Les 10 bonnes raisons de suivre les Sacramento Kings sur la saison NBA 2023-24

Le 14 oct. 2023 à 15:25 par Clément Hénot

Sacramento Kings Malik Monk
Source image : YouTube

La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Kings, une franchise définitivement pas comme les autres.

#1 : LIGHT. THE. BEAM !

A chaque victoire des Kings, un faisceau lumineux violet vient transpercer le ciel de Sacramento en partant du Golden1Center, et c’est la fiesta dans la capitale californienne. Le speaker des Kings invite un joueur ou une personnalité à le rejoindre près du terrain pour venir fracasser ce désormais iconique bouton mauve, tout en gueulant son non moins emblématique “LIGHT THE BEAM” afin de voir la lumière mauve conclure la soirée. Pour la petite histoire, sachez que c’est John Rhinehart, président des opérations basket des Kings, qui a eu cette idée en voyant un gros “A” lumineux s’afficher à l’extérieur du terrain des Los Angeles Angels, franchise de MLB (baseball). Vivek Ranadivé, le proprio, a tout de suite adhéré, et le reste appartient déjà à l’histoire.

#2 : L’addition de JaVale McGee à ce cocktail explosif

Il y a quelques années, on aurait dit qu’ajouter JaVale McGee, spécialiste du Shaqtin a Fool et des actions loufoques, à cet asile psychiatrique que sont les Kings de Sacramento serait comme ajouter dix tonnes de Mentos dans 10 000 litres de Coca Cola. Mais la donne a changé en 2023, donc on va dire qu’ajouter JaVale McGee, athlétique pivot d’expérience et triple champion NBA à cette équipe jeune et dynamique – qui a fraîchement terminé 3ème de la très relevée Conférence Ouest – est une super bonne idée en rotation de Domantas Sabonis. L’ancienne bête de foire, aujourd’hui âgée de 35 ans, sera utile des deux côtés du terrain grâce à ses longs segments et ses qualités athlétiques toujours présentes. Toujours capable de courir et de sauter, il conviendra bien à l’attaque façon TGV de Mike Brown tout en colmatant les brèches en défense. Vraie addition à l’intérieur pour ce squad !

#3 : Kevin Huerter en sortie d’écran

Kevin Huerter est assurément un facteur X pour la saison passée chez les Rois mauves. Manquant de spacing, ils ont décidé d’aller chercher le rouquin chez les Hawks, spécialiste en la matière. Ses 38,5% de réussite de loin en carrière ont convaincu les Kings de miser sur lui, et sous la tunique californienne, il a même dépassé les 40% de moyenne du parking pour la première fois de sa carrière, en 6,8 tentatives par match (il n’a jamais autant pris sa chance derrière l’arc). Parfait complément de De’Aaron Fox dans le backcourt de Sac-Town, il a également bénéficié des caviars de Domantas Sabonis et de la polyvalence de Keegan Murray pour pouvoir canarder dans un fauteuil en cuir massant et chauffant. Et puisqu’on est sur un échange de bons procédés, l’ancien pyromane d’Atlanta a libéré pas mal d’espaces pour ses deux franchise players, ce qui a permis a Mike Brown d’articuler une attaque de feu en sa présence. On le disait, Kevin Huerter est assurément un facteur X pour les Kings, et il pourrait bien le rester cette saison.

#4 : Les fins de matchs de De’Aaron Fox

A jamais le premier. De’Aaron Fox a remporté la première édition du trophée de Clutch Player Of The Year, et le gaucher ne l’a pas du tout volé. Avec 148 points inscrit dans le “clutch time”, soit 23 de plus que son dauphin Jalen Brunson, le tout à 58,8% aux tirs, l’ancien de Kentucky caracole tranquillement en tête de ces deux classements et a opéré un sacré virage, alors que les Kings avaient plutôt tendance à claquer du derche à l’approche des dernières secondes lors des saisons passées. En 2022-23, le Renard a complètement transfiguré son équipe dans les derniers moments du match, et à base de coups d’accélérateur supersoniques et de finitions de n’importe quel endroit du terrain, De’Aaron Fox a grandement contribué au retour en Playoffs de Sacramento, 17 ans après. On refait la même chose cette saison chef ?

#5 : Les commentaires de Mark Jones

Il vit toujours le match à fond, et ce depuis les années galères des Kings, et il a enfin son quart d’heure de gloire depuis la saison dernière. Mark Jones vit à fond sa passion de commentateur (ce qu’il fait aussi pour le football américain), et peut enfin exulter même au mois d’avril lorsqu’il s’agit des Kings. Que ce soit sur un drive de De’Aaron Fox, une passe laser de Domantas Sabonis, un dunk de Harrison Barnes, un tir dans le corner de Kevin Huerter, un tomar de Keegan Murray ou encore un circus shot de Malik Monk. Mark Jones exulte à chaque match et vous fait vivre le match à fond.

#6 : Davion Mitchell sans sa laisse

Le chien de garde attitré des Kings c’est bien lui, et les soirs de match, il n’y a ni laisse, ni muselière. Davion Mitchell a pour objectif de bouffer les mollets de ses adversaires et est toujours envoyé au charbon sur le meilleur extérieur adverse. Son but ? Leur faire vivre un cauchemar à chaque fois qu’ils croisent sa route. L’ancien de Baylor compense sa petite taille (1m83) par une activité de tous les instants pour accrocher à son palmarès la tête de nombreux franchise players qui galèrent face au pitbull des Kings. Pas pour rien que son surnom est “Off-Night” (littéralement “nuit sans” en référence aux “non matchs” que peuvent faire ses vis-à-vis). Pas pour rien non plus que Davion Mitchell a fréquemment cette fameuse chaîne de DPOG (Defensive Player Of the Game) autour du cou à la fin des matchs.

#7 : Malik Monk qui va envoyer 8/19 à 3 points un soir sur deux

Il est le pétard ambulant des Kings et jaillit du banc pour apporter son scoring et sa folie à des Kings qui n’en manquent pas mais dont il est le chef de file au rayon dingueries. Malik Monk peut envoyer du gros tomar suivi d’une célébration bien expressive, mais va surtout squatter derrière l’arc et envoyer des tirs. Que ce soit tranquille en catch and shoot à 0 degrés, ou encore à 2 mètres derrière la ligne, en déséquilibre et défendu par son adversaire avec une main dans la tronche, le Moine trouvera forcément le moyen de mettre le ballon dans le cercle avec un volume de tirs toujours conséquent. La version la plus à craindre du double M est celle avec un pansement sur la tronche, sorte de gamebreaker pour l’ancien des Hornets et des Lakers qui devient intenable instantanément. Bref, ayez un Malik Monk dans vos vies.

#8 : Le passage de Sacha Vezenkov de la FIBA à la NBA

Sacha Vezenkov, c’est un grand qui canarde de loin, il l’a fait avec brio à l’Olympiakos avant de franchir le pas en NBA. Sa mission sera de relayer le titulaire au poste 4 Keegan Murray, un… grand qui… canarde de loin. Sympa le casse-tête pour les défenses adverses non ? En tout cas, le bulgaro-gréco-chypriote va être intéressant à suivre, non seulement pour son intégration dans le moule des Kings, mais aussi pour son adaptation au jeu NBA, qui de son propre aveu, va bien plus vite que le basket FIBA. Il pourrait bien avoir plus d’opportunités de shoot et donc contribuer au scoring, mais est-ce que le physique et la vitesse vont suivre ? Cela reste à voir. Dans tous les cas, il représente une arme de plus dans le holster déjà bien fourni de Mike Brown.

#9 : Keegan Murray VS Kris Murray

Keegan Murray a un peu sonné comme un choix surprise lors de la Draft 2022, où Jaden Ivey était encore disponible. Un an plus tard, on peut dire que les Kings ont fait le bon choix, l’intérieur s’est parfaitement acclimaté à son équipe et a immédiatement contribué. Son frère jumeau Kris s’est présenté un an plus tard à la Draft et aurait également pu atterrir à Sacramento, mais c’était sans compter sur les Blazers qui ont coupé l’herbe sous le pied à la franchise californienne en sélectionnant Kris Murray en 23ème position, juste avant que Sac-Town… ne transfère son pick 24 à Dallas, qui choisit alors le Montréalais Olivier-Maxence Prosper. Pour en revenir à nos deux twins, il sera très intéressant de suivre leurs oppositions à chaque match entre Kings et Blazers. Eux qui jouent sensiblement au même poste, avec sensiblement les mêmes qualités et défauts (Kris n’est pas juste Keegan en gaucher, mais ils sont tout de même similaires), ils pourraient être amenés à défendre l’un sur l’autre. On a hâte d’en voir plus sur leurs futurs duels fratricides, et le jersey swap à la fin du match.

#10 : Domantas Sabonis et ses aberrants 13-20-12

Ses lignes de stats sont toutes plus loufoques les unes que les autres, mais lui ont permis d’être à nouveau All-Star la saison dernière. On remet ça pour cette année ? Le pivot lituanien va encore nous sortir des matchs à 15 assists ou encore à 10 points, 23 rebonds et 12 passes décisives, juste histoire de prouver qu’il sait tout faire avec cette fichue balle orange et que scorer n’est pas forcément son principal objectif. Le fils d’Arvydas n’a pas fini de régaler à Sac-Town et attendez-vous à voir de nouveaux codes Wi-Fi en guise de statistiques de la part de Domantas Sabonis, qui décidément fait honneur au nom de famille depuis son arrivée en NBA.


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