La saison 2023-24 des Sacramento Kings… dans leur pire cauchemar

Le 14 oct. 2023 à 15:41 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Kings de Sacramento !

Mais aussi : La saison 2023-24 des Sacramento Kings… dans un monde idéal

Des résultats décevants

On le craignait un peu, mais les Kings ont beaucoup de mal à surfer sur leur dynamique de 2022-23. L’équipe de Mike Brown est désormais attendue et dans une Conférence Ouest sauvage, notamment la Pacific Division, aucun cadeau n’est fait au troisième de la saison passée. Pas tant de gros fail que ça, mais Sacto redescend d’un étage, plus à cause du talent des autres que du manque de talent des leurs. A peine dans le positif à Noël, à peine mieux en février, et arrivés en avril c’est auréolé d’un bilan pas terrible de 43-39 que les Kings débarquent au play-in, avec la huitième place. Pas cata, mais pas si fou. Défaite face aux Wolves et victoire contre les Pelicans, voilà les Kings en Playoffs mais ce sera face aux Nuggets. Nikola Jokic tourne en 42/17/14 et Sacramento prend 4-0 avec un écart moyen de 22 points.

Retour du Kangz time

Si les Kings sont une franchise à part, c’est en grande partie car il s’y passe des choses qu’il se passe nulle part ailleurs. On parle de fans qui vomissent au premier rang, de fails de Draft devenus mythiques, de fins de matchs décousues et, globalement, d’une fanbase aussi folle que la franchise elle-même. Malheureusement en 2024, c’est ce côté Kangz qui ressort, avec quelques souvenirs douloureux qui feront date. Parmi eux ? Vivek Ranadive, le proprio, qui fait le forcing en janvier pour faire signer le pivot d’origine indienne Sim Bhullar, 2m26 et 165 kilos. Parait qu’il l’a rencontré en soirée, et voilà que le drôle de zozo veut l’imposer à Mike Brown dans son cinq. Les Kings deviennent également les recordmans all-time au nombre de défaites au buzzer sur une saison avec sept défaites sur la sonnerie, avec notamment un énorme 3+1 au buzzer de Frank Ntilikina le 3 janvier. Ce soir-là le fan qui avait vomi avait été invité par la franchise en souvenir du boon vieux temps, du coup… il re-vomit. KANGZ.

Une sextape de Malik Monk

Comble du Kangz Time, la scène qui se déroule le 14 avril après la dernière victoire à domicile des Kings est surréaliste. Après une victoire face aux Blazers et la validation de la huitième place, Davion Mitchell est appelé par le speaker de la salle afin d’allumer le désormais célèbre néon violet, sous les LIGHT THE BEAM hurlés par les fans. Malheureusement, lorsque Davion presse le bouton, c’est une toute autre réalité qui se déroule. Une sextape de Malik Monk est alors projetée sur l’écran géant de la salle et sur sa façade ouest, avec le son, et des gros plans qui ne concernent ni ses oreilles ni ses orteils. Un moment de gêne all-time dont les Kings et la NBA toute entière auront du mal à se défaire, alors que Malik Monk gagne sur les réseaux le surnom de Light the Dick. KANGZ.


Voir toutes les News