rebondeur exceptionnel, il lui manque parfois cette flamme pour être considéré comme un défenseur d’élite, mais les soirs où il est concentré et motivé, le  capable de dominer n’importe quel pivot se dressant en face de lui.

Meilleur contreur de NBA en 2015-16 et 2019-20, meilleur rebondeur en 2016-17, le soldat d’Erik Spoelstra n’a jamais été All-Star mais a parfois été dans la discussion. Preuve de sa domination périodique, Hassan Whiteside a réussi quatre triple-doubles dans la Grande Ligue, à chaque fois avec les contres. Victor Wembanyama, auteur de son premier cette semaine, a encore un petit peu de chemin à faire pour en arriver là.

L’intérieur restera cinq saisons au Heat avant de faire une pige réussie chez les Portland Trail Blazers et de finir sa carrière NBA avec deux saisons plus difficiles du côté, à nouveau, des Sacramento Kings et du Jazz de Utah.

Hassan Whiteside ne sera pas resté excessivement longtemps en NBA et n’y aura reçu aucune distinction que ce soit individuelle et collective. Pourtant, il aura marqué tout ceux qui l’ont déjà vu multiplier les contres comme peu d’autres joueurs en étaient capables.

Du Liban à Porto-Rico en passant par les lumières de la Floride et du Heat, le pivot a fait de sa passion, son métier et des raquettes son terrain de jeu préféré.

Source texte : El Vacilon del BSN