Les 10 bonnes raisons de suivre les Phoenix Suns sur la saison NBA 2023-24
Le 20 oct. 2023 à 14:14 par Giovanni Marriette
La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Phoenix Suns et leur fabuleux Big Three !
#1 : Le terrain glissant
Le 9 mars dernier et après trois matchs seulement sous le maillot des Suns, KD part au panier, côté gauche, lors de l’échauffement. Puis c’est le drame. Banane de Mario Kart invisible ou parquet trop ou trop lustré, la cheville gauche part en vrille et KD loupera deux semaines de compétition dans la foulée. Alors, oui, on gardera un œil cette saison… aux échauffements des Suns, et plus particulièrement à la tête de KD lorsque Devin Booker criera “les gars on prend trois ballons on tourne à droite !”
#2 : Jusuf Nurkic qui met des mandales (et Grayson Allen aussi)
Parmi la palanquée de role players débarqués cet été à Phoenix, Jusuf Nurkic et Grayson Allen sont peut-être ceux qui auront le rôle, justement, le plus important. Scorer un peu, évidemment, défendre, le plus possible, mais ce qui n’est pas écrit noir sur blanc sur la fiche de poste c’est qu’ils seront clairement là pour mettre des gnons, des pins, des bourres-pif, des mandales, des patates… bref on a compris. Le pivot bosnien n’est pas connu pour faire dans la dentelle, Grayson Allen possède en sus une grande part de vice, bref, les deux seront les garde du corps attitrés du Big Three des Suns cette saison.
#3 : Devin Booker qui en claque 70 devant Kendall Jenner
Ensemble, pas ensemble, aux dernières nouvelles le sniper des Suns se serait remis avec l’un des membres de la famille la moins discrète des États-Unis. Super, ça nous fait vraiment une belle jambe, mais au moins on sait vers quel visage se tourneront les caméras durant les temps-morts de certains matchs des Suns. Et la présence de Madame sera peut-être une motivation supplémentaire pour Devin de coller des masterpieces sur les défenses. Qui a dit qu’il n’y avait pas de gossip dans le désert de l’Arizona ?
#4 : Luka Doncic vs Devin Booker
Patrick Beverley vs Russell Westbrook, Kevin Durant vs les Warriors, Draymond Green vs tout le monde, les frères Morris contre leur propre reflet… pas mal d’inimitiés demeurent en NBA et celle entre Luka Doncic et Devin Booker a le mérite d’être un beef entre deux des meilleurs joueurs de la Ligue. Ça se chiffonne (gentiment) à chaque rencontre alors on regarde avec un peu de pop-corn et un sourire en coin. Pas vraiment une embrouille qui finira dans l’Octogone mais du divertissement comme on aime alors rendez-vous le 25 janvier, le 23 février et, surtout, pour le Christmas Day pour… nous divertir ensemble !
#5 : Kevin Durant indéfendable
On parlait un peu plus haut de KD qui glisse, mais quand KD ne glisse pas ce sont ses défenseurs qui le font. 35 balais mais toujours autant de facilités à se lever pour shooter et à courir comme un arrière du haut de ses 2m10. L’assurance tout risque, une gestuelle parfaite, des mains et des pieds, et encore une saison qui s’annonce lors de laquelle on verra des défenseurs aux airs dubitatifs, comme s’ils se demandaient ce qu’ils ont fait pour mériter ça. 26 points par match les yeux fermés et les mains dans les poches, combien quand il va s’énerver ?
#6 : Bol Bol en rotation de KD
Lorsque Kevin Durant sera sur le banc, Frank Vogel aura l’embarras du choix pour le faire souffler. On pense à du Yuta Watanabe ou du Chimezie Metu, à du Keita Bates-Diop ou du Nassir Little. Mais on pense aussi à Bol Bol, espèce de mélange entre un KD un peu raté avec un peu de restes de Wembanyama. 2m18, court comme un lapin, shoote un peu, des bras immenses… on ne sait pas si le fils de l’immense Manute fera une vraie carrière en NBA mais sa seule présence sur un parquet reste un évènement en 2023, tellement le gamin représente son époque, époque de freaks capables de tout faire sur un terrain.
#7 : Les gens qui transpirent en février dans la salle
Phoenix, Arizona, 9 février. Les Suns reçoivent le Jazz, et si tu ne peux envisager de mater ce CHOC sans un plaid bien moelleux, tu es tout étonné(e) de voir que les fans des Suns, eux, arrivent à la salle vêtus de leurs plus beaux marcels. Car dans l’Arizona en février, il fait en moyenne 22 degrés, bref il fait bon vivre et le board des Suns est davantage dans une réflexion de clim que de chauffage. Alors pas d’étonnement si vous apercevez quelques fans pauvrement vêtus et transpirant de bonheur, c’est à la fois dus aux mixtapes de Devin Booker ET des 25 degrés dans la salle. C’était Louis Bodin, à vous les studios.
#8 : Gorilla qui traverse une table basse en tribunes
Il danse, il fait le show, il est un peu casse-cou et il est l’une des bestioles les plus mythiques de NBA. Il aime le pop-corn et le spectacle, il aime la lumière et prendre des risques. On ne parle évidemment pas de Josh Okogie mais bien de Gorilla, la mascotte des Suns, toujours prête à faire d’un match de son équipe un vrai souvenir pour ses fans.
#9 : Les matchs à 155 points
Forcément, avec un trio composé de Bradley Beal, Devin Booker et Kevin Durant pour porter votre attaque, peu de matchs donneront lieu à une disette offensive des Suns. Pire, et on l’a vu notamment en début de pré-saison, quand les trois courent dans le même sens et jouent au chacun son tour, ça risque de très vite faire beaucoup (trop) pour les défenses adverses. Pour la défense c’est autre chose, surtout quand on connait le nom de certains remplaçants (Eric Gordon, par exemple), mais partons du principe qu’il est difficile de perdre quand on score 150 points dans un seul et même match. Pas sûr que l’on soit prêts pour les carnages offensifs des Suns cette saison, et on attendra surtout les Playoffs pour voir si l’équipe de Frank Vogel est capable de gagner des matchs à 100 points ou moins. Deal ?
#10 : Yuta Watanabe qui devient le chouchou des fans en 15 jours
Ils sont plusieurs dans cette équipe à posséder le statut du chouchou potentiel du Footprint Center. Grayson Allen, parce qu’il vaut mieux l’avoir avec nous que contre nous, Chimezie Metu, solide combattant aussi utile que discret… et Yuta Watanabe, apprécié partout où il est passé (Toronto, Brooklyn) et récent arrivant dans l’Arizona pour faire valoir ses flèches longue distance. Longtemps cantonné à l’image de “celui qui s’est fait grimper dessus par Anthony Edwards”, l’international japonais a tourné la saison passée à 5,6 points et 2,4 rebonds avec les Nets avant de participer grandement à qualifier le Japon pour les prochains JO. 2024, année parfaite pour une Yutamania ?