Les notes de Spurs – Pelicans : nouvelle raclée pour Victor Wembanyama et sa bande, ça commence à faire beaucoup

On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tentera de vous partager ses bulletins le plus souvent possible, principalement le dimanche soir pour accompagner le Sunday Night Live des copains de beIN Sports. On revient à San Antonio ce dimanche, et malheureusement, c’était pour voir Victor Wembanyama encaisser une énième branlée en NBA !

Les Spurs avaient gagné leur dernier match, mais leur état de grâce n’a pas duré bien longtemps. Les Pelicans ont vite fumé les Eperons et le score final est sans appel. Victor Wembanyama a eu beau tout tenter, il n’a pu empêcher une nouvelle fessée encaissée par son équipe pendant que Brandon Ingram et C.J. McCollum se tapaient des barres. On en a aussi chopé de belles en faisant les notes de ce match.

Les stats maison de cet immense blowout,  c’est par là

# San Antonio Spurs

Victor Wembanyama (7) : le seul à avoir vraiment surnagé côté Spurs, surtout dans le cinq de départ. Toujours à nous offrir des highlights venus d’ailleurs même dans la défaite. La Fédération Française de la Lose se frotte beaucoup trop les mains en ce moment avec cet OVNI.

Keldon Johnson (4) : clairement pas en réussite avec à peine 33% au tir et un différentiel de -30, il a été à la peine et difficilement visible aujourd’hui. Avec un tel blaze de dinosaure, on aurait pourtant pu anticiper sa disparition.

Devin Vassell (5,5) : légèrement mieux que son prédécesseur, il s’est quand même fait prendre à l’expérience par C.J. McCollum pendant tout le match. Un apprentissage à la dure pour Devin, mais rassurez-vous, l’élève dépassera bientôt le maître.

Malaki Branham (5) : quelques belles actions mais rien d’exceptionnel, une feuille de stats assez remplie mais rien de foufou non plus. Un match correct, mais assez insipide dans l’ensemble. Un bon gros plat de riz gluant sans sauce.

Jeremy Sochan (3) : il est l’heure d’arrêter le massacre Jeremy Sochan à la mène, tant le Polonais galère sur le long terme à ce poste. S’il est capable de dépanner, ce n’est pas son poste de prédilection. Et cette phrase doit être répétée avec un mégaphone.

Cedi Osman (6) : très bon aujourd’hui, il a su apporter dans pas mal de compartiments du jeu. On pensait qu’il serait comme le “C” Cédi de “surf”, c’est à dire qu’il n’allait pas exister, mais en plus de nous donner tort, il nous a permis de rappeler que Brice de Nice n’est plus un film à la mode.

Zach Collins (4) : passion casser des gueules pour Zach Collins. Si ça se trouve, c’est lui qui s’est fait dominer face à Leon Edwards la nuit dernière en UFC, et personne ne s’est rendu compte.

Tre Jones (5,5) : un meneur de jeu pur jus, qui gagnerait à intégrer le cinq de départ pour fluidifier le jeu des Spurs. Malheureusement pour lui, Gregg Popovich a 132 ans.

Doug McDermott (5) : quand ton shooteur attitré s’appelle Doug McDermott alors que 2024 n’a jamais été aussi proche, c’est que ton équipe a potentiellement un problème.

Sandro Mamukelashvili (4) : on dirait un personnage créé sur 2K avec tous les accessoires de style et tatouages possibles. Malheureusement il ne restait plus rien pour booster les compétences

Julian Champagnie (6) : il s’est fait plaisir dans le garbage-time en envoyant 5 bombes primées derrière l’arc. On va donc troquer notre boisson préférée le temps d’un article. Allez, Champagnie !

Devonte’ Graham (4,5) : aussi inutile que l’apostrophe dans son prénom.

# New Orleans Pelicans

Jonas Valanciunas (6,5) : sa puissance a donné pas mal de fil à retordre à notre Totor national, mais le Français est loin d’être le premier à avoir du mal face au roc lituanien. Encore un 15-15 posé par JV.

Zion Williamson (5) : son troll sur le dunk raté en contre-attaque a annoncé la couleur. Avec un “Z” douteux dans la coiffure, Zion n’a pas été particulièrement étincelant malgré quelques gros coups de physique dont il a le secret. .

Brandon Ingram (8) : un très gros match de la part de BI. Ingram a été solide dans tous les compartiments du jeu et a géré tranquillement son match. Ingram, c’est également bien moins que la quantité d’alcool par litre de sang d’environ 80% de l’effectif des Spurs ce soir.

Herb Jones (4) : pas du tout en réussite aujourd’hui, il a manqué chacune de ses cinq tentatives dans le match. Peut-on dire qu’il a trop consommé de son prénom ?

C.J. McCollum (8) : Le parfait relais de Brandon Ingram à base de shoots bien sentis et de dribbles chaloupés pour se jouer de la défense texane. Toujours aussi létal quand il le veut, il a pris le dessus sur Devin Vassell. Peut-on donc dire que c’est un Lave-Vassell ?

Naji Marshall (6,5) : vrai match polyvalent de la part de Naji Marshall, il a le meilleur différentiel de son équipe en 19 minutes sur le parquet. Du temps bien rentabilisé en somme.

Trey Murphy III (6) : toujours aussi marsupial, TMIII a encore dynamité l’attaque des Flamants Roses en sortie de banc et a fait son taf. En revanche, on ne sait toujours pas s’il met le Sans Plomb 95 avant ou après les Chocapic.

Jose Alvarado (6,5) : probablement galvanisé par le sixième épisode du jeu-vidéo qui porte les mêmes initiales que son surnom, Grand Theft Alvarado s’est fait un plaisir de dégommer ses adversaires en attaque ET en défense. Ce coup-ci, le braquage du Diamond Casino était en mode facile.

Cody Zeller (4,5) : ça fait toujours plaisir de retrouver le Cody Zeller qui handicapait Miami à chacune de ses présences sur le parquet en Finales NBA.

Dyson Daniels (5) : entrée en jeu pépère une fois que le garbage-time a commencé, il fallait encore nettoyer un peu tout ça. Un vrai match d’aspirateur.

Jordan Hawkins (5,5) : l’énergumène avait pour objectif principal de se farcir tous les shoots possibles lors de son entrée dans les dernières minutes. Mission accomplie.

Jeremiah Robinson-Earl (5) : un jour de plus au bureau.